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 L'idéal de l'amitié est de se sentir un et de rester deux. | Munro

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MessageSujet: L'idéal de l'amitié est de se sentir un et de rester deux. | Munro    L'idéal de l'amitié est de se sentir un et de rester deux. |  Munro  Icon_minitimeMer 18 Jan - 17:33


Munro & Ophelia

Une journée comme toutes les autres commencent dans la belle ville de New York. J’admire le soleil qui commence à se lever alors que je fume une cigarette à ma fenêtre. Je ne sais pas encore ce que je compte faire aujourd’hui mais tous ce que je sais c’est que je ne risque pas de rester sagement enfermé entre quatre murs. J’avais besoin de sortir un petit peu et surtout oubliée mes journées un peu trop calme pour moi. Passant rapidement sous la douce je laissais couler tous mes problèmes avec cette eau brulante sur ma peau blanche. Je sais que ça peut paraître clicher mais j’avais toujours l’impression que pour enlever la tristesse d’une journée une bonne douche brulante était le remède. Fermant les yeux je laissais tous mes soucis disparaître alors que je me demandais ce que je pourrais bien faire pour remplir ma journée. Une fois cette douce prise, c’est en serviette que je me suis assise à mon piano, la musique allait me remonter le moral ça me fera un bien fou de travailler sur celle-ci. J’étais une passionnée j’ai toujours voulu être pianiste, toujours, depuis mes quatre ans je suis devant cet instrument et c’est venu facilement, très facilement. Comme si ce piano et moi-même n’étions qu’une seule et unique personne, comme si j’étais capable d’oublier ma vie, la vie des autres et même la terre le temps que mes doigts frôlent les touches noires et blanches de cet instrument. Casper était doué pour son métier, traquer des criminels c’était son truc, le mien c’était cette douceur que je pouvais apporter avec un piano. Finalement la journée est passé très rapidement, dès lors que je touchais à mon instrument je ne voyais pas le temps passé, dix-sept heures déjà, j’avais loupé le déjeuner et même la totalité de mon après-midi, j’avais encore la soirée devant moi, mais passé la soirée seule ce n’était pas ce que je souhaitais, pas aujourd’hui en tout cas. J’en avais assez des hommes qui partaient en courant dès que mon cher frère leur disait qu’il était du FBI et qu’il portait à la ceinture une arme chargée. Il fallait que je trouve quelqu’un qui ne craignait pas mon cher frère et qui au contraire ne l’apprécié pas tellement comme ça aucun moyen de pression. Regardant dans mon téléphone le numéro de Munro m’a sauté au visage, un sourire étalé sur le visage c’était lui que j’irais voir ce soir, nous allons pouvoir discuter et passer une bonne soirée sans aucune ambiguïté, le bonheur. Prenant donc rapidement mes vêtements je me suis habillée, maquillée enfin je me suis préparée quoi. Puis j’ai décidée de m’arrêter dans un supermarché histoire de ne pas arriver les mains vide chez le jeune homme. Pour la petite histoire j’ai rencontrée Munro il y a plusieurs mois, avocat très pointilleux il est venu mettre les points sur les i à mon cher frère qui est un petit peu – ok beaucoup – arrogant. Une dispute de plus que j’ai essayée d’éviter, arrondir les angles c’était mon truc, je n’aimais pas les disputes et je faisais de mon mieux pour les évités. C’est grâce à ça que je suis devenue amie avec lui. C’est quelqu’un que j’apprécie beaucoup, il était en couple avec une gentille femme mais elle n’était pas prête à lui offrir ce qu’il souhaitait le plus, bébé et mariage.

Bien malheureusement lorsque le couple n’est pas d’accord sur quelque chose de si important je sais d’expérience que ça finit par s’écrouler. Je ne me suis pas trompée. Munro était seul et déprimé depuis quelques temps déjà, j’avais eu le cœur brisé moi aussi, j’avais failli me mariée il y a cinq ans avant que tout s’écroule sous mes pieds. C’est bien pour cela que je me devais de le soutenir du mieux que je pouvais. On ne peut pas vraiment effacer la peine des autres mais on peut très bien être là pour parler et essayer de faire remonter la pente à l’autre. Le souci avec Munro c’est qu’il se plongeait trop dans le boulot ça allait lui faire défaut à un moment ou à un autre. Mieux vaut ça que l’alcool bien entendu mais bon ce n’était pas non plus bon pour lui. Il avait besoin de penser à autre chose. C’est donc aux alentours de dix-neuf heures que j’ai frappé à la porte de son appartement, espérant qu’il y soit. Dès que la porte s’est ouverte devant moi je lui ai fait un sourire et je suis rentrée, c’était une habitude de faire cela, ce n’est pas la première fois que je me pointe sans rien lui dire. « Salut toi. » Je déposais un baiser sur sa joue, en toute amitié évidemment, puis je le laissais refermer la porte derrière moi. Entre mes mains ? Un sac pas très léger à dire vrai. « Je suis venue te couper dans ton boulot… Tu n’as pas le droit de dire non parce que j’ai un truc pour te soudoyer. » Sortant de mon sachet un énorme pot de glace au chocolat avec un sourire en coin, je savais qu’il ne pourrait pas résister à cette glace. Il était encore plus gourmand que moi et croyez moi je mangeais pour quatre. « Alors ? Tu m’acceptes pour la soirée en oubliant le boulot ou je repars me mangeais cela chez moi ? » C’était ma manière bien à moi de ne pas lui demandant comment ça va ? Parce que je savais par expérience que ça n’allait pas et qu’il me répondrait juste qu’il va bien. C’était un dialogue de sourd que je ne voulais pas entretenir avec lui. Je savais qu’il allait mal et je ferais tout pour le faire remonter à coup de glace et d’alcool si il le souhaitait.
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Munro A. Kaplan
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MessageSujet: Re: L'idéal de l'amitié est de se sentir un et de rester deux. | Munro    L'idéal de l'amitié est de se sentir un et de rester deux. |  Munro  Icon_minitimeJeu 19 Jan - 10:28

L'idéal de l'amitié est de se sentir un et de rester deux
« Ophélia & Munro »

L'idéal de l'amitié est de se sentir un et de rester deux. |  Munro  Tumblr_lorn45k6IT1r0snpoo1_500



La nuit m’avais encore semblé bien longue. Autant je dormais bien lorsqu’Holly partageait mon lit, autant je dormais mal depuis qu’elle n’était plus là. Sachant pertinemment que je mettrais au moins deux heures à trouver le sommeil, je n’étais allé me coucher que vers deux heures, et puis je m’étais réveillé trois fois sur un si petit intervalle. J’étais allé une fois au toilette, puis je descendais boire quelque chose et retournais me coucher, nostalgique. Dès que je fermais les yeux, je voyais son visage, j’imaginais son corps frêle posé à côté du mien et je pouvais entendre résonner l’éclat de ses rires dans la maison. J’essayais de chasser ses pensées, je me torturais alors qu’elle ne reviendrait jamais. Après tout, j’aurais du m’en douter, j’avais déjà eu tellement de mal à la convaincre de venir vivre avec moi, j’aurais dû savoir qu’elle refuserait de m’épouser. Pourtant, elle m’aimait, j’en étais persuadé, elle avait juste très peur de l’engagement, de la trahison,… Mais même si je suis triste, dépité et à moitié déprimé je lui en veux terriblement. A quoi notre relation a-t-elle servi ? Strictement à rien, elle n’a abouti à rien, toute ces années j’ai eu l’impression que nous étions resté de simples adolescents, nous n’avons pas concrétisé grand-chose, mais je trouvais que ça avait son charme, c’était notre petite particularité. Aujourd’hui, je pensais le contraire.

Je m’étais levé vers six heures, alors que le soleil filtrait petit à petit derrière les tentures. Quand je les ai ouverte et que j’ai aperçu des gouttes de pluie s’écraser sur la fenêtre le faible sourire qui s’était dessiné sur mon visage disparu et je décidai de les laisser fermées. Je m’étais faufilé sous une douche bien fraîche, elle me permettait de me sentir vivant, de me sentir moi un petit peu. J’avais enfilé un de mes nombreux costumes et avait bu une tasse de café. Je m’apprêtais déjà à partir au bureau quand je me rendis compte qu’il était encore trop tôt. Je me suis donc installé dans la salle à manger, mon dossier en cours ouvert devant mes yeux je l’étudiais jusqu’à ce qu’il soit l’heure de partir. La bas, la journée passa à vive allure. J’ai enchaîné les rendez-vous, les rapports, et me suis rendu au commissariat de police et à l’hôpital pour une affaire qui avait plutôt mal finit. C’est ce que je faisais quand la personne ne pouvait pas venir s’entretenir avec moi au bureau. Elle ne pouvait pas venir vers moi, alors j’allais vers elle. Ma dernière affaire, fût la plus difficile, celle qui me toucha personnellement. Je n’avais pas vraiment besoin de cela en ce moment puisque mon moral n’était pas spécialement au beau fixe. Une histoire de viol, par chance je devais défendre la victime et non pas le coupable. Son témoignage et ma rencontre avec cette jeune fille m’avait presque laissé sans voix, j’avais hâte que cette affaire se termine. J’étais parti vers 18H30 pour retourner chez moi. Je m’étais directement changé et avait préféré un jean à mon pantalon de costume, j’avais enlevé ma veste et ma cravate et avais gardé ma chemise sans oublié d’en ouvrir les trois premier boutons. Pris dans un élan soudain, je me mis à rangé, à faire les poussières, tout était niquel quand on frappa à la porte. Je me demandais bien qui ça pouvait-être puisque je n’attendais pas de visite.

Mon visage s’éclaira à la vue d’Ophelia sur le pas de ma porte, elle ne tarda pas à entrer. J’étais content de la voir, à vrai dire je n’avais pas trop pensé à lui envoyer un texto ou à lui téléphoner ces temps-ci. Mais elle était au courant de ma nouvelle situation dirons-nous. « Salut. » J’ai très vite constaté par ce qu’il y avait entre ses mains qu’elle me connaissait très bien. J’adorais la glace, c’était même presque de l’amour. Je lui fis un grand sourire. « T’as raison, je ne peux pas refuser ça ! ». Je me suis avancé dans le salon et ai incité Ophé à me suivre, prenant la glace de ses mains. Je l’ai laissé s’installer dans le salon « Tu peux poser ta veste sur une chaise si tu veux ! ». J’ai placé de la glace dans deux coupes et y ai rajouté du coulis de chocolat avant de revenir dans le salon chargé de notre dessert, même si je n’avais rien mangé. Ça devenait une habitude ces derniers temps. Je n’avais pas très envie d’engager la discussion sur moi alors je lui ai demandé : « Et toi ? Comment tu vas ? ».j’appréciais beaucoup Ophélia, bien plus que son frère que je méprisais pour sa négligence de l’administration dans son métier, après je devais réparer les pots cassés et je détestais cela ! Je pouvais bien comprendre que traquer les criminels ça devait être plus palpitant, mais les dossiers étaient censé être en ordre lorsqu’ils arrivaient entre mes mains et lorsqu’il venait de lui, ils ne l’étaient jamais ce qui m’exaspérait au plus haut point. Ophélia était beaucoup plus calme, plus douce que lui, on se connaissait bien maintenant et j’avais comme la grande impression que cette soirée avec elle me ferait beaucoup de bien.

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MessageSujet: Re: L'idéal de l'amitié est de se sentir un et de rester deux. | Munro    L'idéal de l'amitié est de se sentir un et de rester deux. |  Munro  Icon_minitimeSam 28 Jan - 23:28


Munro & Ophelia


Il n’y a rien de plus important pour moi que l’amitié, l’amour ça vient et ça repart mais une véritable amitié est presque impossible à briser. C’est ainsi que je vois la vie. Les amis c’est important, très important pour moi, je n’en ai pas énormément mais quand j’en ai-je fais très attention à eux. Munro était pour moi un ami, certes pas un ami que j’avais depuis des années, qui m’avait vue grandir et avec qui j’avais vécue de nombreuses choses mais il était assez proche de moi pour que je me confie et que je sois là dans les moments difficiles. Il était célibataire désormais et je savais ce que son cœur devait ressentir, je savais ce qu’il devait ressentir, il était surement anéanti ou du moins son cœur devait l’être. J’avais ressenti cela il y a quelques temps déjà et j’ai cru ne jamais pouvoir m’en relever. Comme quoi on peut vivre des épreuves difficiles dans sa vie mais n’être jamais préparé à un cœur qui se brise totalement sous vos yeux. Pour moi c’était différent, j’avais brisé mon cœur en refusant de perdre mon frère, Munro n’avait rien vu venir, il avait simplement demandé à la femme qu’il aimait de l’épousé et il se retrouvait désormais totalement seul. J’aurais voulu apporter une grande boite de mots de réconfort, le laisser pleurer toutes les larmes de son corps puis lui scotché le cœur avec des pansements, mais je n’étais pas capable de faire cela. Je ne pouvais faire qu’une chose, être présente pour lui et ne surtout pas le laissait tomber dans les moments les plus difficiles. C’est dans cet état d’esprit que je suis partie le rejoindre à son appartement sans même prendre la peine de l’appeler. Je savais que si je lui demandais s’il voulait que je passe il m’aurait dit non. Non pas qu’il ne voulait pas me voir mais simplement parce qu’il voulait être seul. Quand on est malheureux on se dit qu’être seul ça fait du bien alors que c’est tout le contraire, être seul rend encore plus malheureux. Entre les mains j’avais une glace au chocolat la préférer du jeune homme, j’étais prête pour le réconforter maintenant. Frappant à sa porte j’espérais qu’il soit là et qu’il ait quitté son bureau pour la soirée. Souriante je le saluais avant de lui montrer le pot de glace. « T’as raison, je ne peux pas refuser ça ! » J’avais eu raison d’apporter cela, ses soucis ne partiront pas devant la glace mais ça lui fera le plus grand bien j’en étais presque persuadée.

Je suivais mon hôte alors qu’il avait pris la glace afin de nous la servir dans deux coupes. Je n’ai jamais été à mon aise chez les gens même ceux que je connais depuis longtemps, je faisais ce que je voulais dans l’appartement de mon frère et simplement chez lui. « Tu peux poser ta veste sur une chaise si tu veux ! » J’hochais la tête en souriant et j’ai enlevé ma veste, posant mon sac à main sur la chaise avant de m’assoir sur son sofa. Ma coupe de glace a atterrit dans mes mains alors que j’admirais le coulis de chocolat. J’étais une gourmande et rien que voir ça me donnait faim. « Et toi ? Comment tu vas ? » Je prenais une cuillère de glace que j’avalais quand il me demandait cela, je levais le regard vers lui et après avoir avalé le contenu de ma cuillère je reprenais la parole. « Hum… Tu tiens vraiment à savoir ? Parce que si je te parle de moi va falloir que je mette mon frère dans la conversation, avoue que tu n’en as pas très envie. » Je souriais en disant cela. Je savais que les deux ne s’aimaient pas. Pour moi ce n’était pas un souci après tout moi aussi il y a des gens que je n’apprécie pas du tout et d’autre que j’aime, c’est ainsi que la vie est faite. « En fait vous me faites rire tous les deux, deux gamins. Bon je veux bien avouée que mon frère peut parfois être agaçant mais il n’est pas méchant. » J’aimais mon frère plus que tout mais j’étais la mieux placé pour savoir à quel point il était parfois agaçant, ça ne changeais pas ce que je ressentais pour lui ni le fait que je donnerais ma vie pour lui mais je pouvais comprendre ceux qui ne l’appréciaient pas tellement. Posant la coupe sur la table basse je soulève le menton de mon ami avant d’arrêter de sourire, je déposais le masque pour en savoir un peu plus sur lui. « Comment tu te sens ? Je sais que tu préfères parler de moi et de mon frère mais moi je veux savoir comment toi, tu te sens. » Après tout j’étais là pour lui et pour lui remonter le moral j’avais donc besoin de savoir comment il se sentait vraiment.

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MessageSujet: Re: L'idéal de l'amitié est de se sentir un et de rester deux. | Munro    L'idéal de l'amitié est de se sentir un et de rester deux. |  Munro  Icon_minitimeSam 4 Fév - 15:52

L'idéal de l'amitié est de se sentir un et de rester deux
« Ophélia & Munro »

L'idéal de l'amitié est de se sentir un et de rester deux. |  Munro  Tumblr_lo1aseIm7G1qhc31eo1_r2_500


    Ophélia avait totalement raison, je n’avais absolument pas envie que nous parlions de son très chère frère que je ne portais pas vraiment dans mon cœur. En effet, à mon égard, il se montrait souvent arrogant et puis question boulot nous étions en conflit constant. En même temps s’il faisait son travail correctement nous n’en serions pas là, bref. Je n’avais pas envie de parler de lui et pourtant je trouvais cela mieux que de parler de moi. Je n’en avais absolument pas envie parce que la conversation nous mènerait automatiquement à Holly et je ne voulais pas parler d’elle. J’avais trop mal au cœur pour cela, j’étais bien trop triste encore pour prononcer, simplement, son prénom. Je me posais encore tellement de questions à son sujet, je ne savais même pas où elle se trouvait à l’instant même. Alors que nous vivions ensemble, elle est partie du jour au lendemain sans ne donner aucune nouvelle. Peut-être était-ce ma faute, je n’aurais pas dû la brusquer, j’aurais pu éviter de lui faire ma demande et me priver de l’envie que j’avais de la prendre pour épouse. Au moins je l’aurais gardé, elle serait encore à mes côtés.

    A la question de mon amie, j’ai posé, à mon tour, ma coupe de glace sur la table basse du salon. Je n’avais pas envie de lui répondre, mais je savais qu’elle faisait cela pour mon bien, alors je me devais de faire un effort. Le problème, c’était que je ne savais pas comment j’allais. Je n’avais pas pris le temps de me poser cette question pourtant si simple. Et pour cause, je ne faisais que travailler depuis le départ d’Holly. J’avais trouvé refuge dans les dossiers et la paperasse, ce n’était pas très sain, j’en avais conscience mais c’était pour moi la seule façon de ne pas penser constamment à elle, de ne pas l’imaginer encore endormie le matin, blottie dans les draps, à mes côtés, de ne pas avoir envie de l’appeler, d’hurler, de renverser la garde-robe de notre chambre à moitié vide désormais. Que devais-je dire à Ophélia ? Devais-je mentir et lui dire que j’allais bien ? Elle ne me croirait pas. Mais je ne voulais pas m’apitoyer sur mon sort non plus. « Je ne sais pas Ophélia … Franchement, j’essaie de ne pas y penser, de m’occuper au maximum pour ne pas déprimer, mais ça reste compliqué, tu t’en doutes. » J’aurais voulu lui dire, lui expliquer que je ne pouvais pas retenir mes larmes lorsque je m’allongeais dans mon lit le soir, que je ne dormais et mangeais presque plus, que je n’arrivais plus à regarder une photo de nous, que chaque ligne que je lisais dans un livre ou que chaque mot que j’entendais à la télévision me la rappelait. Dès que je sortais, je sentais l’odeur du chocolat chaud à l’étage d’en dessous, sa boisson préférée. Mais je ne pouvais pas demander à cette mère célibataire de ne plus en faire pour le petit déjeuner de son enfant tout ça parce que j’avais le cœur briser en passant sur son palier. Comme par hasard, les chansons qui passaient à la radio étaient toutes des musiques aimées par Holly. J’avais fini par ne même plus l’allumer. En gros j’étais malheureux, triste et désespéré. « J’espère toujours qu’elle revienne tu sais. Mais je ne sais pas si cela m’aide. Je pense que non enfaite, mais je suis incapable de faire autrement. »

    J’avais besoin de réconfort et Ophélia était là pour cela aujourd’hui. Je l’avais compris à l’instant où je l’avais vue dressée sur le pas de la porte, les mains chargées de glace au chocolat, qu’elle savait ma préférée. J’étais heureux qu’elle soit là, elle me sortait d’une soirée morose passée seul dans mon salon, ou à mon bureau. Elle était une bonne amie, et ce malgré qu’elle soit la sœur de ce cher Faust. On ne se conaissait pas de puis si longtemps que cela et pourtant j’avais l’impression que cela faisait une éternité déjà. La seule chose qui m’effrayait un peu était que notre relation ne devait pas ravir son frère et, à vrai dore, je craignais qu’il l’éloigne de moi par quelque moyen que ce soit. Il en était bien capable et Ophélia, prête à tout pour lui le suivrait sans aucun doute.

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