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  A chaque jour suffit sa peine, à chaque être sa famille. | Cas'

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MessageSujet: A chaque jour suffit sa peine, à chaque être sa famille. | Cas'    A chaque jour suffit sa peine, à chaque être sa famille. | Cas' Icon_minitimeSam 24 Déc - 0:01


Casper & Ophelia

Une nouvelle journée sur la magnifique ville de New York, je suis de bonne humeur, je suis heureuse parce qu’aujourd’hui j’ai un rendez-vous avec un homme terriblement sympathique et sexy. Je sais bien ce que l’on peut penser mais je ne suis pas un accro aux hommes j’aimerais seulement passer un petit bout de ma vie avec quelqu’un. Quelqu’un qui m’aimera vraiment. Quelqu’un qui me rendra heureuse, pour de bon. J’avais trente ans, je voulais une vie normale comme celles de mes amies, celles qui sont mariées et qui ont des enfants. La vie n’a pas voulu m’offrir un enfant il fallait que je vive avec de l’amour à revendre mais je n’avais personne à qui l’offrir. Il y avait mon frère bien sûr mais mon frère c’était différent, il était de ma famille et depuis qu’il s’amusait clairement à détruire mes débuts de relation amoureuse j’avais envie de le tuer. Néanmoins aujourd’hui était un jour différent, John allait venir me chercher ce soir et nous allions passer une agréable soirée, nous irions diner avant de prendre un verre dans un bar puis pourquoi pas aller dans mon appartement pour une fin de soirée tranquille entre deux adultes consentant ? John est tout à fait mon style d’homme, il est charismatique, charmant, plus vieux que moi de cinq petites années et il est peintre. J’aimais la peinture et c’est d’ailleurs dans une galerie que je l’ai rencontré. Rencontre étrange jonché d’idiotie et de quelques rires. Nous nous sommes vus plusieurs fois avant qu’il ne m’embrasse la veille au soir. C’est bien pour cela que j’étais bien ce matin, je me sentais bien et je savais que je serais sur ce petit nuage toute la journée jusqu’à la fin de ma soirée. Si Casper ne faisait pas des siennes ça irait parfaitement bien. La matinée est passée tranquillement. J’ai fait un peu de musique, enfin un petit peu c’était exagéré puisque j’avais passé toute la journée sur mon piano sans regarder l’heure défilé s’affolant totalement. Je savais que je devais me préparé pour mon diner, mon cavalier viendra me chercher à dix-neuf heures et je devais être prête pour lui. Cherchant comment m’habiller je m’arrête sur une jolie robe noir, plutôt sexy sans être provocante, je prends une douche, je mets un temps infini à choisir mes chaussures allant avec cette robe, je me suis maquillais normalement avant de finir en me coiffant.

Dix-neuf heures. John ne devrait pas tarder. J’attendais le jeune homme en me détendant au-dessus de mon piano, ça m’évitais d’être horriblement inquiète, à chaque rendez-vous j’avais l’impression de réapprendre à vivre, j’avais l’impression d’avoir quinze ans à nouveau. Une cigarette. Puis deux. Puis trois. Toujours personne. La fatigue se fait ressentir. La lassitude encore plus, je regardais l’heure il était déjà vingt heure trente. Une heure et demie de retard ce n’était pas possible qu’il mette autant de temps pour relier son boulot à chez lui puis venir me chercher. Il me posait un lapin je le savais parfaitement bien. Vingt et une heure le téléphone de mon appartement sonne, je me lève et avant que je ne décroche le répondeur se lance. « Ophélia c’est John, je voulais te dire que… nous deux ça va pas être possible. Tu m’excuses hein mais je m’en suis rendu compte aujourd’hui. Nous sommes trop différent l’un de l’autre. Je te souhaite beaucoup de bonheur en tout cas. » Beaucoup de bonheur ? Il se foutait de moi celui-là ce n’était pas possible autrement. Resserrant ma mâchoire j’ai pris ma veste et je suis partie directement chez mon cher frère qui devait être dans le coup. Furieuse j’ai frappé à sa porte en plein cœur de Manhattan. « Faust ouvre la porte !! » Hum quand je hurle derrière sa porte son nom de famille alors qu’on a le même c’est qu’il risque de souffrir le martyre. La porte s’ouvre délicatement devant mon visage furibond. Je suis rentrée en furie dans l’appartement ne lui laissant pas le temps de me dire quoi que ce soit ou d’essayer de me faire croire quelque chose de faux. « Tu te fou de moi ?? Qu’est-ce que tu es allé dire à John pour qu’il me pose un lapin ? Et me fait pas ton regard d’innocent hier il m’embrassait et aujourd’hui il me souhaite du bonheur avec un autre alors tu es passais par là c’est obligatoire ! » Je soupirais longuement, remettant mes cheveux en place alors que je n’avais pas quitté mon frère des yeux. Ces yeux avaient un peu trop tendance à me faire flancher et c’était le problème. J’aimais mon frère mais je ne pouvais pas vivre seulement pour lui. J’avais besoin de ma vie. « Tu sais que tu me fatigues Cas’… » De nouveau je soupirais, c’était mon grand frère quand même, j’ai levé les yeux au ciel avant de m’approcher et de penser ses joues comme si j’étais une vieille tante. « Tu m’as sur le dos toute la soirée maintenant mon petit Caspichou. » Il détestait ce surnom et je l’utilisais quand je voulais me venger. C’est d’ailleurs avec un sourire taquin que je relâche sa joue. Je n’allais pas être un cadeau ce soir ça c’était plus que sûr, il pouvait remballer ce qu’il compter faire parce que je ne partirais pas. C’est d’ailleurs pour lui prouver mes dires que j’enlève enfin mon manteau me laissant donc dans ma robe qui était censé être pour mon compagnon de la soirée.
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MessageSujet: Re: A chaque jour suffit sa peine, à chaque être sa famille. | Cas'    A chaque jour suffit sa peine, à chaque être sa famille. | Cas' Icon_minitimeSam 24 Déc - 2:44

Je me laisse tomber sur le sofa, un sourire grand comme le monde collé à mes lèvres. Ce John n’était pas assez bien pour elle. Pour preuve, il a pris peur après seulement trois ou quatre questions. Bon, il faut dire que j’ai laissé entendre que je travaille pour le FBI et que je suis armé – ce qui est faux, enfin, pour l’arme au moins –, ça a probablement joué en ma faveur. Ophelia va me tuer. J’aime ma sœur. Je sais qu’elle est maintenant une femme. Je le vois bien. Elle est de plus en plus belle, de plus en plus assurée : resplendissante. Seulement, on lui a brisé le cœur une fois, et je ne compte pas laisser qui que ce soit recommencer. Ainsi, depuis plusieurs années maintenant, je m’emploi à interroger de façon tout à fait adéquate et justifiée ses prétendants, question de m’assurer qu’ils prendront soin d’elle; je suis un grand frère qui prend son rôle très au sérieux. Jusqu’ici, aucun ne s’est battu pour elle, aucun ne m’a défié. Je suis peut-être un peu dur, mais je veux quelqu’un qui tienne vraiment à elle, quelqu’un qui ne la laissera pas tomber, grand frère protecteur ou pas. Malheureusement, il semblerait qu’Ophélie n’apprécie pas toujours l’attention que je lui porte. C’est plus fort que moi, je ne peux pas m’en empêcher. Maintenant, j’ai fait fuir le prof de musique et je m’attends à entendre des coups contre la porte de mon appartement d’une minute à l’autre. Avant que cela se produise, je profite de mon bonheur. À force, c’est devenu un vrai petit plaisir, de jouer le grand frère effrayant. Je crois que je le fais aussi en partie parce que ça booste mon ego. Après, j’ai l’impression d’avoir bien agi… Jusqu’à ce que ma sœur se pointe et qu’elle me fasse presque sentir coupable, avec ses yeux à couper le souffle, sa colère puis son pardon silencieux. Parce qu’elle ne peut pas m’en vouloir, elle m’aime trop. Parfois, pendant une fraction de seconde, j’ai l’impression d’abuser de l’affection qu’elle me porte. Je me dis qu’à un moment ou un autre elle va exploser parce que je l’étouffe trop puis qu’elle va partir. Cette pensée est cependant éphémère et disparaît dès que je repense à ce jour où elle est venue me voir au Bureau, en larmes, après que cet enfoiré l’ait laissée tomber. Il avait passé le test, celui-là. Il avait survécu à mon harcèlement des premiers jours. Je croyais que c’était un homme bien. Visiblement, je m’étais trompé.

Le sourire sur mes lèvres fond lorsque j’entends des coups contre la porte – rouge – de mon énorme appartement. Je me lève, marchant lentement jusqu’à celle-ci. J’entends ma sœur crier derrière et je ne peux réprimer un nouveau sourire. J’attends d’avoir pu faire disparaître celui-ci avant d’ouvrir, je ne voudrais pas qu’elle m’arrache la tête… Je la regarde silencieusement. Elle est jolie, Ophelia, quand elle est en colère. Personnellement, je me laisse rarement gagner par ce sentiment mais, lorsque ça se produit, j’ai conscience que je dois atrocement lui ressembler. Nous avons un peu la même gestuelle. La principale différence étant que moi je cherche toujours à créer un contact visuel avec la personne que j’engueule alors qu’elle évite le mien. Je la connais bien cependant, et je crois qu’elle le fait parce qu’elle sait qu’elle craquera devant l’air piteux que j’affiche. Le pire, c’est que je n’ai même pas besoin d’acter. Lorsqu’elle m’en veut, je ne peux pas m’empêcher de regretter, au moins à demi, mes actes, mêmes s’ils sont justifiés et que, au fond, si j’avais à le faire je recommencerais. « Tu m’as sur le dos toute la soirée maintenant mon petit Caspichou. » Je lui lance un regard noir à l’usage de ce surnom, me répétant qu’il ne faut jamais – JAMAIS – que mon co-équipier l’entende m’appeler comme ça. Je suis certain que Matt se ferait une joie de l’utiliser, ce surnom débile. Je secoue la tête, comme pour chasser l’homme de mes pensées, aidé par la désagréable sensation de pincement sur ma joue. Je finis par sourire à ma sœur. Elle n’est plus vraiment en colère. Je crois que ça l’énerve un peu, de ne pas réussir à se fâcher contre moi. Je marche vers la cuisine et lui demande, sans me retourner : « Tu veux quelque chose à boire ? ». Sans attendre sa réponse, j’ouvre la porte du réfrigérateur et reviens avec deux bières. Je lui lance la sienne – pas de panique, je sais qu’elle va l’attraper – et me laisse tomber une nouvelle fois sur mon bien-aimé sofa – la plupart des gens le trouvent affreux parce qu’il est turquoise, je l’aime pour la même raison – sans lui proposer de faire la même chose. Ophelia n’a aucune gêne avec moi, ce n’est pas comme si elle avait besoin de ma permission. En fait, mon appartement est probablement autant le sien que le mien. Elle vient souvent chez moi et il y a toujours de la malbouffe pour elle quelque part et ce même si je préfère manger de façon plus saine. Nous restons pendant quelques minutes dans un silence confortable, puis je parle. « Je crois que je suis amoureux. » C’est dit simplement, et j’ai l’impression qu’un poids énorme est soustrait à ma poitrine. C’est la première fois que j’exprime l’idée à haute voix. C’est vrai. Je crois que je suis amoureux. Je suis complètement obsédé par un homme 100% hétéro avec qui je n’ai pas grand-chose en commun. Je passe mes journées à lancer des piques à l’homme en question et à tenter de faire de son existence un enfer, et ce depuis plusieurs semaines. Il est plus que temps que je révèle la chose à ma principale confidente. Pourtant, je suis nerveux, et je sais qu’Ophélie doit s’en apercevoir. Je n’ai pas eu de relation sérieuse depuis des années. Je ne sais même pas si je suis déjà tombé amoureux. Je plonge la main dans ma poche et en ressort un bonbon : rien de mieux que le sucre pour tuer le stress.
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MessageSujet: Re: A chaque jour suffit sa peine, à chaque être sa famille. | Cas'    A chaque jour suffit sa peine, à chaque être sa famille. | Cas' Icon_minitimeSam 24 Déc - 11:26


Casper & Ophelia


Je ne pouvais pas en vouloir à mon frère très longtemps et il le savait en plus de ça, je crois que c’est ce qui m’agaçais le plus. Ne pas être capable de lui en vouloir plus de trois secondes. Dès que mes yeux se posaient dans les siens il arrivait à me faire flancher. Il devait pourtant comprendre que malgré mon amour pour lui je devais faire ma vie moi aussi. Je pouvais comprendre qu’il faisait cela pour moi mais je devais faire mes erreurs, avoir mal pour grandir normalement. Je ne peux pas vivre toute ma vie dans un cocon doré qu’il m’aura tissé pour ne pas que je souffre. Même si me voir malheureuse devait le rendre lui aussi malheureux. « Tu veux quelque chose à boire ? ». Levant les yeux au ciel, je soupire avant d’hoché la tête, il est allé au frigo prendre une bière et m’en envoyée une que j’ai rattrapé bien entendu. Une fois cela fait je me suis déplacé et je me suis laissé choir sur le canapé turquoise de mon frèrot. Ouvrant ma bière je laissais le silence envahir la pièce avant qu’il ne le brise. « Je crois que je suis amoureux. » J’ai failli m’étouffé avec ma bière, quand il m’a dit cela, reprenant légèrement contenance j’ai tourné la tête vers lui avant de pouffé de rire, je ne me moquais pas c’était pour moi inconcevable c’est tout. Casper ne tombait pas amoureux et surtout ne me le disait pas. Je crois que je ne l’ai jamais entendu dire ses mots. Bien sûr entre nous on se dit je t’aime mais c’est différent quand c’est entre frère et sœur. Là c’était un inconnu dans l’équation, une personne pour qui il avait de réel sentiment. « Tu déconnes ? » Au vue de son visage et de sa soudaine nervosité il ne plaisanter pas. De toute évidence ça le tracassé et je ne saurais dire pourquoi. Lorsqu’il a sorti un bonbon de sa poche j’ai compris qu’un truc clochait, cet accro au sucre prenait sa dose de drogue quand il se sentait stresser ce qui devait être le cas après cet aveu. Je me sentais idiote d’avoir pu croire qu’il pouvait plaisanter avec ça. Mon sourire disparu pour faire place à un ton plus sérieux. « Ah… Non tu ne déconnes pas. Qu’est ce qu’il te tracasse autant ? Ce n’est pas si mal d’être amoureux tu sais. » Oh oui vraiment très convainquant comme histoire. La première et surement la seule fois où j’ai réellement aimé quelqu’un j’ai eu le cœur si brisé que j’ai cru ne jamais pouvoir me relevé, ne jamais plus pouvoir respirer normalement. J’ai été tellement anéanti que j’ai dû rester des jours entiers chez Casper pour ne pas sombrer. J’étais un véritable zombie, je n’avais plus gout à rien à part la musique bien sûr. Ma seule échappatoire. Je repense à Mick et je sens encore mon cœur blessé saigné alors je préfère retourner la tête vers mon frère avant de me blottir dans ses bras comme j’ai l’habitude de le faire. La colère que j’avais ressenti quelques minutes auparavant avait disparue, il m’exaspéré mais c’était mon grand frère et il était ma seule famille, je n’avais plus que lui, je ne pouvais pas le voir partir de ma vie, je ne le supporterais pas. Tout comme je ne supporterais pas que celui-ci souffre, je détruirais quiconque venait à lui faire du mal. « Tu sais que qui que tu choisisses je serais toujours présente pour toi hein ça ne changera rien. » Je serais toujours là pour lui remonter le moral ou pour lui taper sur les nerfs, je serais toujours présente dans sa vie même si la personne qu’il aime me tape sur les nerfs. Je déposais mes lèvres rougis par mon maquillage sur sa joue avant de me retirer de ses bras et de prendre une nouvelle gorgée de ma bière, me relevant totalement du canapé j’ai pris possession des lieux comme j’en avais l’habitude. Cherchant de quoi grignoter j’étais affamée comme d’habitude. J’ai attrapé un paquet de chips qu’il avait surement dû acheter pour moi avant de revenir dans le salon. C’est fou ce que je pouvais ingurgiter. Je suis revenue près de mon frère, j’ai ouvert la fenêtre et je me suis accoudé à celle-ci afin de fumer une cigarette. « Heps pas de contestation je suis à la fenêtre… » C’est ça d’être sa sœur je savais ce qu’il dirait ou ferait avant même de le faire. « Parle moi plutôt de celui que tu aimes. Qui a bien pu toucher ton cœur ? » Je tourne la tête vers lui alors que j’apporte le poison qui me tuera surement à mes lèvres.
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MessageSujet: Re: A chaque jour suffit sa peine, à chaque être sa famille. | Cas'    A chaque jour suffit sa peine, à chaque être sa famille. | Cas' Icon_minitimeDim 25 Déc - 0:32

Lorsqu’elle me demande si je déconne, j’ai envie de rire, mais j’échoue lamentablement. C’est plutôt étrange parce que, habituellement, je ne peux pas résister au rire de ma sœur. Il est contagieux. Cependant, le fait est que ce n’est pas une blague et la chose me bouffe de l’intérieur depuis plusieurs semaines maintenant. Évidemment, Ophelia le lit immédiatement sur mon visage et elle réussit à m’arracher un sourire lorsqu’elle tente de me convaincre que ma situation n’est pas si terrible. Je sais bien que ma sœur est la première à avoir souffert à cause d’une relation amoureuse et je suis touché qu’elle tente quand même de me rassurer. Ça ne se produit pas souvent, mais, parfois, les rôles s’inversent, et j’ai l’impression qu’elle devient, l’espace d’une seconde, d’un moment ou d’une soirée, ma grande sœur. « Tu sais que qui que tu choisisses je serais toujours présente pour toi hein ça ne changera rien. » Je laisse échapper un rire bref, mais amer, à ce commentaire. Je ne m’inquiète pas à propos de ma sœur. Mon problème réside dans le fait que celui dont je suis amoureux – ça me fait tout drôle de le penser tout haut – est à 110% attiré par les femmes, sans compter qu’il ne me supporte pas. Elle se lève et me donne un baiser sur la joue, que j’essuie du revers de la main, habitude que j’ai gardée depuis l’enfance. Malgré ça, elle a réussi à m’arracher un nouveau sourire, et je me contente de soupirer lorsqu’elle se met à fumer, décidant de lui épargner le discours antitabac que je lui ai de toute façon déjà répété au moins un million de fois. Ophe’ est très intelligente et, pourtant, elle peut faire des choses très stupides… Comme devenir accro à ces petites horreurs que sont les cigarettes. « Parle-moi plutôt de celui que tu aimes. Qui a bien pu toucher ton cœur ? » À cette phrase, elle m’arrache un rire sincère. Une fille reste une fille. Après un moment cependant, mon moral retombe. « Je doute qu’il ose jamais toucher mon cœur, il ne me toucherait pas avec un bâton. » C’est un mensonge, bien sûr. Je sais que, dans certaines situations, Matt n’hésiterait pas à poser la main sur moi. Parfois, par exemple, j’ai vraiment l’impression qu’il va me frapper. Quand je l’énerve trop ou quand j’entre dans son espace personnel. Aussi, probablement que s’il devait le faire pour me sauver la vie, il le ferait. Il prend son travail très au sérieux, même s’il ne sait pas ce que signifient les mots « respect de l’autorité ». Quoiqu’à ce niveau nous ne sommes pas si différents l’un de l’autre. Je me tais encore quelques secondes avant d’expliquer : « C’est mon coéquipier. Enfin, mon baby-sitter. Tu sais, celui qui me permet d’éviter à peu près toutes les procédures, à condition qu’il m’accompagne. Il est hétéro. Il passe la moitié de son temps au Bureau à draguer notre stupide secrétaire et l’autre à faire de ma vie un enfer. Bon, après, c’est vrai que je fais aussi de sa vie un enfer, mais je suis toujours comme ça. Lui, il ne s’attaque qu’à moi, tu sais ce que je veux dire ? Avec n’importe qui d’autre, il est souriant, drôle, charmeur, sympathique... La moitié du temps, j’ai envie de lui arracher la tête. Malheureusement, il y a l’autre moitié où j’ai envie de lui faire des choses beaucoup plus agréables et... ». Je m’interromps subitement, les joues roses. Je ne vais quand même pas commencer à raconter mes fantasmes à ma petite sœur. Ça ne se fait tout simplement pas. Je pousse un soupir, laissant tomber ma tête entre mes mains en un geste peut-être un peu trop théâtral, avant de me remettre à parler. « Tu m’écoutes parler ? On jurerait une adolescente de quinze ans. Le pire, c’est que je sais que c’est complètement ridicule et illogique, mais je ne peux pas m’en empêcher. Je le vois tous les jours.» Encore une fois, je m’arrête de parler. Je ne suis pas un homme qui parle beaucoup, encore moins qui fait une tartine de sentiments, comme ça. Je me sens pathétique, lorsque je lève les yeux vers Ophelia. Je la regarde et je sais pertinemment que je dois avoir l’air – stupidement, irrationnellement – désespéré, avec mes cheveux en bataille, mes joues encore roses et l’absence de mon habituel sourire. « Le pire, c’est que je ne peux pas me débarrasser de lui. J’ai déjà demandé à Erik, il ne veut rien entendre. Si je me débarrasse de Lawrence, je dois aussi dire adieu à mes nouveaux privilèges. » Elle peut comprendre mieux que personne à quel point je tiens à mes permissions spéciales. J’ai toujours détesté le protocole. En tant civil, je ne pouvais rien faire. Maintenant, je peux prendre des initiatives, visiter les scènes de crime quand je veux, me lancer dans des aventures un peu dangereuses, mais infiniment plus efficaces… À condition d’avoir un agent armé et entraîné avec moi.
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MessageSujet: Re: A chaque jour suffit sa peine, à chaque être sa famille. | Cas'    A chaque jour suffit sa peine, à chaque être sa famille. | Cas' Icon_minitimeDim 25 Déc - 11:41


Casper & Ophelia


Je crois que peu de chose peuvent me rendre muette et la première est surement le fait que mon frère vienne de m’annoncer qu’il était amoureux. Le mot amour étant banni de notre vocabulaire depuis bien longtemps. Je ne savais pas trop quoi lui dire, je ne savais pas trop quoi faire face à ça. Casper était l’ainé et il jouait tellement bien son rôle d’ainé que je n’ai jamais eu à me soucier de grand-chose, je ne savais pas comment le rassurer et comment l’aider surtout pas face à l’amour. Je ne suis pas une spécialiste des relations longues bien malheureusement pour moi ça finit toujours par foiré. Je dois avouer que là tout de suite j’aurais préféré qu’il se mette à rire en me disant qu’effectivement il plaisanter, mais son visage déconfit ne m’a malheureusement pas rassurer. Qu’étais-je censé dire face à ça ? J’aurais pu lui dire que tout irait bien mais je ne le savais pas moi-même. Je préférais en savoir plus sur les sentiments qu’il ressentait afin de le rassurer ou du moins d’être l’oreille attentive qu’il espérait en me confiant cela. « C’est mon coéquipier. Enfin, mon baby-sitter. Tu sais, celui qui me permet d’éviter à peu près toutes les procédures, à condition qu’il m’accompagne. Il est hétéro. Il passe la moitié de son temps au Bureau à draguer notre stupide secrétaire et l’autre à faire de ma vie un enfer. Bon, après, c’est vrai que je fais aussi de sa vie un enfer, mais je suis toujours comme ça. Lui, il ne s’attaque qu’à moi, tu sais ce que je veux dire ? Avec n’importe qui d’autre, il est souriant, drôle, charmeur, sympathique... La moitié du temps, j’ai envie de lui arracher la tête. Malheureusement, il y a l’autre moitié où j’ai envie de lui faire des choses beaucoup plus agréables et... ». J’en étais bouche bée, tellement bouche bée que ma cigarette a glissé de mes doigts et s’est retrouvé dans la rue. Je n’avais jamais entendu mon frère parlait de cette manière. Il semblait réellement mal, je me suis donc retourné adossait à la fenêtre et je le regardais rougir ce qui a eu le don de me faire sourire immédiatement, nous étions adultes je pouvais comprendre tout à fait ce qu’il disait mais effectivement le raconter à son frère ou à sa sœur ce n’était définitivement pas envisageable. « Le pire, c’est que je ne peux pas me débarrasser de lui. J’ai déjà demandé à Erik, il ne veut rien entendre. Si je me débarrasse de Lawrence, je dois aussi dire adieu à mes nouveaux privilèges. » Je me suis enfin approché de lui non sans refermer la fenêtre derrière mon passage, je me suis assise près de lui et j’ai attrapé son visage entre mes doigts fins pour qu’il me regarde. C’est un vieux truc entre nous, quelque chose que je faisais déjà quand on était enfant, c’était ma seule manière de savoir si ce qu’il disait était vrai ou alors quand il se sentait mal je le lisais dans son regard. J’ai toujours eu besoin d’être tactile avec mon grand frère, j’aime le prendre dans mes bras ou l’embrasser sur la joue – bien qu’il n’apprécie pas trop – mais c’était mon truc, ma seule manière de le remercier sans utiliser de mot. Sans lui dire dans un long discours que je le remercier d’avoir fait autant de chose pour moi. « Eh bien laisse-moi te dire que si ton coéquipier ne s’attaque qu’à toi et qu’il est charmant avec les autres c’est qu’il n’est rien d’autre qu’un sombre idiot et qu’il ne mérite absolument pas le mal que tu te fais en te torturant l’esprit de cette manière. » Casper était pour moi un homme bien, certes agaçant de temps à autre et porteur d’un égo démesuré avec les autres mais il restait un homme respectable. Je relâchais son visage doucement. « Tu veux que j’aille lui casser la tête ? » Un petit sourire apparu à la commissure de mes lèvres. J’étais une femme pacifique, je détestais la violence mais je n’aimais pas que l’on me cherche ou que l’on fasse du mal à mon frère. Toute frêle que j’étais je lui remettrais bien les idées en place à son coéquipier. J’ai finalement soupiré avant de me rassoir près de lui. « Je suis désolée… » Je savais qu’il ne comprendrait pas mes excuses et j’avais besoin de prendre une gorgée de bière avant de m’expliquer. « Je voudrais avoir les mots pour t’aider comme tu le fais pour moi, je dois encore avoir des progrès à faire pour être une sœur exemplaire. » De toute évidence je n’étais pas très douée pour mes propres relations amoureuses Casper n’était pas le seul responsable de mes échecs amoureux alors essayer de l’aider était un défi que je savais irréalisable. La seule chose que je pouvais faire c’était le laissait me parler. Parce qu’écouter ça j’en étais capable.
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Casper I. Faust
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MessageSujet: Re: A chaque jour suffit sa peine, à chaque être sa famille. | Cas'    A chaque jour suffit sa peine, à chaque être sa famille. | Cas' Icon_minitimeVen 30 Déc - 18:37

Les doigts d’Ophelia sont plus froids que la peau de mon visage et je ne peux pas m’empêcher de me pencher un peu plus vers elle, appréciant le toucher. Je lève mes yeux sur son visage et je me demande ce que je ferais sans elle. J’ai beau être le grand frère, prendre soin de ma petite sœur a longtemps été mon seul objectif, la seule chose qui me permettait de vivre. Sans le savoir, elle m’a donné une raison de continuer à exister. Quelque part, je suis plus dépendante d’elle qu’elle ne le sera jamais de moi. C’est une femme, maintenant. Elle est brillante, talentueuse, belle. Elle a réussi et, quelque part au fond de moi, je sais qu’elle n’a plus réellement besoin de moi, qu’elle pourrait très bien se passer de son grand frère surprotecteur. Elle reste parce qu’elle m’aime, parce qu’elle sait que moi j’ai besoin d’elle, de sa rassurante fragilité qui, depuis plusieurs années maintenant, n’est plus qu’une illusion. « Eh bien laisse-moi te dire que si ton coéquipier ne s’attaque qu’à toi et qu’il est charmant avec les autres c’est qu’il n’est rien d’autre qu’un sombre idiot et qu’il ne mérite absolument pas le mal que tu te fais en te torturant l’esprit de cette manière. » Je souris parce qu’il n’y a rien à dire et rien de mieux à faire. Je souris parce que j’aime qu’elle me défende comme ça. Ophelia croit dur comme fer que je vaux quelque chose, que je mérite de rencontrer quelqu’un de bien. Quelque part au fond de moi, je ne peux pas croire à ces choses. J’ai fréquenté quelques hommes, mais aucun n’a su endurer mon comportement bien longtemps. Mes sautes d’humeur lorsqu’une affaire est trop longue à résoudre, mes brusques montées d’adrénaline lorsque je me lève au beau milieu de la nuit parce que je viens de trouver une des pièces manquantes du puzzle, mes coups téléphones quasi-religieux à une sœur que j’aimerai toujours plus que n’importe quel amant, ma dévotion parfois malsaine à un boulot que je prétends ne pas vraiment apprécier… Je sais que je ne suis pas quelqu’un de facile à vivre, et je ne me fais pas d’illusion. De toute façon, je saisi les gens trop vite et ils n’aiment pas ça. Je sais ce qu’ils veulent entendre et, dans une relation, je finis toujours par leur donner, sans tenir compte de mes propres souhaits. Puis ils partent ou je me sauve, inévitablement. Il y a maintenant plusieurs années que j’ai eu une relation sérieuse. Je préfère flirter et ramener, quelquefois, un bel homme à la maison, juste pour une nuit. On ne peut cependant pas affirmer que ma vie sexuelle soit sauvage ou extraordinaire. Surtout pas depuis que Matt Lawrence étouffe l’ensemble de mes facultés intellectuelles. La perte de contact me fait revenir au moment présent. « Tu veux que j’aille lui casser la tête ? » Mon sourire double de taille. « Je préfèrerais que tu te tiennes éloignée des agents surentraînés du FBI. » L’image de ma sœur, la frêle et délicate Ophelia, la pianiste, en train de tenter de frapper Matt fait son chemin dans mon esprit. Je me demande comment mon co-équipier réagirait, s’il oserait frapper une fille, aussi déchaînée soit-elle. Probablement pas. Je veux dire, même si elle essayait très dort, je doute qu’elle puisse avoir l’air menaçante. En fait, il sauterait probablement sur l’occasion pour la draguer. Mon regard s’assombri lorsque l’image imaginaire de ma petite sœur tentant de frapper mon co-équipier est remplacée par celle de la nouvelle secrétaire. Stupide fille blonde. Lorsqu’Ophelia s’assoit près de moi, je reviens à moi et je passe un bras autour de ses épaules. « Arrête, tu es la petite sœur parfaite. » J’ébouriffe ses cheveux en un geste tout à fait immature avant d’ajouter : « En fait, presque parfaite. Il faudrait juste que tu arrêtes de fumer. » Je n’ai pas pu m’en empêcher. Je sais que c’est une adulte et qu’elle peut bien se rendre malade si ça lui chante, mais j’ai horreur de la cigarette. Ça tue, ça pue… Je crois que je serais plus compréhensif si elle prenait de la marijuana – n’allez pas lui dire ça ! – parce que, au moins, ça a un effet. La cigarette ça ne fait que rendre accro et tuer, parfaitement ridicule. Désireux de changer de sujet avant de déclencher la troisième guerre mondiale, je parle à nouveau : « Je suppose que ça va passer. Éventuellement, c’est lui qui en aura marre de travailler avec moi, de toute façon. Je ne comprends même pas comment Erik a pu le convaincre d'accepter. » Je me tais quelques secondes, rejetant la tête en arrière, fermant les yeux. « C’est un bon agent. Pas con du tout. Ce serait plus facile s’il était complètement taré. » Et c’est tellement vrai. Si Lawrence n’était que sexy, je n’aurais pas de mal à survivre à notre collaboration forcée. Je n’ai jamais été particulièrement attiré par les beautés dépourvues de cerveau. Malheureusement, Matt est brillant. Pas comme moi, il n’est pas criminologue, mais il saisit rapidement les choses. Je n’ai pas besoin de lui expliquer trois fois une théorie pour qu’il l’assimile et puis il remarque des détails que d’autres laisseraient passer… « Tu vas à la soirée du Nouvel An, organisée par la ville ? »
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MessageSujet: Re: A chaque jour suffit sa peine, à chaque être sa famille. | Cas'    A chaque jour suffit sa peine, à chaque être sa famille. | Cas' Icon_minitimeSam 31 Déc - 0:41


Casper & Ophelia


La relation que j’entretenais avec mon frère en laissant pantois plus d’un. Comment pouvions-nous nous supporter autant de temps. Mon frère avait ses défauts bien entendu comme tout le monde, et j’avais les miens. Derrière mon doux visage ne se cachait pas une fragile petite fille qui, brisée par la vie n’a pas réussi à continuer, non j’étais une femme normale qui vit avec ses blessures, ses fêlures et qui a un caractère plutôt prononcer. Casper n’était pas le grand méchant dans l’histoire et puis peu importe ce qu’il faisait je finissais toujours par effacer cela parce qu’il était mon frère. Être frère et sœur ce n’était pas ça ? Ce n’était pas de l’amour en permanence et une affection si forte que rien ni personne ne pouvait la brisée ? Beaucoup pense que je gâche ma vie et la sienne en m’accrochant encore à lui de cette manière, mes amies pensent que je devrais vivre ma vie sans pour autant me demander ce que Cas’ en pensera. Mais je ne voulais pas être de ses filles qui ne voient leur frère qu’une fois dans l’année lors des fêtes avant de faire comme si il était inexistant. Bien sûr j’étais âgée de trente ans mais j’avais encore besoin de lui, encore un petit peu, je n’avais que lui dans ma vie et malgré le fait que je m’énerve souvent contre ses petites manies agaçantes vis-à-vis de mes nombreuses relations amoureuses eh bien je trouvais cela touchant. Il ne voulait pas que je souffre et c’était tout à son honneur. Néanmoins il ne pouvait pas me garder sous cloche, dans une bulle, toute sa vie. Et puis il avait sa vie à vivre. Je voudrais bien le voir avec un homme, le voir en couple et heureux lui aussi. Je me fichais de la personne qu’il choisirait tous ce que je voudrais c’est qu’il ne vive plus pour son boulot ou pour moi mais qu’il pense enfin à lui, qu’il pense à lui comme une personne à part entière et non être dévoué à sa petite sœur de trente ans. Ou à des assassins, totalement psychopathe. Le voir malheureux à cause d’un homme je n’en ai pas l’habitude et pour tout dire je ne savais pas trop quoi faire face à cela, aussi je me lancée dans la bêtise de lui dire que si il le souhaitait j’irais écraser la tête de son coéquipier. Il ne faut pas croire que je n’en serais pas capable. Pour mon frère je le ferais. « Je préfèrerais que tu te tiennes éloignée des agents surentraînés du FBI. » Je me mets à sourire en l’entendant dire cela. C’est vrai que dit ainsi je ferais un peu tâche face à des agents surentraînés mais il y a bien des manières de faire souffrir un homme. On n’a pas besoin de blessé son physique pour faire souffrir. Je n’ai qu’à détruire son égo surement surdimensionné. Pour cela j’ai les atouts qu’il faut, je suis une femme et une femme peut faire tous ce qu’elle veut d’un homme si elle sait la jouée fine.

Son regard s’assombrit pourtant et je me demande à quoi il pense. Est-ce que j’avais dit une bêtise ? Est-ce que je l’avais blessée sans le vouloir ? Secouant légèrement la tête je m’installe à ses côtés alors que je m’excuse d’être une sœur si pitoyable. Je n’ai pas vraiment l’étoffe d’une grande sœur. Je ne sais pas réconforter les gens. Je n’ai pas l’habitude de le faire. Mon métier c’est la musique, je ne guéris les blessures qu’avec des notes et une mélodie, pas avec des mots. Ses bras m’ont entouré alors qu’il me frottait mes cheveux que j’avais si soigneusement coiffé il y a peu. Il me rassurait en me traitant de sœur parfaite, bien que je ne le sois pas vraiment. « En fait, presque parfaite. Il faudrait juste que tu arrêtes de fumer. » Je me suis mise à rire légèrement. Ah la cigarette. Voici notre plus grand point de désaccord avec les hommes. J’avais commencée à fumer pour embêter mon grand frère, aujourd’hui je me rends compte à quel point c’était idiot et à quel point je suis accro à ce bout de poison. Quinze ans que je fume, je ne peux pas arrêter, pas sans volonté. Et je n’ai aucune volonté. « C’est un bon agent. Pas con du tout. Ce serait plus facile s’il était complètement taré. » Arquant un sourcil alors qu’il fermait les yeux je me demandais si il était réellement sérieux quand il me demandait pourquoi cet homme avait accepté d’être son coéquipier. Après tout Casper était doué, plus doué que la plupart des hommes travaillant là-bas depuis des années. Il analyser les gens et aujourd’hui les scènes de crime comme personne. « T’es pas sérieux quand même ? Erik sait très bien que tu es le meilleur et ton idiot de coéquipier aussi même s’il ne dit rien. Vous avez des égos démesuré vous les hommes. Pas moyens de vous faire décrocher une parole gentille à un autre homme. Il a accepté parce qu’il sait surement ce que tu vaux. » Ah la fierté masculine. C’était toute une histoire. Silencieuse j’attrapais les doigts de mon frère de sa main libre et je jouais avec eux comme je le faisais quand j’étais jeune et que j’avais un souci que je ne disais pas. « Tu vas à la soirée du Nouvel An, organisée par la ville ? » J’haussais les épaules sans rien répondre. Je n’avais pas très envie d’aller au Nouvel an que la ville organisée. J’allais être encore seule cette année pour les fêtes et pour tout dire ça me miner un peu le moral. « Je crois que je vais plutôt rester chez moi et diner toute seule ça me fera du bien… Et toi alors ? Tu fais quoi ? » Je n’aimais pas trop les fêtes à dire vrai mais je faisais de mon mieux pour respecter celles-ci et ne pas rester seule. Relâchant ses doigts je me penchais pour prendre le paquet de chips que j’ouvrais avant d’en manger quelqu’une et de reprendre la parole. « Tu crois que… Tu crois qu’on est maudit tous les deux ? Je veux dire peut être qu’on est condamné à finir seul. Je n’ai pas eu de relation sérieuse depuis cinq ans, le trois quart des hommes que je fréquente s’en vont aussi vite qu’ils sont arrivés et je peux même pas dire que c’est de ta faute parce que tu ne fais pas fuir tout le monde. Peut être que c’est ça notre destin. Terminé seul. » Triste vérité finalement. Je tournais le regard vers lui, un léger sourire au coin de mes lèvres. « Au moins je t’ai toi. J’ai de la chance dans mon malheur. »
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MessageSujet: Re: A chaque jour suffit sa peine, à chaque être sa famille. | Cas'    A chaque jour suffit sa peine, à chaque être sa famille. | Cas' Icon_minitimeVen 6 Jan - 20:00

Ophelia est vraiment la petite sœur la plus parfaite qui soit. C’est tout ce que je retiens de son discours. Peut-être qu’elle a raison. On a beau me dire que j’ai un ego démesuré, je suis bel et bien un élément indispensable, au FBI, et Erik le sait très bien. Matt me connaît maintenant. Il sait que je ne laisse jamais une affaire non résolue. Et puis, il est le mieux placé pour constater le traitement de faveur auquel j’ai droit. Malgré tout, je ne n’arrive pas à me convaincre qu’il veut vraiment travailler avec moi. Je veux dire, qui voudrait ? Je suis plutôt insupportable, lorsque je m’y mets, et encore davantage avec mon co-équipier. D’une façon ou d’une autre, mon patron a dû trouver un moyen de l’y obliger. Après tout, Lawrence est un excellent agent de terrain, pas un baby-sitter. Je ne vois pas comment il pourrait rester par choix. Il aimerait probablement cent fois mieux retourner dans une unité d’intervention, quelque chose comme ça. C’est dommage, parce qu’il est un excellent enquêteur. Souvent, je me dis qu’il aurait pu, comme moi, se retrouver du côté des têtes plutôt que des poings. J’en ai marre que toutes mes pensées s’articulent autour de Matt Lawrence, et je suis particulièrement soulagé lorsque ma sœur accepte mon changement de sujet, enchaînant avec ses plans pour le Nouvel An. « J’y vais avec January. Je t’ai sûrement déjà parlé d’elle. C’est l’amie que j’accompagne à des soirées, quand elle ne veut pas se retrouver sans cavalier. Elle est vraiment extra et elle déteste y aller seule. » Je me cale davantage contre le dossier du sofa avant d’ajouter, un sourire amusé accroché aux lèvres : « Ou peut-être qu’elle ne peut tout simplement pas se passer de ma divine présence. » Je pose mes yeux sur ma sœur. Elle a toutes les qualités du monde, ce serait vraiment une honte qu’elle passe le Nouvel An seule chez elle. « Tu devrais te trouver un séduisant cavalier… qui ne soit pas dangereux ou louche. Enfin, ce que je veux dire, c’est que tu ne devrais pas rester seule chez toi. Dans le pire des cas, vas à la fête seule et trouve-moi, je pourrai te présenter Jane, je ne blague pas quand je dis qu’elle est géniale. Je crois que tu t’entendrais bien avec elle. En plus, elle est rousse. » Je me tais pendant plusieurs secondes, l’amusement dansant dans mes yeux alors que ma petite sœur mange croustille après croustille. Je ne sais pas comment elle peut se nourrir aussi mal tout en restant aussi jolie. On dirait qu’il est biologiquement impossible pour elle de perdre la forme. Quoique là-dessus nous ne sommes pas si différents. C’est simplement que ma préférence va aux bonbons, alors qu’Ophelia favorise la malbouffe en général. « Tu crois que… tu crois qu’on est maudit tous les deux ? Je veux dire peut-être qu’on est condamné à finir seul. Je n’ai pas eu de relation sérieuse depuis cinq ans, le trois quarts des hommes que je fréquente s’en vont aussi vite qu’ils sont arrivés et je peux même pas dire que c’est de ta faute parce que tu ne fais pas fuir tout le monde. Peut-être que c’est ça notre destin. Terminé seul. » Je la regarde un moment avant de détourner les yeux, les fixant sur mes propres mains. Pendant plusieurs secondes, je ne sais tout simplement pas quoi lui répondre. Je me suis souvent moi-même fait une réflexion semblable. Lorsque je la regarde à nouveau, prêt à lui répondre, elle me devance. « Au moins je t’ai toi. J’ai de la chance dans mon malheur. » Je souris à demi. Qu’est-ce que je peux faire d’autre ? « Tu sais que je t’adore ? » Nous nous taisons tous les deux quelques secondes. « Je ne crois pas qu’on soit maudits, Ophe’, juste malchanceux. Les choses finiront bien par s’arranger. Je veux dire, je suis le plus bel homme et toi la plus belle femme de la ville de New York, on ne peut pas rester seuls éternellement. Peut-être qu’on ne sort pas assez. Je veux dire, moi, à part travailler et être obsessionnel à propos de mon collègue de travail hétérosexuel, je ne fais pas grand-chose. » Je souris pleinement, après ma tirade. Quoiqu’il arrive, ma sœur a raison : elle sera toujours présente pour moi et je serai toujours là pour elle. On ne sera donc jamais vraiment seuls.
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MessageSujet: Re: A chaque jour suffit sa peine, à chaque être sa famille. | Cas'    A chaque jour suffit sa peine, à chaque être sa famille. | Cas' Icon_minitimeSam 7 Jan - 23:47


Casper & Ophelia


Les fêtes n’étaient pas vraiment ce que je préférais, je préférais être chez moi, accompagnée ou seule, j’aimais aller au bar prendre un verre entre amis, écouter un peu de musique et m’amuser mais la foule ce n’était pas réellement mon truc. C’est bien pour cela que je disais à Casper que je préférais largement rester chez moi, faire un peu de musique, prendre un verre seule et passer la soirée du nouvel an tranquillement chez moi. Pourquoi je me prendrais la tête à me faire bousculer par des gens que je ne connais pas alors que j’irais seule ? Bien sûr si j’avais eu un cavalier peut être que ça serait différent, mais les faits étaient là j’étais effectivement seule. Encore une fois célibataire pour la nouvelle année. Mon frère essayait de me faire changer d’avis mais quand j’avais décidé quelque chose, je ne changeais que rarement d’avis. J’étais très têtue. « Tu devrais te trouver un séduisant cavalier… qui ne soit pas dangereux ou louche. Enfin, ce que je veux dire, c’est que tu ne devrais pas rester seule chez toi. Dans le pire des cas, vas à la fête seule et trouve-moi, je pourrai te présenter Jane, je ne blague pas quand je dis qu’elle est géniale. Je crois que tu t’entendrais bien avec elle. En plus, elle est rousse. » Trouver un séduisant cavalier ? Mouai. Pas sûr que j’arrive à faire cela. J’ai un peu perdu espoir pour ce soir. En plus il passerait surement la soirée à martyrisé mon pauvre ami pour la soirée, le trouvant soit dangereux soit louche, ce qui n’est bien entendu pas le cas du tout. Non définitivement je préférais le cocon que ma maison m’offrait. « Tu me vois venir seule à ce genre de soirée ? Ça va être déprimant. Nan vraiment je préfère être seule chez » Je sais bien qu’il vaut mieux être seule que mal accompagnée mais quand même venir dans ce genre de soirée ou il y a beaucoup de monde et se retrouvée seule ou accompagnée de son frère ça ne le fait pas. Cas’ avait beau être un homme adorable il restait mon frère et je ne souhaitais pas me faire chaperonner par mon frère en public alors que j’avais trente ans. Tout en dévorant mes chips je me posais des questions. Est-ce que j’étais maudite pour les histoires d’amour ? Est-ce qu’avoir vue notre père détruire notre mère en partant nous avait empêchés de vivre pleinement heureux sans avoir peur des relations amoureuses ? Je ne saurais y répondre. C’est bien pour cela que je posais la question à Cas’, lui seul pouvait me donner un aperçu de ce qu’il pensait réellement. Est-ce qu’il allait rejoindre mon raisonnement ? Bien entendu que non. Jamais il ne dirait à sa petite sœur qu’elle était maudite. Il essayera juste de la rassurait. « Je ne crois pas qu’on soit maudits, Ophe’, juste malchanceux. Les choses finiront bien par s’arranger. Je veux dire, je suis le plus bel homme et toi la plus belle femme de la ville de New York, on ne peut pas rester seuls éternellement. Peut-être qu’on ne sort pas assez. Je veux dire, moi, à part travailler et être obsessionnel à propos de mon collègue de travail hétérosexuel, je ne fais pas grand-chose. » Je ne m’étais pas trompée, il avait essayée de me rassurait mais il n’avait fait que me faire sourire légèrement. Je sais ce que l’on peut penser, je ne suis pas une folle de l’amour qui essaie de se caser à tout prix, c’est juste que la vie m’a pris mon besoin d’avoir un enfant et je ne pouvais même pas entretenir une relation sérieuse. Est-ce que le destin me faisait payer ce que j’avais fait à Mick cinq ans auparavant ? Peut-être après tout. « T’as raison… Aller hop on se bouge, vient on sort je ne sais pas, allons au bar par exemple, je t’offre un verre grand frère tu ne peux pas refuser cela. S’il te plait j’ai vraiment besoin de sortir ! » Posant le paquet de chips je me relevais en sautant du sofa rapidement. Un nouveau sourire sur mes lèvres. Il fallait qu’on sorte, il fallait qu’on arrête de penser à tous cela. Il pensait à son collègue, je pensais trop à ma vie et je ne la vivais pas à fond. Nous étions encore jeunes mais la vie passe vite et je ne veux pas me réveiller seule à l’âge de soixante ans sans aucune compagnie. « Bon… Si tu viens je te trouve une jolie femme que tu pourras draguer comme bon te semble sans m’entendre râler. Néanmoins ça marche dans les deux sens, aucune remarque si un homme vient me draguée ok ? » Je lui faisais mes yeux de chiens battues pour qu’il accepte, prenant sa main dans la mienne afin de le tiré du canapé. « Si tu ne viens pas je vais y aller toute seule, ça veut dire que je serais toute seule face à tous ces hommes dans les bars, tu ne pourras pas vérifier si je ne pars pas avec un ancien taulard. » Je sais c’est horriblement vache de jouer avec le caractère protecteur de mon frère mais je m’en fiche totalement à ce moment précis. Tous les coups sont permis.
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MessageSujet: Re: A chaque jour suffit sa peine, à chaque être sa famille. | Cas'    A chaque jour suffit sa peine, à chaque être sa famille. | Cas' Icon_minitimeVen 20 Jan - 23:50

« T’as raison… Aller hop on se bouge, vient on sort je ne sais pas, allons au bar par exemple, je t’offre un verre grand frère tu ne peux pas refuser cela. S'il te plaît j’ai vraiment besoin de sortir ! » Je la regarde sans bouger d’un pouce. Elle est sérieuse ? Elle veut vraiment me sortir de mon appartement ? Maintenant ? Mais je suis bien, dans mon appartement. J’aurais bien passé la soirée, devant une mauvaise série télévisée, à me morfondre. Mieux encore, je pourrais m’asseoir et travailler, raffiner mon profil pour cette affaire que j’aide Erik à résoudre même si elle ne m’intéresse pas tellement. Je pourrais faire n’importe quoi sauf sortir… Malheureusement pour moi et mes – excellentes – résolutions, Ophelia est née avec un don : celui de convaincre n’importe quel homme – frère compris – de faire à peu près n’importe quoi, à condition qu’elle calibre bien son attitude adorable et son sourire – je suis damné – irrésistible. Elle se lève et son maudit sourire me fait craquer, comme d’habitude. Elle a déjà gagné avant même d’ouvrir la bouche et elle le sait. Au moins, ma petite sœur a aussi, parfois, la capacité de me faire oublier que je suis un homme, et donc, que je devrais normalement disposer d’un ego assez substantiel. « Bon… Si tu viens je te trouve une jolie femme que tu pourras draguer comme bon te semble sans m’entendre râler. Néanmoins ça marche dans les deux sens, aucune remarque si un homme vient me draguer ok ? » Je commence à sourire, mais croise les bras à la fin de sa tirade, faisant de mon mieux pour afficher un air renfrogné. « Je ne vois pas où est la justice là-dedans. Je te rappelle que, de mon côté, il n’y a aucune chance que je couche avec les femmes que je drague. » Elle me fait ses yeux – les yeux – et je me sens déjà flancher. Malgré ça, elle en rajoute une couche et, avec cet argument ultime, Ophelia m’achève dans les règles. « Si tu ne viens pas je vais y aller toute seule, ça veut dire que je serais toute seule face à tous ces hommes dans les bars, tu ne pourras pas vérifier si je ne pars pas avec un ancien taulard. » Je pousse un soupir exagéré et me lève, passant un bras autour de ses épaules. « Je serais un bien mauvais grand frère de laisser faire ça, c’est vrai. » Je regarde tout autour de moi, cherchant ma veste. Ça me le fait à tous les coups : j’entre dans mon appartement, je fais mille trucs avant de l’enlever, puis, quand vient le temps de la remettre, je ne sais plus où je l’ai foutue. Finalement, je la remarque sur le comptoir de la cuisine – ne me demandez pas comment elle a pu se retrouver là – et je me sépare de ma sœur pour l’attraper et l’enfiler en vitesse. Je prends aussi ma plaque – un autre caprice de ma part à Erik, le mot agent n’est écrit nulle par-dessus, mais ça en jette quand même – que je glisse un peu paresseusement dans ma poche arrière. Finalement, je me tourne vers Ophelia à nouveau. « Tu as gagné, on y va. Par contre, il est hors de question que je paie tes verres, j’en aurai assez de payer ceux de la première jolie demoiselle qui croisera mon chemin. » Je fais une pause, jetant un regard soupçonneux à ma cadette. « Et je t’interdis de faire des allusions au fait que je sois gay, ça gâche complètement l’exercice. » Nouvelle pause pendant laquelle je scanne son visage et tente de m’assurer que je n’ai rien oublié. « Oh, et pas le coup de l’homme récemment divorcé pour infidélité non plus, c’est vraiment nul. » Je fais quelques pas dans la cuisine, haussant les épaules. « De toute façon, tu trouveras bien un moyen de m’embêter. Tu te souviens de la fois où tu as fait croire à une pauvre femme que j’étais un ex-taulard alcoolique. Je considère toujours comme extrêmement insultant le fait qu’elle t’ait cru sans même poser quelques questions. » Sur ces mots, mon sourire regagne mes lèvres. Quoi qu’elle fasse, Ophelia gagnera toujours grâce à mes yeux. Elle est tout simplement parfaite, il n’y a pas d’autre mot et, si elle veut sortir, sortir nous irons !
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MessageSujet: Re: A chaque jour suffit sa peine, à chaque être sa famille. | Cas'    A chaque jour suffit sa peine, à chaque être sa famille. | Cas' Icon_minitimeDim 29 Jan - 22:24


Casper & Ophelia


J’étais comme ça moi, je déprimais et l’instant d’après je pensais à autre chose. Bien sûr j’étais loin d’être lunatique et ce que je ressentais juste avant ne partait pas mais je faisais comme si et je me changeais les idées. Mon frère n’était jamais déprimé ou du moins je ne l’avais jamais encore vue dans cet état c’est bien pour cela qu’il nous fallait sortir et vite histoire de ne pas déprimé toute la nuit devant un navet à la télévision. On avait besoin de voir autre chose et vite. J’ai donc pensé au bar, quoi de mieux pour penser à autre chose qu’à nos propres problèmes ? J’utilise donc tous mes charmes de petite sœur pour que mon frère accepte de venir, incluant même le fait qu’il soit toujours en train de se faire du souci pour moi. J’appuyais sur cela en lui avouant que j’irais surement dans les bras du premier taulard et que je repartirais avec. Je savais qu’il craquerait et qu’il avait craqué bien avant cet argument mais j’en avais remis une couche de plus. « Je serais un bien mauvais grand frère de laisser faire ça, c’est vrai. » J’hochais la tête en souriant, il était à la recherche de sa veste alors que moi je prenais la mienne que j’enfilais au dessus de ma robe et je reprenais mon sac entre mes doigts. Mon frère n’avait pas de tête mais je l’adorais comme ça. Puis il a enfin retrouvé l’objet qu’il recherchait et il s’est tourné vers moi. « Tu as gagné, on y va. Par contre, il est hors de question que je paie tes verres, j’en aurai assez de payer ceux de la première jolie demoiselle qui croisera mon chemin. » J’hausse un sourcil et j’accompagne cela par une moue faussement boudeuse. Le fait qu’il ne me paie pas mes consommations n’était pas un problème pour moi pourtant là je faisais semblant de me comporter comme une petite fille capricieuse qui attendais plus que ça de son ainé. « J’en reviens pas que tu préfères payer des verres à une étrangère avec qui tu vas même pas rentrer plutôt qu’à ta sœur unique. Ouh je suis terriblement vexée. » C’était joué sur un ton très tragique mais accompagnée d’un magnifique sourire et pour me venger gentiment je lui pince une de ses joues. Je sais qu’il en a horreur et moi j’en raffole je lui fais chaque fois qu’il me taquine. Lui il me décoiffe et moi je le pince. Je sais bien qu’on a trente ans mais on s’en fiche, nos boulots sont assez compliqués comme ça sans qu’entre nous on soit toujours sérieux. Avec Casper j’ai toujours quinze ans et ça me fait beaucoup de bien.

« Et je t’interdis de faire des allusions au fait que je sois gay, ça gâche complètement l’exercice. » Je souris sans rien dire c'est vrai que d’habitude c’est cette technique que j’emploi. « Oh, et pas le coup de l’homme récemment divorcé pour infidélité non plus, c’est vraiment nul. » C’était très drôle au contraire il fallait voir la tête de la fille quand elle m’a vue arrivée et lui dire qu’elle perdait son temps parce qu’il était infidèle et divorcé. J’hoche la tête sans rien dire gardant toujours le même sourire aux lèvres. « De toute façon, tu trouveras bien un moyen de m’embêter. Tu te souviens de la fois où tu as fait croire à une pauvre femme que j’étais un ex-taulard alcoolique. Je considère toujours comme extrêmement insultant le fait qu’elle t’ait cru sans même poser quelques questions. » Je me mets soudainement à rire j’avais oubliée ça ! C’est vrai que c’était très drôle de voir la tête de cette pauvre femme se décomposé alors que je lui disais qu’il était alcoolique et ex taulard. J’avais de bonnes idées parfois je trouve. « J’avoue que j’avais fait fort ce soir là mais c’est pour me venger mon chou c’est ainsi. Bon ok je promets de trouver mieux que le mari infidèle ou l’alcoolique, peut être que je te ferais passé pour un schizophrène ou alors un fétichiste je sais pas encore mais je vais bien trouvé » Un petit sourire s’affiche à la commissure de mes lèvres avant que j’attrape le bras de Cas’. « Je te promets que je te laisse draguer tranquillement. Allez vient on file ! » Nous quittons donc l’appartement de celui-ci avant d’aller dans un bar tranquille. Il y avait un peu de monde mais ce n’est pas non plus bondé. Je m’assois avec mon frère au bar, je souris au barman que je connais et commande. « Un whisky s’il te plait. » Le barman regarde Casper pour savoir ce qu’il souhaite lui aussi. Avant de nous apporter nos deux boissons. « Alors dis moi t’as trouvé celle à qui tu vas servir ton jeu de dragueur ? » Je ne comprenais pas pourquoi il continuait à draguer des femmes alors qu’il se savait 100% homosexuel mais bon je ne vais pas le juger il fait ce qu’il veut tant qu’il ne drague pas mes copines. Je m’approche de lui et discrètement je lui montre une jolie brune au comptoir non loin de nous. « Tient regarde, elle, elle est pas mal non ? » En fait c’est surtout son copain qui me plaisais bien, il était d’ailleurs en train de nous regarder et je lui offrais un sourire avant de reposer le regard sur Casper.
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