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 △ goodbye, my hopeless dream, my back is turned on you (hannah&ashton).

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Ashton D. Lowell-Strauss
Ashton D. Lowell-Strauss

ASHTON △ but my words like silent raindrops fell and echoed.


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MessageSujet: △ goodbye, my hopeless dream, my back is turned on you (hannah&ashton).   △ goodbye, my hopeless dream, my back is turned on you (hannah&ashton). Icon_minitimeMer 21 Déc - 11:13


△ goodbye, my hopeless dream, my back is turned on you (hannah&ashton). Tumblr_lruaizzqdv...20o1_500-2fdbea1

“ hannah k. ainsworth & ashton d. lowell-strauss „
❝ goodbye, my hopeless dream, my back is turned on you ❞

Voilà déjà trois fois qu’Ashton relisait cet article et tout ce qui pu en sortir, c’était un soupire. C’était comme ça depuis des jours, chaque article qu’il lisait qui n’étaient pas signés de la main d’Hannah lui semblait fade et dénué d’intérêt. Il était comme un gamin capricieux qui ne voulait que ses articles sauf qu’il ne voulait pas le lui demander directement, à chaque fois qu’il lui demandait un article il faisait passer le message par des intermédiaires et du coup ça prenait du temps et quand bien même ce serait un service express, il ne pouvait pas lui demander des articles qu’à elle. Il était plus professionnel que le gamin qu’il était en train de devenir, il ne pouvait pas laisser les sentiments venir foutre son boulot en l’air, pas plus qu’il n’avait pu laisser les bruits de couloir détruire sa carrière. On avait parlé de lui et de sa relation avec Hannah comme d’une simple coucherie, comme s’il était le genre de type qui prend une de ses employées, qui tire un coup avec elle et hop on en arrête là. C’était bien plus que ça sa relation avec Hannah, n’en déplaise aux mauvaises langues. Seulement, à un moment où il avait été prêt à tout laisser tomber pour une vengeance personnelle, elle l’avait remit en selle, elle lui avait fait comprendre qu’il ne fallait pas qu’il abandonne et qu’il pouvait aller au delà du premier objectif qu’il s’était fixé, elle lui avait sauvé la mise tout en mettant son ambition à elle de côté et en lui permettant d’obtenir une douce et silencieuse vengeance. Elle lui avait redonner la motivation pour viser encore plus haut que le poste qu’il occupait aujourd’hui et bizarrement, cette motivation en tête, il avait décidé que plus rien ne lui barrerait la route alors pour faire taire les commérages il avait rompu avec Hannah. C’était une décision qu’il regrettait au quotidien, des regrets qui lui bouffaient les entrailles, parce qu’il l’aimait, c’était un fait qu’il ne pouvait pas nier, mais il avait toujours privilégier sa carrière à sa vie sentimentale alors c’est encore ce qu’il faisait aujourd’hui. Il était stupide, mais ça devait être génétique après tout. Il détestait sa mère cette femme méprisable parce qu’elle l’avait laissé tomber, lui et son père pour sa carrière, parce que c’était la seule chose qui comptait à ses yeux. Il la détestait, il avait fait publier tout un tas de choses sur elle, pas seulement cette histoire là, bien d’autres scandales étaient apparus en même temps, et maintenant il faisait exactement comme elle. Il faisait fausse route, c’était incontestable, mais comme un stupide borné il continuait dans le même voie. En même temps il ne pouvait s’empêcher de penser que maintenant elle devait le détester et que même s’il revenait vers elle, elle l’enverrait sur les roses. C’était sans doute simplement un moyen de pouvoir s’endormir tranquillement le soir sans avoir à se bourrer la gueule pour oublier qu’il avait définitivement merdé. Finalement, aujourd’hui il ne lui restait plus que son boulot et c’était ce qu’il avait toujours voulu alors il n’aurait pas du avoir à se plaindre. Un nouveau soupire franchit le seuil de ses lèvres alors qu’il reposait l’article sur son bureau après avoir passé plusieurs minutes à le regarder. Il ne le trouvait pas parfait, mais ce serait suffisant, de toute façon avec les fêtes de noël approchant, les gens n’auront pas le temps de faire attention aux nouveaux potins délivrés par ce magazine, quoi que les gens faisaient toujours attention aux potins, disons alors qu’ils ne remarquerait pas le style un peu léger de l’article, ce qui les intéressait eux c’était d’avoir des nouvelles croustillantes à se mettre sous la dent et ça, ils en auront toujours. Il posa l’article sur la pile des articles à publier avant de passer au suivant. Il jeta un coup d’œil à sa montre, il se faisait déjà tard et il n’allait sans doute pas tarder à être le seul à travailler encore, comme toujours, à croire que bientôt il allait pouvoir installé un bivouac dans son bureau, ça lui éviterait le trajet pour rentrer chez lui.

Il termina encore la lecture de l’article avant de le déposer sur la même pile que le précédant. C’était réglé comme ça, il pourrait les faire publier dans le prochain magazine, il jeta un nouveau coup d’œil à sa montre avant d’arriver à la conclusion qu’il ferait ça le lendemain, il était tard et il allait finir par se retrouver enfermé par les agents de sécurité dans le bâtiment, il avait beau être accroc à son boulot, tant qu’il n’avait pas son bivouac pour dormir, l’idée ne lui plaisait que moyennement. Il ramassa ses affaires avant de fermer son bureau et se dépêcher de rejoindre l’ascenseur avant que ce dernier ne se ferme. Ironie du sort, comble peut-être ou simplement hasard foireux qui voulait faire changer les choses, il fallait qu’il n’y ait qu’une personne dans l’ascenseur et que ce soit Hannah, la même Hannah avec qui il avait rompu en ne laissant qu’un message sur son répondeur dès qu’il avait entendu les gens parler de leur relation comme d’une simple histoire de cul. Il appuya rapidement sur le bouton du rez-de-chaussée, espérant que l’ascenseur se téléporte du quarantième et quelque étage jusqu’au rez-de-chaussée pour qu’il puisse fuir l’ambiance pensante qui régnait dans cet ascenseur. Cela dit, ce soir il devait vraiment avoir la poisse de chez poisse ou alors c’était toujours ce hasard qui avait décidé qu’il était temps qu’ils parlent tout les deux alors il avait décidé de les enfermés dans un ascenseur. Génial. Arrivé à quelques étages en dessous, l’ascenseur c’était bloqué, ou peut-être simplement avait-il était arrêté par un agent de sécurité pressé de rentrer chez lui, qui n’avait pas prit le temps de vérifier que tous les ascenseurs étaient vides et arrivés à destination. Ashton n’en savait rien et au fond il s’en fichait bien, tout ce qu’il voulait c’était que l’ascenseur reparte et qu’ils puisent rentrés chez eux. Ils étaient coincés tous les deux dans un ascenseur et là si Hannah décidait de s’énerver contre lui, il n’avait aucune échappatoire, il serait obligé de subir la colère, méritée, de la jeune femme. Dans un soupire désespéré il enclencha l’éclairage de secours, petite lumière pas forcément très efficace mais qui au moins leur permettrait de pas rester dans le noir. Heureusement, dans les ascenseur il y avait un merveilleux dispositif permettant d’appeler à l’aide qui n’était utile bien sûr que quand les agents de sécurités étaient encore là pour y répondre, mais il n’avait sans doute rien à perdre à essayer, il appuya sur le bouton d’urgence. « Hey ho, y a quelqu’un ? L’ascenseur est bloqué … » Un appel vain qui ne reçu aucune réponse. Il avait la sensation qu’il allait vraiment passer une excellente soirée coincée dans cet ascenseur avec la seule personne de la boite qu’il avait envie de fuir ses derniers temps.
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Hannah K. Ainsworth
Hannah K. Ainsworth

MEMBER ♔ i wish i could be a super hero.


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INSCRIT(E) LE : 17/12/2011
AGE DU PERSO : vingt-cinq ans.
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MessageSujet: Re: △ goodbye, my hopeless dream, my back is turned on you (hannah&ashton).   △ goodbye, my hopeless dream, my back is turned on you (hannah&ashton). Icon_minitimeMer 21 Déc - 15:43

☆ goodbye my hopeless dream

C’était un effort qu’elle faisait tous les jours, chaque fois avec un peu plus de peine que les jours d’avant. Venir au boulot, pas trop tôt, pour ne pas risquer de tomber sur Ashton qui, lui aussi, arrivait toujours en avance. Pas trop tard, pour ne pas qu’il ait un prétexte quelconque pour la virer. Quoique, bien souvent, quand elle se retrouvait ridicule dans un couloir à devoir le fuir pour éviter de fondre en larmes comme une pauvre fille, elle se disait que quelque part, elle aurait du garder son post dans ce journal sur les jardins, plutôt que de se lancer dans cette aventure là. Elle ne l’aurait jamais rencontré, n’aurait jamais parlé de cet article avec lui, n’aurait jamais écrit cet article non plus, ne se serait pas rapproché de lui… et la suite des événements n’aurait pas existé non plus. Elle acceptait plus facilement d’être une éternelle célibataire plutôt qu’une célibataire franchement larguée par message sur son répondeur. Il y avait des jours, où elle avait tout simplement envie d’écouter les conseils de sa meilleure amie, attraper son téléphone, poser un congé maladie et chercher comment occuper ce temps pour l’oublier. Après tout, c’était un sévisse psychologique que de se faire larguer comme une malpropre par son patron après avoir mis sa carrière en jeu pour ce-dit patron. Mais encore une fois, ce matin elle s’était levée, quittant par automatisme les draps du lit de sa meilleure amie. Bien souvent, le soir, quand Hannah se laissait aller à trop déprimer, elles se retrouvaient à dormir toutes les deux, dans ce petit lit, bien qu’au final, ça n’aide en rien la jeune femme à se sentir mieux. Ca ne l’aidait carrément, si ce n’est à passer une mauvaise nuit à devoir tirer la couette pour en avoir un peu et éviter les coups de pieds qu’elle pouvait se prendre au détour d’un rêve profond. C’était sûr, ce soir elle dormirait dans son lit, quitte à se mettre un film romantique à souhait pour trouver un bon prétexte pour pleurer toute la soirée. C’était une torture constante qu’elle s’imposait, douloureusement, comme si elle était masochiste, celle de travailler dans les mêmes bureaux que lui, attendant un signe du destin pour passer à autre chose. D’ailleurs, c’était avec une certaine lassitude que la meilleure amie de Hannah vivait cette situation, si bien que ce matin, à peine levée, elle tendit un prospectus à la petite blondinette. Un dépliant sur une soirée speed dating, ce soir, dans un café de Staten Island, pas si loin de son lieu de travail. Un truc auquel elle n’avait pas envie d’aller, chose qu’elle avait faite comprendre à sa colocataire par un regard noir. Comme si elle avait envie se perdre dans un lit avec n’importe quel mec pour oublier Ashton. Comme si, servir de jouet sexuel à un mec pour une nuit allait redorer son blason d’une quelconque manière. Elles étaient, finalement, bien différentes.

C’est pourtant en embarquant le dépliant et en promettant à sa meilleure amie qu’elle se donnerait la peine d’aller jeter au moins un œil, que Hannah quitta la petite maison dans laquelle elles vivaient, espérant secrètement que son voisin ne sortirait pas au même moment. Elle préférait ne pas trop le croiser, après tout, il était sans doute le seul homme au monde à l’avoir vue danser toute nue dans sa salle de bain. Enfin bref, rejoignant rapidement sa voiture, elle avait décidé d’occulter pareille pensée de son cerveau. La journée s’annonçait semblable à toutes les autres depuis qu’Ashton avait décidé de passer à autre chose, de privilégier sa carrière leur histoire, si tant est qu’il y en ait une. Il l’avait larguée avec une telle difficulté, que souvent elle se demandait s’il y avait même eu quoique ce soit entre eux. A de nombreuses reprises au cours de cette journée, entre les photocopies, les pauses café, les articles à écrire, elle s’était posée cette question, inlassablement, sortant de temps en temps le prospectus du speed dating de sa poche. Aucune des parties d’elle n’avait envie de s’y rendre, si ce n’est la Hannah qui cherchait à se faire brave et forte, celle qui se persuadait que les histoires d’amour n’existaient pas, qu’elle n’avait jamais existée, celle qu’Ashton et elle avaient vécu. Qu’il s’était bien foutu de sa gueule et qu’elle pouvait très bien aller voir ailleurs si l’herbe était plus verte ailleurs. Et bizarrement, à chaque fois que ce côté d’elle ressortait, il passait dans le couloir, pas très loin, elle cachait, presque honteuse, le prospectus pour reprendre son travail. A moitié en tout cas, incapable de contrer les sursauts de gêne que son corps ne faisait que trahir. A coups de tasse à café, d’une salade rapidement mangée avec une collègue de travail, de quelques sourires échangés avec d’autres collègues, d’écoute de quelques blagues salasses d’autres mecs, voilà que cette journée avait filé à toute allure. Tout un temps qu’elle avait perdu, à éviter du regard la silhouette d’Ashton, à masquer tous ses ressentiments et à essayer d’éviter le mot « patron » dans toutes les phrases qu’elle avait dites. Peu à peu, les gens commençaient à quitter leurs bureaux, leurs articles bouclés, leur travail de la journée terminée. Hannah, elle, avançait plus lentement, aux yeux de tous en tout cas. Etrangement, elle se retrouvait surtout avec un nombre plutôt imposant d’articles à écrire, si bien que souvent, son inspiration s’en retrouvait complètement prise au dépourvu. A croire qu’on cherchait à faire d’elle une esclave, comme si on n’attendait d’elle maintenant, plus qu’à ce qu’elle pète les plombs et démissionne d’elle-même. Elle se doutait souvent, que ça arrangerait bien Ashton qu’elle prenne une pareille décision. Mais elle était plus forte qu’il ne le croyait et elle comptait bien le lui montrer, quitte à passer sa vie à souffrir le martyr, à le voir avancer tandis qu’elle, elle faisait du surplace. Monsieur ambition finirait bien par gravir les échelons, s’éloigner de ce journal et faire quelque chose de mieux, c’était tout ce dont elle avait à attendre de la vie maintenant. Qu’il préfère un autre poste, et soit remplacé par un autre patron. C’était tout ce qu’il attendait lui aussi.

Pliant finalement ses affaires vers neuf heures du soir, Hannah ne manqua pas de ramasser son prospectus tombé par terre. Il n’y avait pas d’heure bien définie, elle pouvait toujours y aller rapidement, prendre un jeton comme preuve pour sa meilleure amie et rentrer chez elle. Ce soir, elle n’avait envie de rien, si ce n’est un bol de macaronis au fromage qui finirait sur ses hanches, et aller se coucher devant la Xième version de Titanic de la semaine. Un grand classique, ça lui allait si bien. Attrapant son sac après s’être soigneusement emmitouflée dans sa veste tout juste achetée, elle quitta son bureau, sans prendre la peine de jeter un coup d’œil vers la lumière encore allumée. Elle ne savait que trop bien à qui elle appartenait, et ça lui ressemblait bien. Elle n’avait même pas encore fini la plupart des articles qu’elle avait à écrire pour la fin de la semaine, quand bien même, elle avait encore plusieurs jours pour s’en occuper. Et probablement d’ailleurs que ce soir, tout en mangeant, elle se donnerait la peine de se pencher sur un de ceux-ci. Mains à présent enfoncées dans ses poches, Hannah n’attendait qu’une chose, que les portes de l’ascenseur se referment, signant la fin de cette journée, l’arrivée imminente d’une suivante, encore plus semblable aux autres que celle d’aujourd’hui. Ce quotidien répétitif avait le don de la fatiguer plus qu’elle ne voudrait bien l’admettre, d’ailleurs. Les portes allaient se refermer, la libérant de son étau journalier, avant que quelqu’un ne retienne les portes. Elle ne devina que trop vite qui venait de couper court à son soulagement. Cette silhouette, ce costard et cet air totalement détaché. Elle ne put que soupirer, insultant mentalement toute autorité supérieure, qui avait décidé que les choses seraient ainsi. Et alors qu’il entrait sans se donner la peine de lui donner un peu de répit, elle se décala de sorte à être dans le coin de l’habitacle, le plus loin possible de lui, si tant est que ce soit possible d’être loin de quelqu’un dans un environnement aussi restreint. Lentement mais sûrement, les numéros des étages défilaient. Trop lentement pour Hannah, qui émit encore un soupir, plus à l’adresse du Bon Dieu pour qu’il accélère le temps qu’à qui que ce soit d’autre. Evidemment, tordu comme il était, celui-ci en décida autrement. Noir complet, ascenseur arrêté. C’était un cauchemar. Littéralement. Le pire jour de son existence. Elle allait bientôt se mettre à pleurer de désespoir, pouvant au moins aisément prétendre que le stress en était la cause. Elle avait… comme l’impression de se retrouver coincée dans un ascenseur… avec Ashton. Quelque part, sa présence avait quelque chose de rassurant, tout autant que ça pouvait mettre ses nerfs en pelote. Elle avait été si mauvaise que ça dans ses vies antérieures pour mériter un tel acharnement sur sa pauvre personne ?!

Bien souvent, elle se posait la question, entre deux moments de désespoir, avant de se reprendre. D’envoyer chier le bon dieu si tant est qu’il existe, et d’aller contre son destin. Heureusement pour eux, la lumière de secours fut allumée, et comme pour ne pas poser son regard sur son compagnon de prison, Hannah leva les yeux vers la petite lumière. Pourvu que quelqu’un débarque au plus vite… C’était tout ce qu’elle pouvait espérer. Elle n’était pas du genre claustrophobe ou quoique ce soit, mais il fallait avouer que cette situation, à y réfléchir, avait quelque chose de flippant. Ils étaient là, dans une petite cabine bloquée à vingt étages du sol, pas l’endroit le plus sûr du monde. Elle avait d’ailleurs vu un récent reportage sur les attentats du 11 Septembre qui expliquait comment les gens coincés dans les ascenseurs avaient fini par mourir… d’une manière bien plus horrible que tous les autres. Et voilà que ça commençait à amener son cœur dans une course folle, stress, colère, tristesse, gêne, ça faisait beaucoup trop de sentiments contradictoires à la fois. Elle commençait à sentir les larmes pointer au bord de ses yeux, tandis qu’Ashton, lui, parvenait à garder son sang froid. Crispée dans son coin d’ascenseur, elle était incapable de bouger, son sac toujours en main, comme si elle attendait le plus simplement du monde que tout se remette en marche. Seule chance pour elle, le trop peu de lumière qu’ils avaient ne permettait pas à Ashton de deviner qu’elle était à deux doigts de fondre en larme. Elle essuya rapidement les germes de larmes qui étaient apparus, se reprenant, posant son sac dans un bruit sourd, qui aurait presque pu faire tomber l’ascenseur dans le vide si elle l’avait voulu. Tiens, mourir ensemble ça faisait très romantique. « Pousse toi. » C’est tout ce qu’elle adressa comme parole à Ashton, sans même un regard à son égard, se glissant entre lui et le boîtier de l’ascenseur. Chose fortement utile, elle appuya à nouveau sur le bouton d’appel, une bonne dizaine de fois d’affilée tant l’empressement commençait à se faire sentir dans l’espace confiné. « Eh ! On est coincés, y’a quelqu’un ?! » Comme si, le fait qu’elle parle elle, allait faire apparaître quelqu’un pour les aider. Mais elle ne se laissa pas démonter par l’absence de réponse. Au contraire, elle appuya encore une bonne vingtaine de fois dessus, avant de fracasser sa main contre le bouton, cette fois-ci, vraiment très énervée. « Hey ! Bande de connards ! J’vous jure que si cet ascenseur redémarre pas d’ici dix secondes, j’vous fais tous virer ! » Elle n’en avait certes, pas les moyens mais quand bien même, ils ne pouvaient pas deviner qui était dans ce foutu ascenseur de merde ! En espérant que la menace puisse avoir un quelconque impact. Elle se rendit rapidement compte que ce ne fut pas le cas, lui arrachant un soupir de désespoir. Elle sortit son téléphone, par réflexe, pour s’assurer qu’il n’y avait pas de réseau : bien sûr que non ! Pourquoi y’aurait du réseau dans un foutu ascenseur ?! Rageuse, elle envoya son téléphone flambant neuf s’étaler dans un coin de l’habitacle, visiblement peu regardante sur l’état dans lequel elle le récupérerait une fois cette histoire terminée. Dos à Ashton, elle appuya son front contre l’un des murs de l’ascenseur, tentant de reprendre son calme, parce que au-delà de la colère, c’était maintenant un stress palpable qui s’immisçait en elle.
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Ashton D. Lowell-Strauss
Ashton D. Lowell-Strauss

ASHTON △ but my words like silent raindrops fell and echoed.


BOUGIES : 31
MESSAGES : 135
INSCRIT(E) LE : 16/12/2011
AGE DU PERSO : 29 ans
PROFESSION : rédacteur en chef
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MessageSujet: Re: △ goodbye, my hopeless dream, my back is turned on you (hannah&ashton).   △ goodbye, my hopeless dream, my back is turned on you (hannah&ashton). Icon_minitimeDim 15 Jan - 21:46


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“ hannah k. ainsworth & ashton d. lowell-strauss „
❝ goodbye, my hopeless dream, my back is turned on you ❞

C’était sans doute le comble pour eux deux de se retrouver coincés dans un ascenseur alors que l’un comme l’autre n’avait pas envie de tomber sur l’autre. Ashton n’avait pas envie d’avoir à affronter Hannah alors qu’il savait pertinemment que c’est lui qui avait tord dans l’histoire. Il n’aurait pas du la laisser tomber comme ça, s’il avait été moins bête il aurait discuté avec elle pour essayer de trouver une solution à leur problème : les bruits de couloirs qui ne faisaient que déformer la véritable nature de leur relation. Les gens qui travaillaient pour ce magasine étaient payer pour jaser, mais pas pour déformer les faits, pourtant c’est ce qu’ils avaient fait en ne parlant que d’une simple histoire de cul entre eux deux. Il y avait plus que ça, il y avait toute une histoire, une histoire qui aujourd’hui était terminée parce qu’il ne voulait pas perdre son poste en passant pour un gars qui se tapait ses employées. C’était débile car de toute évidence, il n’y avait qu’Hannah avec qui il avait couché et les autres, si elles ne se mettaient pas à inventer des conneries, elles auraient très bien pu témoigner en sa faveur. Enfin, maintenant qu’ils n’étaient plus ensemble, le dossier était clos et plus personne n’avait de quoi jaser sur leur relation. Est-ce qu’il s’en portait mieux pour autant ? Certainement pas. Il se sentait mal parce qu’il lui avait sans aucun doute fait du mal, mais aussi parce qu’il était amoureux d’elle et que jamais il n’aurait eu envie de rompre si jamais personne ne s’était mit à parler d’eux. Il avait cette sensation qui lui bouffait les entrailles au quotidien, une culpabilité qui le hantait. Mais maintenant c’était trop tard pour faire marche arrière. Il aurait l’air bien malin s’il revenait vers Hannah en s’excusant et en lui demandant de reprendre là où ils s’étaient arrêtés parce que finalement, il regrettait d’avoir rompu avec elle. Il n’avait pensé qu’à sa carrière, comme d’habitude. Sa carrière, c’était la seule et unique chose qu’il avait réussi dans sa vie et le reste il n’arrêtait pas d’en faire des copeaux. Maintenant, il pouvait être fier de lui, il avait conservé son poste, s’il continuait comme ça, il aurait peut-être une promotion ! mais en attendant, il avait presque trente ans et son histoire d’amour la plus longue remontait sans doute à l’époque de l’université ce qui n’avait rien de glorifiant. Au final, il allait finir marié à un bureau s’il continuait comme ça. Rester seul toute sa vie, c’est bien la seule chose qu’il méritait. Après tout, Hannah n’était pas la première de ses petites amies à être victime de ses ambitions professionnelles. Il était peut-être temps qu’elle soit la dernière pourtant. De toute évidence, pour l’instant, il n’envisageait pas une seule seconde sortir avec une autre fille qu’elle. En dehors de son boulot, la seule chose qui hantait ses pensées c’était Hannah, pourtant il faisait de son mieux pour la suivre, s’il avait un message à lui transmettre, il envoyait systématiquement sa secrétaire, il n’avait pas vue que c’était elle dans l’escalier, sans quoi, il aurait très certainement pris les escaliers, ce qui de toute évidence aurait été une bonne idée, au moins il ne se serait pas retrouvé bloqué dans les escaliers. Malheur, il fallait que l’ascenseur tombe en panne pile quand il était dedans avec Hannah, non, ça aurait été trop simple s’il les avait mené jusqu’au rez-de-chaussée sans qu’ils n’échangent le moindre mort et arrivés en bas, leurs chemins se seraient séparés encore une fois et tout aurait été parfait, ou presque. Peut-être que c’était le destin qui en avait marre de les voir tous les deux de leur côté alors qu’il avait décidé qu’ils devaient finir ensemble et du coup, il avait appelé son, pote hasard pour les coincer dans cet ascenseur, mauvaise idée, l’espace était assez restreint donc il ne pouvait pas s’enfuir si jamais elle essayait de l’assassiner. Cela dit il pourrait toujours se défendre, il était quand même plus grand et plus musclé que la jeune femme. C’était sans doute désespéré que d’appeler à l’aide alors que tous le monde s’était sans doute barré à l’heure qu’il était, le dernier agent de sécurité devait déjà avoir fermé l’entrée principale du bâtiment et maintenant ils étaient comme deux glandus coincés dans un ascenseur à Dieu seul savait combien de mettre au dessus du sol, jusqu’à ce que quelqu’un se pointe pour les aider, soit, approximativement vers cinq heures du matin le lendemain, s’ils n’avaient vraiment pas de chance. En même temps, il doutait fort que quelqu’un se pointe avant que les agents d’entretiens et de sécurités de viennent faire leur boulot.

Évidemment, son appel resta sans réponse, ce qui, de toute évidence, ne découragea pas Hannah qui le poussa pour passer à son tour un appel à l’aide. Il se contenta de la regarder, les bras croisés, les sourcils haussés. Comme si le fait que ce soit elle qui passe l’appel puisse changer quelque chose. Bizarrement, si ça avait changé quelque chose, Ashton l’aurait assez mal pris, cela aurait signifié qu’on venait aidé une fille coincée dans un ascenseur mais pas un gars. Hannah commençait très certainement à perdre patience à en croire les menace en l’air qu’elle balancer à un interphone au bout duquel personne ne l’écoutait, elle finit même par balancer son téléphone portable dans l’ascenseur après avoir remarqué que l’épaisse couche de métal dans laquelle ils étaient enfermés semblait bloquer le réseau téléphonique. C’était vraiment con ça d’ailleurs, ils faudrait peut-être trouver un moyen pour que le réseau passe bien dans un ascenseur, après tout il faudrait y penser, ça pourrait éviter à des gens comme eux de se retrouver bloquer x temps. « Calme toi. Ça va pas arrangé les choses de s’énerver … On peut presque s’estimer heureux, on est pas samedi … » Semi blague sur laquelle il ne pouvait pas compter pour détendre l’atmosphère, cela dit, c’était vrai, s’ils avaient été samedi ils seraient restés bloqués jusqu’à lundi, les gens ne travaillent pas le dimanche. Enfin, il n’avait pas plus que ça envie de passer sa nuit dans cet ascenseur. Il ôta sa veste pour se retrouver en chemise, parce qu’il faisait chaud et que c’était assez gênant pour essayer d’ouvrir les portes d’un ascenseur. Il pouvait s’estimer heureux de n’avoir jamais négligé le sport, grâce à ça il réussit à entrouvrir les portes pour apercevoir un mur. À croire qu’ils avaient vraiment la poisse. « Loin de moi l’envie de te faire encore plus stresser … Mais on est coincé entre deux étages et y a que dans les films qu’ils arrivent à sortir par la trappe au dessus de l’ascenseur …. » Il était sans doute loin d’être rassurant, en même temps ça ne servait sans doute à rien de lui mentir en lui disant qu’ils allaient vite sortir de là puisque ça semblait assez désespéré. Dans un soupire, il retourna s’adosser contre la paroi de l’ascenseur, de toute évidence, il n’y avait rien de mieux à faire que d’attendre, dans une ambiance qui risquait ne pas être des plus agréables.
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MessageSujet: Re: △ goodbye, my hopeless dream, my back is turned on you (hannah&ashton).   △ goodbye, my hopeless dream, my back is turned on you (hannah&ashton). Icon_minitime

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