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 Walking straight (Jolene)

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Casper I. Faust
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MessageSujet: Walking straight (Jolene)   Walking straight (Jolene) Icon_minitimeMer 21 Déc - 0:21

Il arrive, parfois, que je cause des réactions en chaîne aux aboutissements dangereux. En ce moment, par exemple, je suis en train de tenter de rattraper cette jeune femme avant qu’elle ne tombe par terre par ma faute. Comme d’habitude, je marchais en sens contraire du reste du monde et, franchement, je ne m’attendais pas à ce qu’une autre personne fasse comme moi. C’est pourquoi, concentré sur le rapport entre mes mains, je ne me suis pas déplacé – comme n’importe quelle personne saine d’esprit l’aurait fait – lorsqu’une jeune femme a presque trébuché sur moi, à ma gauche. Je surveillais, bien sûr, avec ma très efficace vision périphérique, les gens qui arrivaient de l’autre côté. Malheureusement, je n’ai pas pensé une seule seconde qu’une autre personne pourrait aller dans le même sens que moi. Du coup, je n’ai pas vraiment réagi de façon optimale. En fait, je me suis arrêté net, et maintenant, son café est tombé par terre et moi je me retrouve à faire l’impossible pour l’empêcher de subir le même sort. Je ne suis pas vraiment un modèle de coordination au niveau physique. Du coup, je fais la seule chose à laquelle je peux penser à ce moment précis, je me jette – littéralement – sur elle, de façon à ce que nous tombions tous les deux, moi en dessous. De cette façon, c’est moi qui amortirai le choc, sacrifice de soi et toute la compagnie. La chose se passe relativement bien. Je réussi à nous diriger, pendant la chute, dans un coin où il y a moins de passants, de façon à ce qu’ils ne nous marchent pas dessus. Après, il est vrai que j’ai affreusement mal aux côtes, mais ce n’est pas parce qu’elle est lourde, c’est un des désavantages de ma méthode un peu… grossière. J’ai carrément serré mes bras autour d’elle, de façon à la protéger le plus possible, et nous sommes dans une situation un peu bizarre. Alors, sortent de ma bouche les premiers mots auquel mon cerveau engourdi par la douleur peut penser : « Pardon. Je ne voulais pas que vous vous fassiez mal, c’est tout. Je suis gay ». C'est dit d'une traite, ma voix rauque habituelle amplifiée par la douleur sourde que je ressens dans mes cotes et le fait que j'ai le souffle coupé. C’est une façon intéressante d’introduire son orientation sexuelle à quelqu’un et j’éclate de rire malgré moi. Je ne voulais juste pas qu’elle croit que j’étais un vieux pervers ou quelque chose dans le même genre. Enfin, vous me suivez ! Je me redresse à demie, m’appuyant sur mes coudes, pour voir celle qui a eu la malchance de marcher dans le même sens que moi aujourd’hui. Elle est jolie, avec ses cheveux blonds et ses yeux noisettes. J’ajoute : « Je suis désolé », pour la forme.
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F. Jolene B.-Atwoodth
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MessageSujet: Re: Walking straight (Jolene)   Walking straight (Jolene) Icon_minitimeMer 21 Déc - 18:07

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Les temps sont durs. Pas durs pour mon entreprise, non... Pas du tout. Sur ce coup-là, ça va mieux que jamais. Je n'ai jamais connue de meilleures ventes qu'en ce moment. Les clientes viennent et repartent automatiquement avec un paquet, chose qui ne se produisait pas toujours à mes débuts. Je suis honorée de voir que les gens font confiance à ma marque de commerce et ça me rend considérablement fier de tout ce que j'ai accompli. Ce n'est pas pour m'en vanter, mais je connais peu de gens qui ont réussit à faire marcher une entreprise aussi bien que la mienne. À vingt-huit ans et seule, c'est quasiment un exploit. Cela dit, les temps sont durs au niveau de ma forme mentale. Bon... Je ne suis pas encore sur le point d'être incarcérée, mais si ça continue comme ça, je risque de passer plus de temps chez ma psychologue que sur mes croquis. Je ne suis pas folle. Je ne suis pas suicidaire ni dépressive. Je suis juste en manque d'amour. Célibataire endurcie depuis bien trop longtemps, qui commence à avoir des crises d'angoisses à l'idée de passer le cap des trente ans seule et sans enfant. Je ne comprends pas pourquoi les hommes ne sont pas capable de succomber à mon charme ? Après tout, je suis une belle femme, séduisante et très intelligente... Bon, c'est peut-être ça, le problème. Je suis peut-être trop intelligente et ça les effraie... Quoi qu'il en soit, j'ose espérer qu'un jour je trouverai chaussure à mon pied.

New York, artère principale. J'étais en retard. Très, très en retard. J'avais un meeting qui m'attendais, ce matin et comme une pauvre conne, au lieu de me préparer pour arriver à l'heure, je m'étais connectée sur ce site de rencontre et j'avais parlée pendant près d'une heure à Audric... Là, je devais courir en plein centre-ville histoire d'arriver dans les délais convenable qu'une femme d'affaire de mon genre pouvait se permettre. Café en main, essayant d'éviter les piétons, je me suis mise à courir, histoire de gagner quelques minutes de marche. Soudain, sans faire attention, j'heurta un homme. La chose qui se produit si souvent dans les rues bondées de cette grande ville. Sauf que ça ne finit pas comme d'habitude où on se lance un regard méprisant et on poursuit notre route avec l'air bête. Mon café se renversa par terre et en une fraction de seconde, je me retrouva coucher sur lui. Bouche-bée. Sans mot. Il me sourit, l'air sans doute un peu heureux de se retrouver sous une femme comme moi. – et à le voir, ça ne devait pas arriver très souvent. – Quand il finit par prendre la parole. « Pardon. Je ne voulais pas que vous vous fassiez mal, c’est tout. Je suis gay » Je ne pus m'empêcher de sourire, me relevant déjà. Il justifia son geste en m'indiquant son orientation sexuelle. Drôle de chose à faire, mais c'était quand même efficace puisque ça m'enlevait déjà tout doute de ses intentions qui auraient pu être douteuse. Je pris une grande inspiration, replaçant mes cheveux et mon manteau. J'aurais du repartir en courant vers mon lieu de travail, mais une certaine attirance m'empêchait de repartir. Après tout... Je pouvais bien arriver à l'heure que je veux à cette rencontre puisque c'est moi la patronne... Je lui tendis la main, signe de politesse généralement utilisé, en souriant. « Jolene. Je m'appelle Jolene... Et... Pas de problème, hein. C'était ça où on se faisait mal tous les deux ! »


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MessageSujet: Re: Walking straight (Jolene)   Walking straight (Jolene) Icon_minitimeJeu 22 Déc - 1:39

« Jolene. Je m'appelle Jolene... Et... Pas de problème, hein. C'était ça où on se faisait mal tous les deux ! » Je lui offre ma meilleure poignée de main. Pas que j’aie réellement pris le temps d’examiner les différents types de poignées de main, mais bref. Ma plus confidente et amicale, quelque chose comme ça. « Faust. Je veux dire Casper. Enfin, Casper Faust. » Je souris, moi aussi. J’ai pris la mauvaise habitude de me présenter par mon nom de famille à cause du FBI. Dans le milieu du crime, il suffit que je prononce ce nom pour qu’on me reconnaisse, qu’on m’identifie au Ghost et qu’on cesse de me traiter comme le moindre des civils. Cependant, en face d’une inconnue blonde et sympathique, au beau milieu d’une rue, ça n’a pas vraiment le même effet. Je souris encore davantage, m’amusant de ma propre maladresse. Normalement, je suis plus en contrôle de moi-même, mais cette jeune femme dégage une assurance qui me déstabilise un peu. Et puis je viens de me relever, ce n’est pas comme si j’étais en pleine possession de mes moyens. Je jette un regard au gobelet de café, un peu plus loin. Un homme marche dessus et pousse un juron : son soulier est complètement foutu. Je me retourne vers Jolene et mon sourire s’agrandit davantage. « Je vous dois un café », je dis, sans la quitter des yeux. C’est contre mon gré : je drague toujours les jolies demoiselles, et ce même si je viens de leur avouer à l’instant mon orientation sexuelle. Je le vois comme une partie de l’instinct hétérosexuel qui demeure vivant, quelque part dans mon esprit étrange. Bon… Dit comme ça, c’est juste bizarre. Enfin. Je baisse alors mon regard, peut-être un peu honteux de mon comportement irrationnel, et j’aperçois mon rapport. Je l’avais un peu oublié, avec toute cette action. Cependant, ce rapport est plutôt important. Ce n’est pas comme si je peux laisser n’importe qui tomber dessus. En plus, il concerne une affaire particulièrement violente, et je n’ai pas envie de causer des séquelles psychologiques à un passant innocent. Ah, aussi, je ne suis pas censé l’avoir sur moi. En théorie, ces choses-là ne doivent pas quitter le Bureau. Sans avertir, je me jette presque par terre, cueillant les précieuses feuilles de papier – heureusement que la secrétaire broche tout – et les glissant en lieu sûr dans la poche de ma veste en cuir, non sans bousculer quelques piétons au passage. En un instant, je suis de retour à ma place, en face de la blonde. Je suis à peu près certain, cependant, qu’elle a eu le temps d’apercevoir le logo du Bureau, mais bon, ce n’est pas comme si mon travail devait rester secret. Je ne suis pas un espion, après tout. Je lui adresse donc un nouveau sourire, d’excuse cette fois : « Pardon. C’est juste que mon patron m’aurait arraché la tête si je l’avais perdu. » C’est presque vrai, d’ailleurs. La dernière fois que j’ai perdu un rapport – finalement, je l’avais laissé dans ma salle de bain… ne me demandez pas pourquoi – Erik m’avait fait le plus long sermon de toute l’histoire de l’humanité et avait menacé de me donner un bureau plus petit. Je passe une main dans mes cheveux – en bataille comme à leur habitude – avec une certaine nervosité. Vraiment, cette demoiselle me fait tout un effet. Son attitude m’intrigue, il est plutôt rare qu’une personne aussi jeune dégage autant d’assurance.
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MessageSujet: Re: Walking straight (Jolene)   Walking straight (Jolene) Icon_minitimeJeu 22 Déc - 21:09

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Se jetant par terre, ramassant ses feuilles et se relevant comme s'il venait de cueillir une pierre précieuse. Il me regarda alors, plongeant ses grands yeux dans les miens en m'annonçant que s'il aurait perdu ces documents, son patron lui aurait arraché la tête. Je connais bien cette expression puisque je l'utilise régulièrement lorsque je parle à mes stylistes. J'aime bien leur dire que si elles ne font pas attention aux dessins, je leur arracherais un bras et je les battrais avec le bout qui saigne. Évidemment, je ne suis pas assez méchante et sadique pour faire quelque chose de la sorte, mais c'est une expression qui marche plutôt bien puisque je n'ai jamais eu de problème avec mes chères employées. « Ah. Vois-tu, moi on ne peut pas m'arracher la tête. Je suis ma propre patronne. » Dis-je, en riant. Je ne le disais pas vraiment pour me vanter, mais juste pour qu'il le sache. Après tout, j'aime bien être celle qui donne l'impression d'être en pleine possession de ses moyens. Mes yeux fixèrent ensuite le gobelet de café vide qui gisait sur le sol. Il était à peine commencé, en plus. « Vous me devez effectivement un café, Casper. » Sourire aux lèvres, sûre de moi. J'aime bien quand les hommes se propose pour me payer des cafés. Ça fait très snob, je sais, mais j'assume et je l'admets, au moins. Puis, ce n'est pas comme si Casper s'offrait pour m'en payer un pour aucune raison. Il m'avait percuté et il m'avait fait échapper mon breuvage par terre. C'était donc la moindre des choses qu'il m'en offre un nouveau. Mon portable se mit à vibrer alors dans le fond de ma poche. Je le pris entre mes doigts, prit un certain temps avant de comprendre qui est-ce qui m'appelait et finit par décrocher, faisant signe à Casper que toute mon attention se porterait à nouveau à lui dans une fraction de seconde. « Écoute, je vais arriver en retard, ok ? On reporte ça à... demain ? D'accord. Merci. » Je raccrocha, souriant à nouveau à l'homme face à moi. Il semblait un peu surpris de ce qui venait de se passer. Il ne devait pas avoir l'habitude de voir des gens comme moi très souvent... Je repensa à ces papiers qu'il avait repêché devant mes yeux. J'avais cru reconnaître le logo du FBI ou du moins, un logo très ressemblant. Peut-être n'était-ce que mon imagination, mais s'il faisait vraiment parti d'une association telle que le FBI, je me demande bien pourquoi. Sans vouloir être vexante, il semble être un peu à côté de la plaque. Cheveux en bataille, air un peu perdu, très farceur et un peu indélicat sur les bords. Étrange ? Oui... Je pris une grande inspiration, souriant toujours, mais perdant un peu patience. Je n'aimais pas être là, sur se trottoir, à me faire presque bousculer sans arrêt parce que les gens sont trop pressés pour regarder où ils vont. « Pouvez-vous me l'offrir maintenant ou vous êtes débordé ? » Peut-être qu'il avait ce fameux document ultra précieux à remettre à son chef dirigeant, qui sait.


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MessageSujet: Re: Walking straight (Jolene)   Walking straight (Jolene) Icon_minitimeJeu 22 Déc - 22:06

« Ah. Vois-tu, moi on ne peut pas m'arracher la tête. Je suis ma propre patronne. » Je laisse échapper un rire, à ces mots. « Moi, c’est tout comme, mon patron exauce tous mes caprices. » Je le dis en haussant les sourcils, mon ton se voulant amusé, même si l’affirmation n’est pas tout à fait fausse. J’ai conscience que j’ai un statut un peu unique, au Bureau. N’importe qui ne peut pas demander un congé au beau milieu de la semaine. Malgré ma demande, cependant, j’avais prévu travailler sur l’affaire, mieux installé qu’au bureau et loin de ma principale distraction : Matt Lawrence, mais ça, le patron n’en sait rien. Jolene vient de bouleverser mes plans. « Vous me devez effectivement un café, Casper. » Je veux lui répondre quelque chose d’amusant, mais je suis interrompu par la sonnerie de son téléphone. Elle décroche, me faisant signe que ce ne sera pas bien long, et je ne me gêne pas pour écouter sa conversation, sans me départir de mon sourire. Mon regard sur elle change à ce moment-là. Lorsqu’elle m’a dit qu’elle était sa propre patronne, j’avais pensé à une travailleuse autonome, quelque chose dans ce genre-là. Il semblerait cependant que la jeune blonde ait des employés et qu’elle ne se gêne pas pour retarder une réunion au lendemain, et ce, simplement parce qu’un étranger qui lui a rentré dedans lui offre maintenant un café. En vérité, je suis partagé entre l’admiration et la surprise. Si elle peut se permettre de remettre la rencontre au lendemain, c’est qu’elle a depuis longtemps passé le cap de l’insécurité. Elle a peut-être une entreprise qui marche bien. Je la détaille du regard pendant quelques secondes, me disant que je la verrais bien dans la mode. Elle a beaucoup de classe. « Pouvez-vous me l'offrir maintenant ou vous êtes débordé ? » Surpris par son impatience, je ne peux cependant pas empêcher un nouveau sourire de gagner mes lèvres. Définitivement, j’adore cette Jolene. On ne peut pas dire qu’elle ne sait pas ce qu’elle veut. Je m’incline à demie, joueur, avant de répondre. « Non, non. En fait, j’ai pris congé. Puis j’ai réalisé ce matin que je n’avais rien de mieux à faire que de travailler. C’était avant de m’endetter d’un café, bien sûr. » Je fais un signe de tête vers un petit café, un peu plus loin sur la rue, et marche dans sa direction, nous frayant un chemin dans la foule des passants. Au bout de quelques secondes d’une progression difficile, nous y sommes, et en un seul morceau. Je lui ouvre la porte comme un vrai gentleman et, quelques instants plus tard, nous sommes enfin installés, face à face, devant une petite table en bois. Je commande un café noir mais, pour l’accompagner, je demande une brioche de la pire espèce, presque entièrement recouverte de glaçage sucré. Je finis par retirer ma veste, non sans m’assurer que le rapport est encore à sa place dans ma poche. En dessous, je porte un t-shirt bleu-ciel que Matt qualifierait probablement d’affreux. Lorsque j’ouvre la bouche pour parler à nouveau, je peux encore goûter le sucre de la première bouchée prise dans la brioche sur mes lèvres : « Alors… Vous avez une entreprise ? »
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MessageSujet: Re: Walking straight (Jolene)   Walking straight (Jolene) Icon_minitimeVen 23 Déc - 1:09

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Une fois assise à la table de ce petit café auquel j'étais sans doute venu une bonne centaine de fois depuis que j'avais l'habitude d'être dans ce quartier de New York, je pris mon téléphone et le mit sur la table. Je ne faisais pas vraiment ça pour attirer les regards des gens ou encore pour laisser croire à Casper que je suis une femme très occupée, bien que ce soit un peu le cas. C'est juste que je suis un peu matérialiste et que je n'aime pas laisser ce petit bijou se trimballer dans le reste de mon immense sac à main. Je préfère l'avoir à porter de main et à la vue. Je pris une gorgée de mon moka, tout en regardant l'homme face à moi. Je ne pouvais pas m'empêcher de trouver le fait qu'il soit homosexuel bien dommage, parce qu'il a sensiblement toutes les qualités requises pour faire partie des mecs les plus désirables. Il a un très bon sens de l'humour, de ce que j'ai pu voir, en plus d'être un gentleman. Pour ce qui est du physique, c'est une toute autre histoire. Il manque peut-être un peu de goût, dû à ce chandail bleu-ciel qu'il afficha en enlevant son manteau, mais je suis sûre qu'il a bien du potentiel. Le genre de chose qu'une femme recherche, tout simplement... Malheureusement, on dirait que toutes les bonnes choses sont inatteignable dans ce bas monde. Je lui fis un sourire lorsqu'il me demanda si j'avais une entreprise. Logiquement, s'il était plus porté sur la mode et s'il aurait eu une femme dans sa vie, il aurait su qui je suis dès l'instant où nos yeux se seraient croisés. Cela dit, je ne peux pas le blâmer de son ignorance face à la mode. Ce sont rarement des hommes qui entrent dans la boutique et encore moins des homosexuels. « En fait, oui. Mais c'est bien plus qu'un commerce. Jole's, sur la 52ième. C'est une boutique de mode où l'ont vent mes créations. Bon... Pas que les miennes, mais presque seulement. » Dis-je, en hochant la tête. C'est vrai que je ne devais pas prendre tout le succès de l'entreprise sur mes épaules, mais c'est quand même moi qui a fondé cette compagnie et cette ligne de vêtement qui est maintenant très apprécié de bons nombres de New Yorkaises. Mes yeux dans les siens, je ne pus qu'être hypnotisé par ceux-ci. Magnifique, simplement. Je pris une grande gorgée de mon breuvage, reposant la tasse exactement à la même place d'où elle était, quelques secondes plus tôt. J'avais quelques fois la manie de la perfection. Les choses se devaient d'être exactement comme je le souhaite et à un niveau de perfection que seul Dieu peut atteindre. Je mets parfois la barre toujours trop haute, mais c'est en voulant atteindre inatteignable qu'on finit forcément par faire des choses extraordinaires. « Et toi ? Tu es pour le FBI, à ce que j'ai pu voir... »


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MessageSujet: Re: Walking straight (Jolene)   Walking straight (Jolene) Icon_minitimeSam 24 Déc - 3:28

« Jole’s », je répète, comme pour goûter la sonorité du mot. Ça me dit quelque chose. Je suis presque sûr que j’ai déjà entendu ce nom-là quelque part. « Je crois que ma sœur m’en a déjà parlé, en effet. » Je souris, avant d’ajouter : « Elle s’y connaît davantage en matière de vêtements que moi. » Je ne peux pas détourner mon regard de la jeune femme en face de moi. Elle est vraiment spéciale, charismatique. Je comprends facilement comment elle a pu créer sa propre entreprise, même aussi jeune. C’est comme si son assurance transpirait par les pores de sa peau. Je me fais la réflexion qu’elle devait être très populaire, plus jeune, à l’école. Il me semble que c’est le genre de personnes autour desquelles les gens aiment graviter. Elle ne doit pas avoir beaucoup de mal à se faire obéir par ses employés ou même, plus simplement, à obtenir tout ce qu’elle veut. Quoi qu’une telle force de caractère pourrait aussi faire fuir les hommes. Je ferme les yeux une fraction de seconde. Je dois absolument perdre cette habitude. C’est comme si je me sens obligé de faire le portrait psychologie de chacune des personnes que je rencontre. Lorsqu’elle me parle du FBI, mon sourire double de taille. Je jette un bref regard sur mon attirail. « Bon, j’avoue que je n’ai peut-être pas le… physique de l’emploi, mais c’est exact. Je suis... criminologue. » Je repense à l’affaire sur laquelle nous travaillons actuellement, moi et Matt, et je souris. Nous avons fait des pas de géants, ces derniers jours. Je ne sais pas exactement pourquoi, mais je ressens le besoin d’impressionner Jolene, de gagner son respect. Ce n’est pas vraiment mon genre, mais je la sens tellement… tellement fière, tellement forte. J’ai l’envie un peu étrange de me faire valoir à ses yeux. « C’est moi qui ai coincé l’éplucheur, l’année dernière. » Je me retiens de sourire. Les gens trouvent toujours ça un peu déplacé, lorsque j’ai une réaction de ce genre en parlant d’un tueur en série. Ils ne saisissent pas que je suis simplement fier d’avoir été plus fort que lui, d’avoir gagné. Je fais mon métier parce qu’il me passionne. J’ai un talent naturel pour les énigmes et, franchement, je ne me verrais pas faire autre chose. Sauver des innocents est également un bonus non-négligeable. J’ai choisi l’éplucheur parce que l’affaire a été extrêmement médiatisée. Le tueur avait été surnommé ainsi parce qu’il pelait – littéralement – la peau de ses victimes avant de les achever. L’affaire s’était terminée de façon plutôt spectaculaire lorsque j’avais réussi à le coincer avant qu’il ne s’attaque à la famille d’un policier. Je me souviens clairement avoir appelé Erik en plein milieu de la nuit, lui disant de dépêcher une équipe sur les lieux à 3h00 exactement. Les détails n’avaient pas tous été révélés au public, mais ils l’avaient échappé bel. Parce que mon patron a une confiance presqu’aveugle en mon sixième sens – et parce que j’avais bien calculé – nous avons pu sauver les innocents et coincer le tueur. D’une pierre deux coups. Je regarde la jeune femme et je me dis qu’elle ne me croira peut-être pas. J’ai toujours refusé de faire des entrevues. J’aime mon anonymat. Dans les journaux, on dit seulement que c’est le Ghost qui a trouvé la réponse, encore une fois. Mais bon, ce n’est pas non plus comme si j’étais une célébrité. Peut-être au Bureau et dans le milieu du crime, mais pas dans la vie de tous les jours. « Vous êtes plutôt jeune, pour gérer une telle entreprise. Vous devez être une femme particulièrement brillante. »
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MessageSujet: Re: Walking straight (Jolene)   Walking straight (Jolene) Icon_minitimeMar 27 Déc - 3:54

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Je ne pu m'empêcher de sourire lorsqu'il mentionna l'éplucheur. J'avais suivit toute cette histoire avec une présence d'esprit quasi surnaturelle, souhaitant juste que ce mec ne s'attaque pas aux miens et à moi. Je suis un peu paranoïaque sur les bords, je le reconnais. Je serais du genre à m’encabaner dans ma demeure à la veille du 21 décembre 2012 parce que j'aurais peur de mourir... Avec mon frère, quand ont étaient plus jeune, ont avaient prit l'habitude d'écouter des films d'horreur au moins une fois chaque semaine. On se tapait les classiques pour tomber ensuite dans le surnaturel et dans ces histoires à dormir debout. C'est peut-être pour ça qu'aujourd'hui je suis un peu méfiante face à toutes les choses qui pourraient se cacher dans New York. Je hocha la tête face à l'exploit de Casper. Que ce soit vrai ou pas, c'est son choix de me raconter une telle chose. Je ne serais pas du genre à me répandre en « bravo » et en « tu es notre hero », mais n'empêche qu'il a du courage d'être arrivé à coincer ce type. « Bravo ! » Petit sourire au coin des lèvres. Pas plus, pas moins. Comme je l'ai dit, cette confidence ne ferait pas de lui mon héros mondial. Je bus une gorgée de mon moka qui commençait à devenir tiède. Mes yeux plongés dans ceux de mon interlocuteur. « Vous êtes plutôt jeune, pour gérer une telle entreprise. Vous devez être une femme particulièrement brillante. » À cette remarque, je fis une légère moue. Comment pouvait-il se permettre de me juger en fonction de mon âge ? Devais-je prendre la chose de façon positive en me disant « oh, il semble me trouver jeune et attirante » ou alors le prendre comme une reproche ? C'est vrai que j'ai l'air bien jeune contrairement à la majorité des femmes qui sont dans l'industrie de la mode. Je n'ai pas les doigts ridés, je ne porte pas encore de lunette et je ne suis pas à deux doigts de faire une overdose de caféine. Néanmoins, je ne sais pas trop comment interpréter la chose. Je me redressa donc sur ma chaise, essayant d'avoir l'air sérieux, même si au fond je me moquais bien de ce qu'il pouvait réellement penser de moi. Qu'il me trouve trop jeune pour faire mon métier ou alors qu'il m'admire pour mon succès à mon jeune âge, c'était son choix à lui et ça ne changerait rien à ma vie. « Eh bien, j'ai terminé la face à vingt deux ans, je suis ensuite allée porter mes curriculums dans les grandes entreprises... J'avais déjà fait quelques stages à certaines places, alors ça m'offraient déjà de l'expérience. Après avoir passé un an aux côtés d'une certaine femme que je ne nommerai pas pour garder son anonymat, je décida, avec les économies que j'avais amasser et les fonds de pensions que mes parents m'avaient débloqués, d'ouvrir ma propre boutique et de travailler à mon compte. Ce ne fut pas bien long que j'eus plusieurs propositions d'investisseurs et Jole's ouvra donc en 2009. Le compte est bon : vingt-huit ans et propriétaire de sa compagnie et, par le fait même, créatrice d'une ligne. » Je fis un sourire, marquant la fin de mon discours. Waoh. J'avais vraiment perdue l'habitude de me présenter de la sorte. C'est rare, de nos jours, les gens qui ignorent qui je suis, mais je ne peux pas blâmer ce cher agent du FBI de ne pas me connaître, étant donné que je n'ai jamais trempé dans des affaires louches. En plus, il s'agit d'un homme... C'est donc évident qu'il ne soit jamais entré dans la boutique. Je repris une gorgée de mon breuvage, le reposant exactement là où il était avant que j'y touche. « Et toi ? Tu ne semble pas un peu trop... » Je pris une petite pause, cherchant mes mots. Je ne voulais pas dire « ridicule » ou encore « idiot », mais je dois admettre que le fait de savoir cet homme dans une organisation telle que le FBI me fait un peu étrange. Il m'avait entrainé dans une chute, se mettant sous moi pour que je n'ai pas mal. C'est une situation un peu cocasse qui ne se serait peut-être pas produite avec un autre agent. Je repris donc la parole, essayant du mieux que je peux pour lui faire comprendre mon point de vue. « Vous semblez un peu maladroit et... mal organisé... »


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MessageSujet: Re: Walking straight (Jolene)   Walking straight (Jolene) Icon_minitimeVen 30 Déc - 19:07

Je l’écoute avec attention. C’est fou comme certaines personnes peuvent être ambitieuses, soucieuses de réussir. Je souris au souvenir de ce que je faisais, avant d’être engagé par le FBI. Je n’avais jamais poursuivi d’études supérieures, ma mère nous avait laissé peu d’argent, à Ophelia et à moi, et le peu que je gagnais je l’investissais dans la musique. Je voulais que ma petite sœur puisse réaliser son rêve. Je dépensais mes économies dans des costumes, simplement pour ne pas l’embarrasser à ses récitals. Nous vivions dans un appartement miteux, mais possédions un piano haute gamme. Je faisais plusieurs petits boulots en même temps, ne m’arrêtant que pour assister à telle ou telle remise de prix, lorsque ma petite sœur, une fois de plus, réussissait au-delà de mes attentes. Je vivais au travers elle, sans rien qui soit vraiment à moi. Puis j’avais résolu le mystère. Je suivais l’affaire dans les journaux et la solution s’était imposée à moi. J’avais trouvé la réponse, je l’avais donnée, on m’avait arrêté, interrogé, relâché, puis engagé. Tout s’était déroulé très vite. Après ça, le FBI était devenu ma nouvelle raison d’exister. Trouver la solution était la motivation qui manquait à mon existence. J’ai fini par me rendre indispensable et, maintenant, je peux faire à peu près ce que je veux. Le titre de collaborateur spécial n’existait pas. On l’a inventé pour moi. Sans ce concours de circonstances, je n’aurais probablement jamais rien fait d’extraordinaire. Je serais resté Casper, le grand frère d’Ophelia Faust, qui a tout sacrifié pour que sa petite sœur réussisse. Les gens comme Jolene sont différents. Ils sont nés pour réussir. Ils n’ont pas besoin de feindre la confiance en soi, de jouer un rôle pour intimider leurs pairs. Ils sont naturellement confiants, fiers, charismatiques. J’aime rencontrer des gens comme ça. « Et toi ? Tu ne sembles pas un peu trop... Vous semblez maladroit et… mal organisé… » J’éclate de rire à sa tentative de faire preuve de tact. En d’autres mots, j’ai l’air de tout sauf de quelqu’un qui travaille pour le FBI. Il me faut quelques secondes pour arrêter de rire, et le sourire qui s’est accroché à mes lèvres refuse de disparaître par la suite. « C’est vrai. Disons que je ne suis pas… Un agent conventionnel. » Je la regarde et, encore une fois, quelque chose me force à en dire plus. Ce sont peut-être ses yeux, qui donnent l’impression qu’elle nous fait un honneur en les posant sur nous. Ou alors la façon dont elle a posé la question. Avec la politesse de ceux qui n’ont pas l’habitude d’avoir à être polis, pas avec un homme comme moi, pas tellement bien habillé, qui vient de la bousculer en pleine rue. Je hausse les épaules avant de me remettre à parler, pris cette fois d’une gêne, d’une modestie que je ne me connais pas. « J’ai un talent particulier pour chasser les tueurs. Par hasard, j’ai résolu une affaire en lisant le journal. Je n’ai jamais vraiment étudié dans le domaine de la criminologie. Au début, ils ont cru que j’étais un complice ou quelque chose comme ça. J’avais tout déduis mais, pour eux, c’était impossible que j’en sache autant. Finalement, ils m’ont engagé. » Je suis fier de mon poste au Bureau, fier d’avoir accompli quelque chose que nul avant moi n’a su faire. Cependant, je n’arrive pas à afficher un sourire suffisant devant la jolie blonde. Quelque part au fond de moi, je sais qu’elle lirait en moi, qu’elle ne me prendrait pas au sérieux : elle est probablement plus douée que moi à ce jeu, et le fait qu’elle ait été aussi… compréhensive, avec moi, jusqu’ici m’impose un certain respect. « Je déteste porter l’uniforme. C’est inconfortable et je hais les cravates. Et puis, pour être franc, je me sens toujours un peu ridicule lorsque je dois acheter ce genre de vêtements. Je n’ai aucun critère en matière de mode. D'où l'allure peu... conventionnelle. »
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MessageSujet: Re: Walking straight (Jolene)   Walking straight (Jolene) Icon_minitimeSam 31 Déc - 2:18

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Je pris une grande gorgée de mon café, attentive à ce qu'il disait. Bon... Je n'étais pas aussi attentive que s'il me parlerait de couture, de motifs et de texture, mais encore a-t-il su capter mon attention en me parlant de l'éplucheur, quelques minutes plus tôt. Puis, si j'avais vraiment voulu ne pas être là, à boire un café auprès de lui, j'aurais simplement demandé à ce qu'il m'offre un café à apporter et nos chemins se seraient séparés. C'est peut-être parce que je n'ai pas l'habitude de côtoyer ce genre de personne que là, maintenant, je ressens un intérêt assez grandissant à apprendre à le connaître un peu mieux. Après tout, ce n'était pas si déplaisant : on parlait de nos vies respectives et ça me permettait de me rendre compte que ce n'est pas tout le monde qui a pu avoir la vie facile. Je devrais me compter chanceuse, mais au lieu de ça je me dis que si c'était arrivé à moi c'est sûrement parce que je le méritais plus que les autres. Odieuse ? Je sais... Au moins, il s'était mit à rire lorsque je l'avais insulté en pointant du doigt sa maladresse et son organisation défaillante. C'est un signe qu'il a le sens de l'humour : chose que mon, en revanche, je n'ai pas assez développé lorsque j'étais au lycée. Puis je devais l'admettre, il était quand même assez étonnant. Jamais je n'aurais cru qu'un type comme lui serait capable de démystifier l'histoire de l'éplucheur, comme ça, sans réellement chercher à le faire. C'est une bonne qualité, ça. Je hocha la tête, en signe d'approbation face à ce qu'il venait de dire. Je n'étais quand même pas pour lui dire « Ah, wow ! Tu es tellement génial ! ». On ne me soutire pas des compliments aussi facilement... Je me contenta alors d'un petit mot. Un seul. Qui veut quand même tout dire, sans être vraiment très précis. « Wow ! » Je l'avais dit avec une certaine intonation, ce qui marquait assez bien ma surprise et mon admiration, aussi fine soit-elle. Il enchaîna ensuite avec sa tenue vestimentaire. « Je déteste porter l’uniforme. C’est inconfortable et je hais les cravates. Et puis, pour être franc, je me sens toujours un peu ridicule lorsque je dois acheter ce genre de vêtements. Je n’ai aucun critère en matière de mode. D'où l'allure peu... conventionnelle. » Alors là, je ne pus retenir un rire de sortir hors de moi. Je dois admettre que si j'étais un homme, je ne porterais pas la cravate. J'opterais pour un col laissant voir assez de peau et quelques accessoires comme un bracelet, une montre et un petit veston, pour rehausser le tout. Seulement... Ce n'est pas l'uniforme typique des agents. J'eus soudainement une pensée pour les Warblers de Glee qui eux, justement, doivent danser avec leurs vestons et leurs cravates. Ils sont sexy, c'est évident, mais je ne sais pas comment ils font ! Pauvres acteurs, à croire qu'on peut tout leur faire faire comme de vraies marionnettes... « Si tu as des difficultés à trouver le parfait habit, fait-moi signe la prochaine fois. Je saurai t'aider. Puis, si tu ne trouves rien, on pourra te créer quelque chose, mon équipe et moi. » Je ne lui offrais pas seulement mes services pour le faire sentir encore plus minable dans la société, mais bien juste parce que ça me tentait. Jole's est une compagnie qui s'occupe spécialement des besoins de la gente féminine, mais quelques fois il nous arrive de faire des morceaux spéciaux pour les hommes de nos clientes préférées. C'était à Casper de prendre mon offre en considération ou non. Après tout, moi ça ne changera pas grand chose à ma vie...


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MessageSujet: Re: Walking straight (Jolene)   Walking straight (Jolene) Icon_minitimeSam 14 Jan - 22:30

Je prends une gorgé de mon café et sort un bonbon rouge cerise de ma poche. Je le déballe, laissant le papier sur la table et glissant le sucrerie dans ma bouche un peu distraitement, mon attention centrée sur les paroles de la blonde en face de moi. « Si tu as des difficultés à trouver le parfait habit, fait-moi signe la prochaine fois. Je saurai t'aider. Puis, si tu ne trouves rien, on pourra te créer quelque chose, mon équipe et moi. » J’hésite un moment. D’un côté, c’est peut-être un peu gênant de devoir compter sur quelqu’un d’autre pour s’habiller convenablement. D’un autre, rien que d’imaginer la tête d’Erik si je me pointais au boulot vêtu convenablement me donne envie d’éclater de rire. Et c’est sans compter sur le reste de mes collègues de travail… Et Ophelia, qui adorerait me voir venir convenablement habillé à son prochain récital… Et Matt, bien sûr. Je me demande comment il réagirait. Il verrait probablement la chose comme une autre de mes excentricités. Finalement, je décide que les points positifs l’emportent largement sur les points négatifs. Je lève la tête vers Jolene, un sourire amusé aux lèvres. Mon bonbon a eu le temps de fondre complètement dans ma bouche lorsque je reparle. « Tu me le proposes par politesse ou c’est une véritable offre ? » Je demande directement, sans passer par mille chemins. Après tout, il est vrai qu’elle aurait pu lancer la proposition en l’air, comme ça, sans vraiment vouloir prendre un engagement, juste pour alimenter la conversation. Je me doute bien que ce n’est pas le genre de la jeune femme en face de moi, mais je demande quand même, juste au cas où. Je n’ai pas vraiment envie d’être un fardeau. Un défi, peut-être, mais pas une corvée. Et puis, si elle a vraiment fait la proposition juste pour la forme, je sais que, en lui posant directement la question comme ça, elle n’hésitera pas à me le dire. « Parce que, si c’est une proposition sérieuse, je ne serais pas contre… En fait, j’adorerais. » Je me tais encore quelques instants, réfléchissant un peu à la chose. L’affaire sur laquelle je travaille avec Matt sera bientôt terminée, je pourrai donc prendre plusieurs jours de congés. J’aurai forcément un peu de temps à dédier aux vêtements. Et puis l’argent n’est pas un problème, je crois bien qu’avec tout ce que j’ai économisé je pourrais m’acheter une maison de deux étages en plein centre-ville de New York. Je décide de faire part de cela à mon interlocutrice. Je ne veux pas non plus qu’elle me fasse un prix ou quoi que ce soit. Je ne suis pas mal habillé par manque d’argent, simplement par manque de classe. « L’argent n’est pas un problème, bien sûr. Le FBI me paie bien. Et puis je crois que ça pourrait être une expérience amusante… Peut-être que tu arriveras à faire de Casper Faust quelqu’un de classe. » L’idée me fait sourire et j’essaie de m’imaginer avec plus de classe. La chose est difficile parce que, comme je l’ai déjà expliqué, je ne m’y connais pas du tout en matière de mode et je suis à peu près certain que ma vision du mot « classe » est très loin de celle qu’en a Jolene. Je relève les yeux vers elle avec une certaine appréhension. Je me surprends à avoir très envie qu’elle me dise qu’elle est d’accord. Il y a quelque chose de séduisant dans le fait d’être bien habillé. Ophelia dirait probablement que c’est la partie homosexuelle en moi qui veut se faire entendre. Je souris encore davantage rien qu’à y penser.
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MessageSujet: Re: Walking straight (Jolene)   Walking straight (Jolene) Icon_minitimeSam 28 Jan - 0:35

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Nouvelle gorgée de café, yeux toujours rivés sur Casper. Je n'étais pas en train de l'analyser ou en train de lui faire passer un test que seul moi connait. C'était un peu plus profond que ça. Pour une fois, je sentais que je commençais réellement à « bien m'entendre » avec quelqu'un. Bon... Vous devez comprendre que je suis une femme un peu difficile à cerner. À première vue, je semble froide, sèche et stricte, mais au fond je sais être bien plus que ça. Je suis généreuse, attentionnée et dévouée. Trop peu de gens s'en rendent compte et je pense que c'est ce qui me fait abandonner cette partie de moi-même. En ce moment et depuis le début de cette rencontre inattendue, j'agis avec cet homme comme j'agirais avec un de mes clients. Je le prend de haut, montrant clairement qui est en position de supériorité. C'est une manie, chez moi. Un tic incontrôlable que j'ai depuis quelque temps, maintenant. Ce n'est pas comme si je n'avais pas essayé de m'en débarrasser, mais c'est ce genre de truc qui persiste et qui fera sans doute partie de nous tout notre vie. Du peu que je sais de lui, Casper semble être un bon mec, quelqu'un de bien et avec un métier très, très important pour notre société. Je pense donc que c'est le moment où je peux laisser tomber la carcasse et devenir un peu plus humaine avec lui. Je lui avais proposer, en l'air, mon aide pour sa tenue vestimentaire. Au départ, je n'avais pas pensé qu'il pourrait réellement être intéressé par l'offre, mais lorsqu'il me mentionna qu'il serait vraiment partant, je ne pus m'empêcher de sourire et cette fois de façon très franche et très terre à terre. Je serais plus que ravie de pouvoir l'aider, en fin de compte. « L’argent n’est pas un problème, bien sûr. Le FBI me paie bien. Et puis je crois que ça pourrait être une expérience amusante… Peut-être que tu arriveras à faire de Casper Faust quelqu’un de classe. » À ces mots, je ne pus m'empêcher de rajouter un petit rire qui sortit sans même que j'ai pu le contrôler. Je repensa à la bousculade de tout à l'heure et j'esseya de m'imaginer l'homme d'il y a quelques minutes en habit veston-cravate. I-ni-ma-gi-na-ble ! Ce n'est pas de la méchanceté, mais seulement une constatation : si un jour ce type devenait l'homme classe et imposant qu'on imagine en pensant aux autres agents du FBI, je pense que tous tourneraient la tête en se disant « pas possible ! » Je déposa mon gobelet de café presque vide sur la table et fit mine de réfléchir pendant au moins dix secondes. « L'offre est sérieuse. » Je pris une pause, souriant. J'aimais faire des longueurs lorsque je parle. Ça m'assure d'avoir l'entière attention des gens avec qui je suis en présence. Truc comme ça, appris dans la foulée. « Puis... Pour ce qui est de la classe... On ne peut quand même pas faire de miracle, mais on va essayer ! » dis-je, simplement. Au départ ça se voulait être une plaisanterie, mais mon sourire et mon air moqueur prit un temps à s'installer sur mon visage. Ce fut comme une blague au ralenti, mais je suis certaine qu'il en saisit l'essentiel. « Faudra se trouver un moment libre en commun. » ajoutais-je, comme ça. Si l'offre lui plaisait vraiment, ça me ferait plaisir de l'aider pour vrai, mais encore faut-il que nous trouvions le bon moment.


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