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 you make me think of a bulldog ❖ PV OSLO

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L-R. Heaven Starwood
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MessageSujet: you make me think of a bulldog ❖ PV OSLO   you make me think of a bulldog ❖ PV OSLO Icon_minitimeVen 23 Déc - 12:29

Mais qu'est-ce que je faisais là ? C'était la deuxième femme à me rentrer dedans violemment sans même une excuse. Même pas un simple pardon, rien. Juste un regard noir signifiant que j'étais sur son passage. Quelle idée j'avais eu de suivre les conseils de trois vieilles chouettes ? Ca m'apprendra, tiens, à écouter les commérages de pauvres femmes au foyer qui n'ont jamais de temps, les pauvres, pour faire leurs cadeaux de noël. Désolée, je n'arrive pas à les plaindre. La prochaine fois, je demanderais conseil à une vraie amie. En espérant que jamais elle ne me renvoie ici. En plus je n'avais rien trouvé. Je cherché désespérément une quelconque poupée, ou même une fausse cuisinière pour l'occuper. Mais rien. Je n'avais rien trouvé. Je n'avais rien du tout en fait. Pas l'once d'une idée. C'était à se demander comment j'avais fait les années précédentes. Étant donné qu'elle n'était pas en mesure de comprendre ce qu'était noël, April se contentait de simples bavoirs et autre nouveaux biberons. Elle était facile jusqu'à présent. Sauf qu'avec la nouvelle nounou, il lui prend des idées fantaisistes ! Elle veut une peluche. Un poupée aussi. Et puis un serre tête aussi, pour mettre dans les cheveux. Ma fille devenait compliquée ! Sonnez les trompettes et les violons, la princesse se réveille. Je me demandais si c'était aussi difficile à longueur de journée de s'occuper d'une enfant. Il fallait être là, la faire rire, répondre à mille et une questions et surtout satisfaire le moindre de ses besoins. Je suis sûre que même Cendrillon n'était pas aussi casse pieds une fois transformée en princesse. Et de trois. Une troisième vielle dame qui me rentre dedans et qui m'écrase le pied, sans même un « excusez-moi » Non ! La pauvre dame valait mieux que ça. Elle méritait que je lui prenne le bras et que je l'aide à traverser la route parce que c'est dangereux. Ouais, dangereux avec des fous du passage piétons comme elle ! Eh bah non, la mamie, pas de bras pour vous aider. Mon dieu, la folie m'atteignait ! C'est la faute au monde ! Et à l'agitation constante de ce maudit quartier. Il valait mieux pour ma santé mentale m'en extirper. Je passais à droite, espérant fuir la rue commerciale, mais déjà, une autre s'offrait à moi. Que le monde est cruel ! D'ailleurs, c'est qui, lui ? Là. Je le connais, j'en suis sûre. Son allure de dandy moderne, pas chaloupé, cigarette au bout des lèvres. Oh non ! Il ne manquait plus que ça. Je traçais ma route, me plaçant de l'autre côté de son chemin. Non, je n'avais pas envie de le voir. Ce type me faisait peur. Comment il s'appelait ? Je ne sais plus. Oswald ? Oscar ? Un truc en os. Peut-être que April avait apprécié son aura bizarroïde de mec peu fréquentable, mais pas moi. Il me faisait peur. La faut à qui ? Pas à moi en tout cas. Et puis, avec son regard ... On aurait dit qu'il était en chasse d'une nouvelle victime à martyriser ! Je ne voulais pas être la suivante ! Or de question et ... bon sang, il m'a vu ! Je suis fichu !
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L. Oslo Beckenridge
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MessageSujet: Re: you make me think of a bulldog ❖ PV OSLO   you make me think of a bulldog ❖ PV OSLO Icon_minitimeDim 15 Jan - 23:39

☆ you make me think of...

New York en période de fêtes de Noël. Ça avait quelque chose de… déstabilisant pour un mec comme lui, qui avait passé le plus clair de ces dernières années dans des régions chaudes du pays, de manière à ne jamais voir la neige tomber et le givre gagner tous les coins de la ville. Il n’aimait pas particulièrement le froid, ça avait tendance à le rendre plus irritable qu’habituellement, et c’était probablement pour ça qu’il se traînait distraitement dans les rues en ce moment. Traîner en ville alors que tout le monde s’agitait à faire ses courses de Noël pour la belle famille ou les enfants s’approchait presque de la tentative de suicide, mais ça ne semblait pas l’atteindre plus que de mesure, alors qu’il continuait de fendre la foule sans se presser le pas. Si d’habitude les rues de New York étaient pleines de monde, là, c’était une autre paire de manche, même un coin comme Staten Island qui était habituellement déserté au profit des autres districts de la ville, pullulait de populations en tout genre. Heureusement qu’il n’était pas agoraphobe ou crispé dès que quelqu’un passait près de lui. Il n’était plus à ça près, après avoir partagé une cellule de dix mètres carrés avec un type qu’il ne connaissait ni d’Adam ni d’Eve. Il pouvait même se couronner d’être un homme clément et respectueux envers tout un chacun, tant qu’on ne venait pas lui courir dans les jambes. L’avantage à avoir un silhouette plutôt impressionnante, l’air d’un asocial sorti de son asile, ou d’un endroit tout aussi peu fréquentable – la prison par exemple, mais ça remontait déjà à plusieurs années, ces marques patibulaires de quotidien crasseux avaient du, depuis, disparaître de la surface de son visage – c’était que personne ne lui marchait sur les pieds ou ne s’amusait à le bousculer. Au contraire, les gens lui accordaient surtout quelques regards en biais, avant de continuer leur chemin comme si de rien n’était. Classique, digne de l’étroitesse d’esprit des new-yorkais, ou des américains tout court, il se posait souvent la question, parce que dans d’autres bleds plus petits, il n’avait pourtant pas connu plus respectueux envers lui. Toujours à se faire des idées histoire d’avoir des potins à raconter et des gens desquels se méfier. En prison, il avait côtoyé des timbrés qui avaient l’air bien plus normaux que lui, comme quoi, l’habit ne faisait pas le moine mais ça, personne autour de lui ne semblait le savoir ! Après tout, il s’en foutait bien, tant qu’on ne lui cherchait pas des crosses, ça avait au moins pour effet de trier sur le volet les gens qui étaient dignes ou non de lui adresser la parole un jour ou l’autre.

Parmi tous les êtres qui marchaient au milieu de cette rue autour de lui, un visage familier en vint à complètement détourner son chemin à sa vision. C’était blessant quelque part, même pour un mec comme lui. C’est pourtant un ricanement nerveux qui s’échappa de ses lèvres, quelque part, il la voyait bien capable de faire un truc pareil et de s’enfuir en courant au moment où il s’approcherait d’elle. Elle pouvait parler et être pleine de préjugés, elle, l’hystérique qui lui avait hurlé dessus parce que sa gamine lui avait collé au train. Il avait franchement une tête de pervers lubrique porté sur les enfants ? Il aurait bien aimé lui rétorquer, pendant sa crise d’hystérie qu’il préférait les femmes d’expérience, mais il s’était retenu, question de dignité, ou de respect là où elle n’en avait aucun. Voilà qu’elle jetait un regard nerveux vers lui, comme pour s’assurer qu’il ne s’était pas insidieusement glissé derrière elle pour la poignarder dans le dos. Provocateur d’un poil, il arqua un sourcil, faisant un signe à la jeune femme. Simple petit geste qui lui fit perdre tous ses moyens, puisque rapidement il la vit s’étaler elle et ses paquets au milieu du trottoir d’en face. C’était trop facile. Ecrasant sa clope avec le pied, il traversa la rue, pour se retrouver en un rien de temps à hauteur de la jeune femme. Mi-toujours autant amusé, mi-lassé d’avance de la voir lutter pour fuir le plus vite possible. Malheureusement pour elle, ramasser des courses de Noël étalés sur le trottoir prenait plus de temps que formuler une phrase. « Si j’avais su qu’un jour je marquerais une femme au point qu’elle change de trottoir en me voyant. » Il n’avait franchement pas de chance avec les rousses, entre January qui jouait les taupes sur son passé et elle, dont il ne savait même pas le nom, qui avait tout un tas d’idées préconçues sur lui et qui le voyait déjà l’assassiner sur place… « Vous en faites pas, je m’attaque pas aux rousses hystériques. » Il aurait pu attacher un tas d’autres adjectifs derrière ça, paranoïaques, hyperactives, gauches, lâches, sournoises. Elle semblait être tout ça à la fois, un furieux mélange pour une femme, mais il avait pourtant bien envie de la gluer un peu, histoire de voir jusqu’où ses préjugés à son sujet étaient capables d’aller.
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