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 △ the author of the wrong, now I regret it (oslo&januray).

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January E. Cartwright
January E. Cartwright

JANE ❖ i feel bad for a while, but then i just smile, i go ahead and smile.


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AGE DU PERSO : 35 ans
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SITUATION : divorcée



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MessageSujet: △ the author of the wrong, now I regret it (oslo&januray).   △ the author of the wrong, now I regret it (oslo&januray). Icon_minitimeMer 21 Déc - 16:19


△ the author of the wrong, now I regret it (oslo&januray). 100408082934857516 △ the author of the wrong, now I regret it (oslo&januray). HotRod-Maria_002 △ the author of the wrong, now I regret it (oslo&januray). 100408082953933183 △ the author of the wrong, now I regret it (oslo&januray). WeddingCrashers-Maria_005

“ l. oslo beckenridge & january e. cartwright „
❝ The author of the wrong, now I regret it ❞

« Bonne nuit ma puce, maman t’aime fort. » Sur ces mots January raccrocha son téléphone. La petite Sloane avait refusé d’aller se coucher sans avoir pu parler à sa mère, ainsi, sa grand-mère qui en avait la garde ce soir avait été obligée de téléphoner à January pour que la petite puisse lui dire au revoir. Elle ne la verrait que le lendemain. Ce soir, elle était conviée à cette soirée au musée. La salle était pleine de type plein aux as qui se conduisaient comme des types pleins aux as. Pour faire bonne figure dans ce monde appartement à la haute sphère, January avait passé des heures à se préparer, le maquillage, la coiffure, la robe, les chaussures et les bijoux et tout ça pour quoi ? Pour rester dans un coin de la salle avec sa coupe de champagne, à sourire poliment à ceux qui lui adressait des sourire. C’était une soirée importante pour le musée, l’occasion de faire bonne figure et de ainsi de bénéficier de l’injection de quelques milliers de dollars dans tel ou tel projet. Le monde de la finance et des affaires était venue s’immiscer dans un musé censé parler d’art et d’histoire. Ça semblait un peu pathétique, mais si ça pouvait permettre d’enrichir le musée et à fortiori d’augmenter son salaire, la jeune rouquine ne pouvait pas vraiment se plaindre, elle pouvait seulement rester là à observer tous ses gens et reprenant une nouvelle coupe de champagne. Toute seule dans son coin de salle, elle s’amusait à imaginer les vies de tous ses gens qui faisaient partis de la haute société, à plusieurs reprise elle dut retenir de léger ricanement dus à ses propres pensées. Si maintenant elle se mettait à rigoler toute seule, on allait la prendre pour une schizophrène, ce dont au fond, elle se fichait éperdument, quoi qu’elle n’avait pas trop envie de se retrouver internée dans un hôpital psychiatrique. On lui reprochait suffisamment de choses au quotidien pour ne pas en plus être traitée de schizophrène. Certains la disait hystérique, c’était vrai, elle avait tendance à piquer des crises de colères facilement et très souvent en se tapant l’affiche. D’autres la disait chiante, c’était le cas d’un certain Oslo dont elle n’avait pas eu de nouvelles depuis longtemps. Elle avait peut-être exagéré et elle méritait qu’il ne veuille plus la voir ni même entendre parler d’elle. De toute évidence il avait déjà suffisamment entendu parler d’elle, toutes ses fois où elle n’avait cessait de lui raconter sa vie, il connaissait sans doute tout d’elle, même des détails les plus insignifiant de sa vie, il connaissait peut-être même ses mensurations, certes ce n’est pas le truc facile à placer dans une discussion, mais January en était capable. Elle lui avait raconté toute sa vie comme s’il avait été son meilleur ami, tout ça parce qu’une fois il avait eu le malheur de la raccompagner chez elle quand elle était complètement ivre. Lui, il n’avait jamais parlé de lui, ou seulement très peu, sans jamais entrer dans les détails. Il était mystérieux et la curiosité de la rouquine avait été piquée à vif. Elle avait de nombreux défaut et celui-ci lui avait porté préjudice, elle avait fouillé là où elle n’aurait pas du fouiller, elle avait cherché à en savoir plus sur lui alors qu’elle aurait sans doute du se contenter du peu qu’elle savait. La dernière fois qu’elle l’avait vu elle avait cru qu’il allait la, tuer sur place, finalement, il s’était énervé puis était parti, la laissant toute seule avec ses remords. Elle le méritait, elle n’aurait jamais du se montrer aussi indiscrète et au fond, elle ne devrait pas se sentir aussi mal d’avoir perdu le contact avec lui, après tout il n’était rien l’un pour l’autre, il ne l’avait sans doute jamais vue comme une amie, juste comme la fille un peu chiante qui lui collait les baskets parce qu’elle avait enfin trouvé quelqu’un à qui elle pouvait parler de sa vie en toute liberté, il l’écoutait ou au moins, il faisait semblant et il ne lui disait que très rarement de se taire. Elle, elle le considérait comme un ami, mais elle n’était pas bien sûr que ce fut un jour réciproque. En tous cas elle ne pouvait pas s’empêcher de s’en vouloir, ne serait-ce que parce que ce qu’elle avait appris n’était pas très glorifiant pour Oslo. Enfin, même en sachant ce qu’elle savait, ce n’était pas elle qui avait mit fin à leur pseudo amitié. Certes, elle était tout à fait du genre à juger les gens, mais elle était assez fidèle pour ne pas changer d’avis sur quelqu’un à cause de ses erreurs passées, mis à part quand ça concernait ses ex-maris.

Elle soupira, elle ne savait même pas pourquoi elle pensait à Oslo, quoi que c’était sûrement parce qu’elle était du genre à repenser très fréquemment aux choses qui lui faisait ressentir de la culpabilité, et cette histoire lui en faisait vraiment ressentir, bien plus que le fait qu’elle ait décider d’empêcher son ex-mari de voir sa fille ou encore qu’elle ait envoyé un opossum détruire le bureau ainsi que les nouvelles affiches publicitaire de sa sœur. À la limite, elle se sentait coupable pour le pauvre opossum que sa cadette avait certainement tuer à l’heure qu’il était, mais une chose était sûre, elle se sentait beaucoup plus coupable d’avoir trahie la pseudo confiance qu’Oslo avait pu avoir en elle. Elle termina sa nouvelle coupe de champagne avant de regarder sa montre, il commençait à être tard, elle pouvait largement se permettre de partir maintenant, elle était restée suffisamment de temps à offrir un beau sourire à qui le voulait et à observer les gens de loin, à tenter des pseudo conversations avec ceux qui étaient venus vers elle. Elle avait donné de son temps dans cette soirée, maintenant, il était temps qu’elle rente, si elle loupait le dernier métro avant minuit, elle allait devoir attendre longtemps avant qu’un autre passe, si tant est que la ligne qu’elle prend habituellement pour rentrer chez elle soit encore de service après minuit. Elle n’en savait absolument rien, après tout elle n’avait pas l’habitude de sortir du boulot si tard. Elle s’éclipsa aussi discrètement que possible du musée pour se retrouver dans les rue glaciales de Manhattan. Elle resserra sa veste autour d’elle pour contenir le peu de chaleur qu’elle lui apportait, c’était vraiment nul de faire ce genre de soirée en plein hiver, la neige tombait sur la ville, ce qui forcément ne réchauffait pas l’atmosphère, ni ses pieds qui équipés de chaussures ouvertes étaient en contact direct avec la neige. Si elle avait su qu’il neigerait ce soir, elle aurait mit des collants en laine, même si ça aurait fait carrément moche avec sa robe de soirée, enfin bref, elle avait vraiment froid et elle devait se dépêcher de rejoindre le métro pour ne pas le louper. Elle fut soulagée d’arriver avant minuit dans la station de métro, aussi appelée, lieux le plus mal fréquenté de la ville, surtout après vingt-heure. Elle adressa un léger sourire à un groupe de types bizarre qui la regardait un peu bizarrement, avant d’aller s’assoir sur un banc le plus loin possible d’eux. Elle n’aimait vraiment pas prendre le métro la nuit. La prochaine fois, elle prendra sa voiture. Elle se souvenait de ce film d’horreur sur une fille Londonienne qui sort d’une soirée chic, un peu comme elle ce soir sauf qu’elle était a New-York elle, qui s’endort en attendant le métro et qui se réveille quand les grilles sont fermées et que le métro ne passe plus et qui se fait attaquée par un mec qui ressemble presque plus à Gollum qu’à un être humain et qui cherche à faire Dieu seul sait quoi de cette pauvre fille. « Mademoiselle ? » La jeune femme sursauta. Ça y est, Gollum était sorti des ténèbres pour s’attaquer à elle, malheureusement elle n’avait pas son anneau. Elle crispa la mâchoire avant de se retourner prudemment vers son interlocuteur, ce n’était pas Gollum, juste un gars de la bande de type un peu plus loin, enfin, il n’avait pas du tout l’air plus rassurant que le hobbit défraichi. « Oui ? » Elle jeta un coup d’œil à la rame de métro espérant qu’il arrive là maintenant tout de suite pour qu’elle puisse s’éclipser rapidement et rentrer chez elle, là où elle activerait l’alarme de sa maison avant d’aller se mettre au lit, ainsi, elle ne risquerait plus de se faire agresser par des Gollums ou de vieux clodo dans le genre de celui qui venait de lui adresser la parole. « Vous voudriez pas aller boire un verre avec mes amis et moi ? » Quel plan foireux il avait celui là, autant lui demander tout de suite si elle ne voulait pas que lui et ses amis la viole, ça irait beaucoup plus vite. Elle jeta un bref regard à ses potes qui regardaient la scène amusés. « Non merci, ça ira, le métro va pas tarder, je préfère rester ici et l’attendre … » Il la regarda avec un air insistant alors qu’elle était désormais réduite à prier intérieurement pour que ce métro arrive et elle eue presque envie de crier victoire en voyant ce dernier s’arrêter. Elle se leva rapidement. « Le voilà, justement. Bonne soirée. » Elle s’apprêtait à fausser compagnie à son interlocuteur quand ce dernier lui saisit les poignet pour la pousser sur le banc. « Tu vas pas déjà partir quand même ma jolie … » Maintenant, sa vie était en train de défiler sous ses yeux, pas seulement sa vie mais aussi les wagon de son métro qui était en train de partir sans elle, encore un chauffeur impatient de rentrer chez lui pour pioncer tiens. « S’il vous plait … Laissez moi … » Elle essayait de se débattre pour qu’il la lâche mais elle avait autant de force qu’un lutin microscopique. « Trop tard, tu as loupé ton métro, tu peux venir avec nous maintenant … » Il fit un signe a ses amis qui commencèrent à se diriger vers la sortie de la station de métro, bientôt, ils ne furent que tous les deux dans cette fichue station et instinct de survie oblige elle se débrouilla pour lui mordre l’un des poignets qui retenait ses mains, réflexe humain, il la lâcha et elle en profita pour commencer à s’échapper. « Ha la salope ! » C’était l’hôpital qui se foutait de la charité, il lui avait presque broyé les os du poignet ce con. Il était plus rapide qu’elle, si bien qu’il la rattrapa en la tira par les cheveux, venant ainsi gâcher des jolies boucles, résultat de plusieurs heures de brushing. Elle laissa échapper un cri, comme pour appeler à l’aide, un appel vain vu qu’à l’heure qu’il était, les rues de la ville devaient-être tout aussi vide que ce métro et si jamais il y avait eu du monde dans les rues, faudrait il encore qu’ils aient eu l’ouïe assez fine pour entendre son cri venant de cette station …
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L. Oslo Beckenridge
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MessageSujet: Re: △ the author of the wrong, now I regret it (oslo&januray).   △ the author of the wrong, now I regret it (oslo&januray). Icon_minitimeDim 15 Jan - 0:35

☆ author of the wrong

Faire le guignol toute une soirée durant dans un café de Manhattan, ça semblait être tout à fait lui. Quand il en avait bien envie en tout cas. Ce n’était pas le besoin d’argent qui l’avait poussé à accepter l’offre qu’on lui avait faite pour se produire le temps d’une soirée quelconque au milieu de tous ces gens qui avaient à peine écouté sa musique. Pas la sienne, mais ce qu’il se plaisait à reprendre des autres, modifier un peu à sa façon, dé-personnifier et balancer comme ça au milieu des oreilles de tous. La soirée avait donc été plutôt longue, monotone si ce n’est sur les divers sons qui étaient sortis de sa guitare, rien de bien exceptionnel, ce n’était pas comme si l’envie de se surpasser lui avait pris à un quelconque moment. Ça faisait bien longtemps qu’il n’avait pas passé le plus clair de son temps à gratter sur une guitare, son adolescence probablement, passé trouble qui lui avait valu beaucoup d’ennuis. C’était loin tout ça et au-delà de toutes ces histoires de délinquance d’un genre bien particulier, il avait à présent affaire à de bien autres problèmes. Son adolescente juvénile à lui, un peu moins d’un mètre soixante dix, quarante kilos, probablement anorexique tiens, chiante, râleuse et surtout, instable, on ne peut plus instable. Les choses étaient loin, bien loin de la voie « ça s’arrange » entre Eve et lui, et pourtant, il semblait presque impassible à cette idée. Qu’elle le veuille ou non, qu’il soit prêt à assumer tout ça ou non, il était devenu – par la force des choses – son tuteur, et à moins que la mère de la gamine ne ressuscite et sorte de sa tombe, il n’y avait plus rien à faire. D’autant plus qu’elle n’était même pas encore enterrée. S’il avait su, à une époque, qu’un beau jour viendrait où sa vie passée lui éclaterait littéralement à la tronche, il aurait probablement pris la fuite encore plus loin qu’un coin paumé du pays. Ces salopards de l’état l’avaient quand même retrouvé, comme quoi, être lâche dans la vie ça n’amenait franchement rien. La musique avait au moins le bon effet d’éloigner tous ces soucis, l’espace de quelques heures, ses doigts devenant plus douloureux – ou presque autant – que sa conscience. Le passé était le passé, et il n’était pas encore assez intelligent pour pondre une machine à remonter le temps, il allait falloir qu’il s’y fasse, tout autant que Eve. Pas la peine de ressasser le passé alors que celui-ci se réduisait d’un côté comme de l’autre, à beaucoup trop de regrets et de rancœurs. Après tout, c’était sa soit disant merveilleuse femme qui l’avait éloigné de Eve, si seulement il avait pu avoir le choix, si seulement il avait pu ne pas merder autant. Il lui arrivait parfois d’avoir l’impression que toute la ville était au courant de ce qu’il avait fait, de ô combien il pouvait être un père nase. Et puis, cette pensée s’envolait assez vite, du moins, elle avait plus facilement tendance à s’envoler avant qu’il ne découvre qu’avoir des informations sur lui, c’était aussi facile que de découvrir la vie privée de Justin Bieber.

Elle n’était pas particulièrement intelligente, ni même une grande informaticienne, encore moins un agent du FBI sous couverture (à moins qu’elle joue super bien la comédie), mais January avait quand même réussi à en découvrir trop sur lui. Certes, il n’était pas le criminel de haut vol qui allait la tuer pour la faire taire, mais quand même, se sentir épié ainsi, savoir que quelqu’un avait fouillé dans sa vie, avait réussi à faire de Oslo un tout autre homme. Généralement, il n’était pas le genre de type à ressasser une rancœur pendant des dizaines d’heures, n’aimant pas se bouffer la vie avec ce genre de… conneries. Il avait trop souvent laissé ça à sa femme, digne héritage qu’elle avait visiblement laissé à leur fille. Sauf que là, là, ça lui avait fait quelque chose, plus encore qu’il ne l’aurait imaginé. Fuir son passé s’avérait impossible, ce n’était pas pour autant qu’il avait envie que les rares personnes qu’ils côtoyaient à New York soient au courant de son existence comme si elle était étalée à la une de Voici. Il détestait ce qu’elle avait fait, c’était un peu comme si au lieu de la laisser déballer sa vie de A à Z, il avait fait des recherches pour savoir quel genre de femme elle était pour avoir aligné autant de mariages infructueux. Lui, il s’était limité à un, elle, elle avait quelque chose de sado-masochiste dans son fonctionnement, un truc qu’il ne serait jamais capable de comprendre. Six mariages, c’était quand même beaucoup, plus particulièrement à son âge. Enfin bref, si elle faisait des recherches sur ses hommes au lieu de leur demander en face ce qu’ils pouvaient avoir à cacher, il comprenait subitement ces statistiques si élevées. Peu à peu au cours de la soirée, il avait vu le temps tourner, et le ciel s’était quelque peu éclairci, avant que les flocons de neige ne viennent à se mêler à l’histoire. De la neige à New York, pour la période de fête, que c’était classe au possible. Lui qui avait plus souvent apprécié les coins chauds des États-Unis, voilà qu’il se retrouvait du côté est du pays, là où les saisons étaient… les plus instables, et où la neige ne se pointait que trop souvent en hiver. Il n’aimait pas la neige, d’autant plus qu’il n’était pas le genre de gamin à avoir grandi comme ça, dans ce schéma hiver, neige, cadeaux, noël, sa vie avait été bien plus compliquée que ça, pas besoin de revenir dessus. A peine sorti du petit café où il avait passé sa soirée, dignement accompagné de sa fidèle guitare, Oslo avait farfouillé quelques secondes dans la poche de sa veste, pour en sortir son tout nouveau paquet de clopes. Rien de tel pour bien finir une soirée, une cigarette en faisant un petit tour dehors – ou en marchant pour rejoindre la station de métro, c’était à peu près pareil. Si les métros se faisaient rares après une certaine heure, les taxis se raréfiaient tout autant, et avec la neige, il ne doutait pas que le phénomène serait encore plus prononcé ce soir. Tant pis, il devrait se mêler à la populace, heureusement qu’il n’était pas une pauvre jeune femme en talons aiguille et totalement vulnérable, les coins chauds et les moments un peu craignos de la nuit, il les connaissait aussi très bien. Avec sa cigarette pour seule compagne, il se retrouvait à un peu presser le pas, n’appréciant franchement pas la neige qui s’insinuait un peu partout, dans son col, pile à l’endroit où il ne fallait pas au final, c’était ça la chance des gens qui n’aimaient pas la neige ! Cette peste pouvait se montrer incroyablement sadique, il aurait presque préféré se prendre une grosse averse. Encore un truc qu’il ne pourrait pas changer, tout autant que sa capacité à être un looser au niveau de la paternité. Avec le temps, il avait appris à bien vivre avec tout ça, même si à présent, ses erreurs lui éclataient en pleine tronche. Ça avait un petit goût de retour en arrière, en prison, quand les visites de sa femme et sa fille avaient commencé à se faire rares, inexistantes et où il s’était retrouvé tout seul avec lui-même.

A peine le temps de profiter de sa solitude, de ce moment de tranquillité, il sentit une lourde charge s’abattre contre lui, pile au niveau du torse. L’effet de surprise était là et il ne manqua pas d’émettre un léger grognement (comme un néandertal sorti de sa préhistoire) de mécontentement. Il la reconnut instantanément, rousse, l’air totalement maladroite, quelque peu essoufflée d’ailleurs. « C’est bien ma veine. » Les premiers mots qui lui sortirent de la bouche, alors qu’il levait les yeux au ciel. Cette journée qui commençait tout juste, à minuit passée, s’annonçait plus chiante que la veille et les autres jours qu’il avait passés à fuir la simple présence de January. Il eut à peine le temps d’écraser sa cigarette dans la neige que quelques jeunes caïds débarquèrent d’un peu plus loin. Le rôle du preux chevalier n’était pas celui qui lui allait le mien et pourtant, voilà que les événements le poussaient à se montrer âme charitable. « Un problème ? » Paroles partagées entre January et sa bande de camarades bouches bées. Il n’obtiendrait certainement pas de réponse, c’est vrai que les chances qu’elle aurait pu avoir de tomber sur un type avaient été minces, mais le destin avait tourné en faveur de la rousse… et en défaveur d’Oslo. Pourquoi il avait fallu qu’il traîne dans ce coin déjà ? Il laissa son regard s’attarder sur la bande de jeunes, un par un, les jaugeant quelques secondes durant. Eux, ils ne savaient rien de lui et pourtant, ils se retenaient, à mi chemin entre l’envie de prouver qu’ils n’avaient pas la trouille, et l’idée que finalement, ça ne valait pas la peine d’être con au point de se jeter dans la gueule du loup. « On voulait juste faire connaissance. C’était pour déconner. » Ils se lançaient finalement à parler, les mêmes paroles que d’habitude, ça sonnait presque familier dans sa tête. Lui au moins, il n’avait jamais été ce genre de type à emmerder les femmes, c’était toujours ça de gagné. De toute manière, il ne voyait pas l’intérêt, si ce n’est faire chier quelqu’un qui n’avait aucun moyen de réellement se défendre. « Allez vous amuser plus loin, alors. » Ca semblait être la surprise générale, celle de ne pas le voir sortir une arme pour tous les tuer ou leur ratatiner la tronche. Ou peut-être cette impression n’était elle qu’un fruit de sa paranoïa légendaire, nervosité augmentée par les récentes découvertes de January. Il préféra d’ailleurs ne lui accorder aucun regard, alors que les jeunes prenaient la sage décision de ne pas chercher plus loin. Dans un soupir, il farfouilla dans sa poche de veste une nouvelle fois, en sortant son habituel paquet de cigarette pour en allumer une nouvelle. Si vite, oui, il était dépendant de la clope et il l’assumait, à savoir qu’à une époque sa drogue avait été moins acceptée que celle là. Son précieux bien coincé entre les lèvres, il accorda un coup d’œil à sa montre – c’était bien le seul mec de New York à regarder sa montre et pas son téléphone dernier cri – il restait un bon quart d’heure, voire même plus, avant l’arrivée du prochain métro. Voilà que toutes ces aventures avaient chamboulé ses plans. Ce n’est qu’à ce moment là qu’il accorda un regard vers January, arquant un sourcil. « Tu t’attendais à c’que je sorte un fusil et que je les tue tous ou ça va ? Faut bien sauvegarder l’espèce humaine. » Il souffla un instant, enfonçant sa main dans sa poche, sans se donner la peine d’inviter sa rencontre fortuite à le suivre, reprenant sa marche vers la station de métro. « Qu’est ce qu’y te prend de te promener comme ça à une heure pareille ? » On aurait presque pu croire qu’il parlait à sa fille, après l’avoir cherchée à la sortie d’une boîte de nuit où elle serait allée se trémousser en tee-shirt moulant et short plus court que ses calbuts. Il savait très bien qu’elle le suivait de toute manière, elle n’était pas le genre de fille à se faire avoir deux fois.
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January E. Cartwright
January E. Cartwright

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MessageSujet: Re: △ the author of the wrong, now I regret it (oslo&januray).   △ the author of the wrong, now I regret it (oslo&januray). Icon_minitimeMer 18 Jan - 15:46


△ the author of the wrong, now I regret it (oslo&januray). 100408082934857516 △ the author of the wrong, now I regret it (oslo&januray). HotRod-Maria_002 △ the author of the wrong, now I regret it (oslo&januray). 100408082953933183 △ the author of the wrong, now I regret it (oslo&januray). WeddingCrashers-Maria_005

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❝ The author of the wrong, now I regret it ❞

Durant toute sa vie, January ne s’était jamais vraiment retrouvée en danger, pas qu’elle soit forcément une femme prudente juste parce que, selon elle, la chance qu’elle n’avait pas eu en amour, elle l’avait eu ailleurs. Elle n’était pas le genre de femme à se balader toute seule tard dans les rues de New-York, ça, ça aidait déjà pas mal pour ne pas se faire attaquer par des sales types. Elle n’était de toute façon, pas le genre de femme à aimer la solitude. Elle avait besoin d’être entourée, elle avait besoin d’avoir du monde avec qui parler et surtout quelqu’un pour l’écouter, du coup, elle sortait très rarement seule. Pour le coup, elle n’avait pas eux le choix, c’était une soirée strictement professionnelle, et peut-être qu’elle aurait pu y inviter quelqu’un comme son mari ou son petit ami, le problème c’est qu’actuellement elle n’avait personne dans sa vie. Elle avait récemment signer de nouveaux papiers de divorce. Pour la sixième fois de sa vie elle venait de divorcer, elle avait trente cinq ans, peut-être que maintenant il était temps qu’elle arrête de dire oui dès qu’un homme la demande en mariage. Le fait est qu’elle était du genre à tomber amoureuse très facilement alors forcément, dès qu’on la demandait en mariage, c’était le symbole que cet amour été partagé et elle ne pouvait qu’accepter. Chacun de ses mariages avaient représenté le plus beau jour de sa vie et chacun de ses divorces l’avait plongée dans une pseudo-dépression. Cette fois c’était différent, il l’avait multi-cocufiée et avait tout avoué en lui apportant les papiers du divorce, comme s’il voulait se débarrasser d’elle, comme si elle était tellement dure à supporter qu’il avait préféré allait voir ailleurs. Elle lui en voulait tellement qu’elle n’avait pas le temps de s’apitoyer sur son sort, elle avait trouvé un jeu bien plus amusant, lui faire comprendre qu’elle n’était pas qu’une pauvre conne dont on pouvait se jouer avec aisance, alors elle avait obtenu dans ce divorce bien plus que ce qu’elle avait obtenu dans les précédant. Peut-être qu’elle abusait en faisait en sorte de ne pas le laisser voir leur fille, mais pour le moment, elle ne ressentait encore aucune culpabilité alors il fallait qu’elle en profite, car elle savait pertinemment qu’elle finirait par s’en vouloir. Bref, conclusion, elle avait beau avoir trente cinq ans et déjà six mariages ratés à son compteur ça ne l’empêchait pas d’être toujours toute seule ce soir, avec six mariages on aurait pu croire qu’elle ne restait jamais longtemps célibataire et pourtant elle l’était toujours à l’heure actuelle. Condamnée à faire potiche dans un coin d’une salle de réception parce qu’elle n’avait pas franchement envie de se mêler à la foule et qu’au fond, elle se fichait assez de cette dite soirée. Finalement, elle avait réussi à s’éclipser avant la fin, erreur qu’elle avait vite regretter, finalement elle aurait mieux fait d’attendre la fin pour pouvoir se faire ramener chez elle par un collègue. Bref, arrivé à la station de métro, il avait fallu qu’elle tombe sur une bande de jeune plein de mauvaises intentions, peut-être qu’elle aurait du leur dire qu’elle était plus vieille qu’eux, ça les aurait fait fuir. Enfin, dans un sens c’était presque flatteur qu’ils s’intéressent à elle alors qu’elle avait à la louche dix ans de plus qu’eux. Chose qu’elle ne pensa qu’une fraction de seconde, avant que ce type l’empêche de monter dans le métro qui s’était arrêté. Elle avait presque vu sa vie défiler devant ses yeux, elle n’avait pas du tout envie de finir violée puis assassinée dans une station de métro. Elle ne voulait pas abandonner sa fille, elle ne voulait juste pas rester ici. Elle ne savait pas d’où lui venait cette soudaine force de résistance, elle ne pensait pas avoir un tel instinct de survit, mais elle arriva à se dépatouiller de situation. Libérée de l’emprise de son agresseur, elle quitta la station de métro en courant, dotée d’une surprenante habilité alors qu’elle arrivait à garder l’équilibre même avec ses talons aiguilles, chose assez incroyable, surtout en pleine course, douée comme elle était, courir dans les escaliers, même en basket c’était risqué, mais alors en talons hauts, n’en parlons pas. Pourtant, elle arriva à quitter la station de métro entière, arrivée dehors elle ne remarqua même pas à quel point il faisait froid tellement l’adrénaline qui se déversait dans ses veines avait pour effet de faire bouillir son sang. Elle finit par heurter de plein fouet un obstacle à sa course. Elle manqua de peu de se retrouver les fesses dans la neige mais bizarrement, l’effet de surprise dont elle fut prise en reconnaissant le visage de l’homme dans qui elle venait de foncer l’aida à retrouver l’équilibre. Oslo ou l’homme avec qui elle n’avait jamais été marié qui la détestait le plus au monde. Elle avait foutu en l’air leur pseudo amitié, ou du moins une amitié qu’elle avait longtemps cru en sens unique. Sa curiosité l’avait poussée à chercher des informations sur lui et elle avait découvert qu’il avait un passé pas forcément très glorieux et le fait qu’il lui en veuille d’avoir enquêter sur lui pouvait peut-être prouver qu’en fait il l’avait à un moment considérée comme une amie. S’il se fichait d’elle comme de sa première chemise, il se serait aussi fichu qu’elle connaisse son passé. Hypothèse bancale qu’elle avait mise au point récemment.

C’est avec une facilité hors du commun qu’il amena l’autre type et sa bande d’écervelés à déguerpir. Évidement, ça surprit la jeune femme parce qu’ils étaient plusieurs et eux, ils étaient un et demi, un pour Oslo et le demi pour elle qui ne savait pas faire grand-chose à part fuir, ils auraient largement pu refuser de partir et s’en prendre à eux deux, mais non, Oslo avait été assez persuasif pour les faire déguerpir en vitesse. Ils étaient partis, elle était sauve et si Oslo ne lui avait pas parlé de cette façon, elle se serait sans doute jeter à son cou pour le remercier. Il ne lui laissa même pas le temps de répondre qu’il avait commencé à s’éloigné vers la station de métro, pas de chance pour lui, c’était aussi là bas qu’elle allait, après tout, elle avait laissé ses affaires dans cette dite station et en plus, elle devait toujours prendre un métro pour la ramener chez elle. Elle suivit donc Oslo qui le devina vu qu’elle n’était pas encore à sa hauteur qu’il lui posa une nouvelle question. « Je m’attendais à rien du tout. J’ai juste été surprise que tu leur dise de partir et qu’ils t’obéissent comme ça. Ils m’ont pas écouté moi quand je leur ai demandé de me laisser tranquille … » Ce n’est pas parce qu’elle connaissait les grandes lignes du passé d’Oslo qu’elle le prenait pour un psychopathe sanguinaire qui tirait sur tout ce qui bouge. Il aurait du comprendre que ça ne changeait rien à leur semblant de relation, si elle avait eu peur, pu quelque chose dans le genre, elle ne serait jamais allé le retrouvé après avoir tout appris. « Je venais prendre le métro, après une soirée, pour le boulot. » Elle jugea bon de le justifier, comme si elle n’avait pas envie de le laisser croire qu’elle aurait pu sortir en plein hiver en robe ne descendant pas plus bas que les genoux et en talons haut pour aller draguer et trouver un nouvel homme à épouser, c’était sans doute comme ça qu’il la voyait, la tarée rousse qui passe son temps à se marier et à divorcer. Elle savait que sa curiosité n’était pas très souvent récompensée par Oslo et pourtant elle jugea bon de lui retourner la question. « Et toi ? » Elle aurait pu juste le remercier de l’avoir aidé parce qu’il n’avait aucun compte à lui rendre, surtout après ce qu’elle avait fait, mais c’était plus fort qu’elle, il fallait qu’elle demande, c’était un sale défaut que cette curiosité maladive et elle savait que trop bien qu’Oslo risquait de ne pas lui répondre, mais qui ne tente rien n’a rien …
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