Quinn Margaret Canaghan

“La beauté de l’apparence est seulement un charme de l’instant ; l’apparence du corps n’est pas toujours le reflet de l’âme. ”

NOM & PRENOM(S) : Quinn Margaret Canaghan. SURNOM(S) : Quinny. ÂGE : 25 ans. DATE ET LIEU DE NAISSANCE : Le 4 Février 1986 à Séville. ORIGINE : Espagnol. ÉTUDES OU PROFESSION : Dresseuse au zoo. SITUATION : Open . GROUPE : Very Bad Trip. AVATAR : Fucking Leighton Meester

Ҩ Mon portrait chinois

❖ un animal : Le chat. ❖ un oiseau : L'aigle. ❖ un monstre : Le yéti. ❖ une saison : L'été. ❖ une fleur : L'orchidée. ❖ un fruit : La fraise. ❖ un plat : Une paëlla. ❖ un parfum de glace : La menthe. ❖ une couleur : Le rouge. ❖ une chanson : Supersonic d'Oasis. ❖ un livre : Phèdre de Jean Racine. ❖ un film : Pulp Fiction de Quentin Tarantino. ❖ un endroit : La page. ❖ une ville : Séville, en Espagne.

❖ une planète : Vénus. ❖ un sentiment : La rancoeur. ❖ un défaut : L'indiscrétion . ❖ une qualité : La douceur. ❖ un art : Le dessin. ❖ une langue : L'espagnol. ❖ une fête : La corrida. ❖ un objet : Une lampe. ❖ un élément : Le feu. ❖ un péché capital : La luxure. ❖ un jeu : Le monopoly. ❖ un chiffre : Le 7. ❖ une expression : Finger in the nose. ❖ un verbe : Souffrir.

Ҩ mon caractère, mes tocs, mes manies ...

❖ 001. douce. ❖ 002. à l'écoute des autres. ❖ 003. drôle.
❖ 004. distante. ❖ 005. fragile. ❖ 006. sensible.

❖ LIKE A VOODO O HONEY : Elle se sent obligée de tester trois fois la porte après l'avoir fermée à clef Ϟ Elle est allergique aux poils de chat et de chien Ϟ Elle a un accent espagnol fortement prononcé surtout sur les "r" Ϟ Elle ne ressemble pas à personne de sa famille, normal, elle a été adoptée Ϟ Elle a une cicatrice sur la joue droite, bien visible dont elle ne sait pas la provenance Ϟ Elle a fait un séjour par la case hôpital à cause d'une vilaine blessure au genou Ϟ Elle se drogue régulièrement mais arrive tout de même à le cacher car elle le fait pendant certains créneaux horaires et en-dehors de ses heures de boulot Ϟ Depuis qu'elle le fait, elle a des problèmes de coeur et va régulièrement chez un médecin pour se faire examiner mais n'arrive pas à arrêter Ϟ Elle est obligée d'éplucher les aliments on rond pour laisser la peau intact Ϟ Elle ne sait pas qui est sa mère ni pourquoi elle est arrivée dans un orphelinat, elle sait juste qu'elle a été adoptée Ϟ Elle est experte pour ce qui est du mensonge.

PSEUDO : Dodixe. PRÉNOM : Elodie. ÂGE : 18 ans. PAYS : France. PRÉSENCE : Le plus possible . OÙ AS TU TROUVÉ LE FORUM : Par hasard. TON AVIS DESSUS : Il gère putain !!!. CODE RÈGLEMENT : then i'm grew up. TON MOT DE LA FIN : Je savais que vous tiendriez pas

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“ Aimer une personne pour son apparence, c'est comme aimer un livre pour sa reliure. ”

tout le monde à une histoire à raconter

« Maria ? ». « Oui Madame ? ». « C’est l’heure… » Dit la surveillante de l’orphelinat en prenant délicatement la main de la petite fille. Elle était ici depuis ses plus vieux souvenirs et aussi loin qu’elle ne s’en souvienne, elle n’avait que des images floues de cette période sombre pendant laquelle elle a grandit ici. Elle se souvenait seulement de cet instant précis où sa main à rencontré celle de la femme qui l’avait protégée pendant cinq ans : Señora Gonzales. La femme à qui elle devait tout. Au début, elle ne s’appelait pas Quinn… Elle s’appelait Maria Salvador. Mais ce détail reviendra plus tard. Ainsi, Maria s’approcha de cette femme dont elle avait vaguement entendu parler et dont elle savait qu’elle deviendrait sa tutrice légale dés que la paperasse serait prête et envoyée tout droit à l’administration de Séville. Cette femme était belle, belle comme un ange, encore plus belle que Pénélope Cruz aujourd’hui. Elle avait cette expression rassurante sur le visage et ce regard confiant qui vous obligeait à croire en elle juste parce qu’elle le vous demandait. On aurait pu lui offrir le monde si elle l’avait voulu, mais elle avait préféré avoir une petite fille. Stérile, cette femme avait la soif de materner, elle voulait rendre un enfant heureux et elle avait décidé que cette petite Maria serait celle-là. La petite fille quant à elle ne comprenait pas vraiment le but de la manœuvre mais acceptait l’idée de quitter l’orphelinat, un léger bandage sur sa joue, résultat d’une bagarre malheureuse avec une autre pensionnaire. Il était temps… Temps qu’elle parte… D’après la surveillante elle devenait un poids pour l’orphelinat car dés qu’ils dépassaient cinq ans, les enfants devenaient de plus en plus durs à caser dans des familles, et elle comprenait pourquoi. Les bouilles enfantines prenaient bientôt des visages carrés similaires à l’adulte alors que les parents recherchent de jeunes enfants qu’ils pourraient éduquer et accepter comme leurs propres parents. Maria était le genre d’enfant sage et silencieuse, observatrice, et une chose lui sauta aux yeux, aucun homme n’était avec sa futur mère. Un détail sans doute sans importance mais elle savait que c’était une coutume pour les gens qui adoptaient : Ils étaient deux, un homme et une femme. Enfin, elle ne lui en tint pas rigueur et prit la main de sa nouvelle mère, la suivant à pas léger vers la sortie, son visage figé par la douleur que provoquait encore cette légère plaie sur son visage.

La vie avec cette femme s’avéra plutôt agréable… Elle était mariée à un homme d’une quarantaine d’année dont le travail avait empêché sa présence lors de sa prise en charge, il était… Dans le business d’après ce qu’avait dit sa mère. Lorsqu’elle arriva elle découvrit une maison simpliste à l’image de la femme qui la possédait. Ils avaient de l’amour à revendre et on sentait bien que cette femme était ce genre de personne à tellement vouloir chérir un enfant qu’elle dédiait tout ce qu’elle avait renfermé à essayer d’avoir un enfant, à l’attendre et à voir ses rêves détruits, elle avait trouvé enfin ce qui la rendrait réellement heureuse. Maria fut chérie comme un enfant prodigue, ayant désormais tout ce qu’elle pouvait bien désirer, qu’importe le prix, qu’importe les conséquences, elle devait être heureuse parce qu’elle était l’enfant tant attendu et pourtant la petite fille ne l’était pas. Elle était une enfant brisée, qui ne sait pas d’où elle vient, ce qu’elle a fait pour être rejetée par sa mère biologique, effacée et silencieuse. Elle ne parlait que très rarement, observait beaucoup et se laissait totalement faire lorsque cette femme prenait soin d’elle… La nuit lorsqu’elle se retrouvait seule dans son lit, elle faisait des cauchemars tous plus horribles les uns que les autres qui la réveillaient en sursaut et la faisaient crier de toutes ses forces. Pourtant elle n’avait rien à reprocher à ces personnes qui lui offraient tout ce dont elle avait besoin et pourtant elle souffrait à l’intérieur, quelque chose en elle n’allait pas, peut-être ne méritait-elle pas cet amour… Peut-être était-ce la raison pour laquelle elle n’avait pas le droit de savoir pourquoi sa mère ne voulait pas d’elle. Elle passait son temps assise dehors, à observer le grand chêne centenaire dans la cours derrière leur maison. Solitaire, elle l’était mais plus encore, elle faisait peur… Sauf à une personne. Une petite fille qu’elle avait rencontré à l’école et qui l’avait apprécié sans chercher à comprendre ce qu’elle était et pourquoi elle était comme ça. Elle l’aimait bien et ce silence lui convenait même si elle, elle aimait parler. Elle réussissait à lui décrocher des sourires maladroits. Un exploit pour ses parents.

Bientôt la jeune femme se retrouva adolescente, allant au lycée… Elle découvrit ce qu’est la jeunesse, la puberté et tout ce qui va avec. Maria arriva au lycée de Séville le plus simple et pourtant le plus réputé pour ses résultats plutôt bons. La jolie jeune femme ne parlait pas tellement plus mais attirait pas mal de jeunes hommes, son physique délicieux attirait le regard et son air mystérieux intéressait. Ici qu’elle le rencontra, il était dealeur et vendait de la cocaïne, il était doué et savait très bien comment intéresser la jeune femme… Maria a testé, elle est tombée dedans à plein et ne l’a plus lâché. La jolie brune s’est droguée depuis l’âge de 16 ans et ses parents l’ont découvert malencontreusement lorsqu’elle avait laissé tomber de la poudre sur le sol de sa chambre… La réaction qui s’en suivit fut totalement folle. Sa mère a décidé de l’envoyer dans un centre de désintoxication dans lequel elle passa quelques mois sans réussir à oublier son addiction. La jolie brune s’est enfuie et à prit le premier avion vers la première destination possible : New York. Maria est arrivée à la grande pomme, à vécu dans les quartiers les plus pourris de la ville, faisant les travailles les plus minables. Bientôt elle changea son prénom pour devenir Quinn Margaret Canaghan, changeant entièrement son prénom pour que ses origines ne soient plus réellement visibles. Malheureusement la jeune femme n’avait pas perdu son accent pour autant et tout le monde sait qu’elle n’est pas de ce pays… Bientôt elle reprit du courage et trouva un appartement pas trop mal dans Brooklyn sans pour autant oublier son addiction. Il parait que les apparences sont trompeuses, et bien dans le cas de Quinn, cet adage est une réalité.