Lily-Rose Heaven, Starwood

“Bien sur on se dit toujours qu’on a sa famille, ses amis, mais quand il arrive quelque chose... Quand c’est quelque chose de très grave qui nous tombe dessus, vous vous sentez tellement seule et vous ne pouvez pas en parler, les gens accepteraient de vous écouter mais ils ne sont pas au courant de tout... En fait ils ne savent rien. Je crois qu’on ne peut pas partager certaines choses... Et qu’est-ce qu’on fait dans ces cas là ?” 2H37

NOM & PRENOM(S) : Lily-Rose Heaven Starwood. SURNOM(S) : surnommée Lily par tout le monde, et Heavy par Sullivan . ÂGE : vingt-sept ans. DATE ET LIEU DE NAISSANCE : le premier mai 1985. ORIGINE : irlandaise. ÉTUDES OU PROFESSION : conservatrice de musée. SITUATION : célibataire. GROUPE : very bad trip. AVATAR : karen gillan

Ҩ Mon portrait chinois

❖ un animal : un écureil. ❖ un oiseau : une hirondelle. ❖ un monstre : la dame blanche. ❖ une saison : le printemps. ❖ une fleur : le lys. ❖ un fruit : une cerise. ❖ un plat : de la glace. ❖ un parfum de glace : la vanille. ❖ une couleur : le blanc. ❖ une chanson : hello goodbye des beatles. ❖ un livre : les fleurs du mal, de baudelaire. ❖ un film : mémento, de christopher nolan. ❖ un endroit : les jardins du luxembourg, paris. ❖ une ville : Londres.

❖ une planète : vénus. ❖ un sentiment : l'amour. ❖ un défaut : la dépression. ❖ une qualité : l'affection. ❖ un art : l'écriture. ❖ une langue : le français. ❖ une fête : le nouvel an. ❖ un objet : une cahier. ❖ un élément : l'air. ❖ un péché capital : l'orgueil. ❖ un jeu : cache-cache. ❖ un chiffre : le huit. ❖ une expression : as you want. ❖ un verbe : aimer.

Ҩ mon caractère, mes tocs, mes manies ...

❖ 001. douce. ❖ 002. soignée. ❖ 003. affectueuse.
❖ 004. têtue. ❖ 005. impulsive. ❖ 006. irresponsable.

❖ LIKE A VOODO O HONEY : ◊ elle a horreur des pommes depuis qu'elle a dut en manger pour participer à un concours, enfant. Elle devait en attraper le plus possible dans l'eau, les mains dans le dos. Elle a faillit se noyer. ◊ elle ne s'attache jamais les cheveux, même quand elle travaille. ◊ elle peut lire trois lives à la fois en deux jours. ◊ elle sait parler l'anglais, le latin, le français et le russe. ◊ elle a vécue entre glasgow et paris durant toute son enfance ◊ elle a tendance à croire qu'elle porte toujours le monde sur ses épaules. ◊ elle a souvent du mal dans ses relations avec les autres car elle n'a jamais été très sociale, toujours plongée dans les livres en rêvant d'un autre monde. ◊ elle chante sous la douche. ◊ elle a eu une petite fille, après un viol, qu'elle a appelé April. ◊ elle a toujours besoin d'amour, d'affection, de câlins. ◊ elle craquait bien souvent sur le mauvais garçon, peu fréquentable, avant de rencontrer Sully. ◊ elle a encore peut du noir et se balade rarement seule le soir, quand elle sort, ce qui est très très rare. ◊ elle fait souvent penser à une enfant, pas à une femme, ce qui l'énerve encore plus. ◊

PSEUDO : blackroses. PRÉNOM : Emilie. ÂGE : dix-spet printemps. PAYS : france. PRÉSENCE : cinq jours sur sept. OÙ AS TU TROUVÉ LE FORUM : via bazzart. TON AVIS DESSUS : c'est beau, c'est frais, j'aime, c'est bien rédigé . CODE RÈGLEMENT :then i'm grew up. TON MOT DE LA FIN : il neige !

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[color=chocolate]❖[/color] <span class="réservée">KAREN GILLAN</span> - [size=10]l-r. heavy starwood[/size]

“ Le chagrin comporte cinq étapes. Elles nous semblent à tous différentes, mais il y en a toujours cinq : le déni, la colère, les négociations, la dépression, l’acceptation. ” GREY'S ANATOMY

tout le monde à une histoire à raconter

Nuit noire. Froideur hivernale. Rien que du banal en cette fin de journée. Rien de bien extraordinaire dans la ville. Le bruit des voitures en folie, klaxon assourdissant, moteur vrombissant. On battait le pavé avec ferveur, espérant rejoindre plus vite encore, le foyer chaleureux de son appartement. Qui pouvait les blâmer de ne pas s'intéresser aux autres passants ? Qui pouvait les blâmer ne pas regarder de plus près la petite ruelle sombre, là, juste à leur droite ? Personne. C'est peut-être ça le pire. Ne pouvoir imposer la responsabilité à personne. Et quand il n'y a personne à blâmer, qui peut être responsable ? Soi-même.
Adossée contre un mur, vêtements à moitié déchirés, joues humides de larmes, Lily-Rose ne parvenait pas à se lever. Ses jambes s'entrechoquaient au rythme des sursaut de son cœur. Dans sa tête tournait en boucle le mauvais film qu'elle venait de vivre. On lui avait toujours dit que ce genre de chose ne nous arrivait pas, que c'était pour les autres, ou bien ailleurs, au cinéma. Pourtant la douleur, la tristesse qui lui rongeait le corps, elle, était bien là. Présente au centuple, à l'étranglait d'une force telle que Lily-Roses avait peine à respirer. Néanmoins, elle ne pouvait rester là, dans l'air glacial. Pantelante, elle se leva, s'appuyant avidement contre le mur de briques froides. Elle avait peur. Plus peur encore que la fois ou Maverick Hartwood, son voisin, l'avait mise au défi de gravir le mur de quatre mètres qui séparait l'école de la bibliothèque. Non, cette fois, c'était tout autre chose. Cette fois, le pire était arrivé. Elle gardait encore gravée l'image de cet homme au sourire satisfait après qu'il l'ai laissé gisant sur le sol gelé, les jambes croisées comme pour effacer toutes traces de son passage forcé. Il était parti sans se retourner. Il avait eu ce qu'il voulait. Elle ne savait que faire, là tout de suite. Rentrer chez elle, retrouver Sully et se blottir dans ses bras et ensuite ? Ensuite quoi ? Elle essuya ses larmes, et marcha. Elle dut marcher encore et encore, longtemps, sans savoir où elle était. Elle avait besoin de temps. Besoin de réfléchir. Dans sa tête fusaient divers extraits de livres qu'elle avait lut. Elle se raccrochait au moindre mot pouvant l'aider à s'habituer a la situation dans laquelle elle était plongée. Rien. Elle se sentait vide, incapable de s'en sortir. Elle avait encore mal. Pas seulement à l’intérieur. Son corps même la faisait souffrir à la simple évocation de l'acte. Elle sen rendit compte qu'elle avait honte. Ce fut soudain, bref, comme un éclair. Mais l'idée ne la quitta pas alors qu'elle rentrait enfin chez elle.
Elle courut immédiatement se précipiter dans ses bras. Sully l'attendait et elle avait besoin de lui, de son réconfort. Pourtant, elle ne parvint à articuler un mot. Elle ne pouvait pas. Elle se contenta de rester là, dans ses bras, à le serrer fort comme pour éviter qu'il ne lui échappe. Elle ignorait que la vie s'en chargerait.

♦ ♦ ♦

Il parait qu'après la pluie, le beau temps. Mais ne serait-ce pas l'inverse ? Voilà deux ans qui s’étaient écoulés depuis cette fameuse nuit de février. Deux longues années où le soleil ne s'était pas plus remis à briller. Elle ne pouvait dire si c'était allé de mal en pis. Tout n'est pas tout blanc ou tout noir, après tout. Mais elle gardait un goût amer en bouche. Même en regardant April. Deux ans. C'est long deux ans quand on est seule. Mais avait-elle vraiment eu le choix. Elle se souvenait encore du lendemain. Cette peur qui la terrassait à l'idée de sortir de nouveau. Cette peur à l'idée de craquer et d'en parler. Elle s'était murée dans le silence. Bien sur les gens se sont inquiétés. Bien sur ils ont voulut savoir ce qu'il se passait. Mais les jours passaient et elle n'arrivait à s'exprimer. Elle ne savait pas comment le dire. Pas comment expliquer cette fameuse nuit. Elle ne savait pas. Tout se troublait à mesure que son ventre s’arrondissait. Elle savait ce qu'elle devait faire sans y parvenir. La fuite est lâche, mais elle ne trouva aucun autre échappatoire. Elle partit. Elle avait un avenir tout tracé ! Des études d'histoire, de littérature, un fiancé, des parents aimants. Mais ce qu'il venait de lui arrivait ne s'effaçait ps comme ça. Et cette grossesse changeait tout. Alors elle partit. C'est lâche de fuir et elle ne l'avait encore jamais fait. Cette fois, c'était différent. C'était il y a deux ans. Aujourd'hui, elle revient à New-York à cause de ce poste en or qu'on lui a proposé. Conservatrice dans un musée. Rien de moins. Une forme de rêve ultime, atteint alors qu'elle pensait toucher le fond. L'occasion de recommencer à vivre, bien que le goût n'y soit pas même April ne parvint à calmer le chagrin qui la dévore de l'intérieur. Pourtant, malgré tout, Heavy fait bonne figure. Masque de joie, teinté d'un sourire parfois trop étiré. La vie n'a plus la même saveur, mais pourtant elle continue.