audric sullivan hopkins

un homme a besoin de se raccrocher à ses rêves pour vivre, pas à une femme. ”

NOM & PRENOM(S) : audric sullivan hopkins. SURNOM(S) : appelé « sully » par ses amis proches. ÂGE : 28 ans. DATE ET LIEU DE NAISSANCE : né le douze avril à New-York. ORIGINE : américain. ÉTUDES OU PROFESSION : professeur d'histoire mais écrivain à ses heures perdues. SITUATION : compliqué. GROUPE : black swan. AVATAR : le sublyyyme andrew garfield, graou

Ҩ Mon portrait chinois

❖ un animal : le chat. ❖ un oiseau : le pélican. ❖ un monstre : Sully dans Monster & co. ❖ une saison : printemps. ❖ une fleur : rose blanche. ❖ un fruit : grenade. ❖ un plat : beignet aux pommes. ❖ un parfum de glace : chocolat blanc. ❖ une couleur : rouge. ❖ une chanson : smells like teen spirit de nirvana. ❖ un livre : da vinci code de dan brown. ❖ un film : e.t de spielberg. ❖ un endroit : ma salle de classe. ❖ une ville : new-york.

❖ une planète : venus. ❖ un sentiment : l'amitié. ❖ un défaut : perfectionnisme. ❖ une qualité : attentif. ❖ un art : l'écriture. ❖ une langue : le bengali. ❖ une fête : forraine ?. ❖ un objet : un livre usé. ❖ un élément : l'air. ❖ un péché capital : gourmandise. ❖ un jeu : scrabble. ❖ un chiffre : 666. ❖ une expression : il pleut comme vache qui pisse. ❖ un verbe : écrire.

Ҩ mon caractère, mes tocs, mes manies ...

❖ 001. attentionné. ❖ 002. patient. ❖ 003. loyal.
❖ 004. perfectionniste. ❖ 005. naïf. ❖ 006. lunatique.

❖ LIKE A VOODO O HONEY : Sullivan aime : sucer le capuchon de son bic, corriger les copies de ses élèves au stylo rose, son chat qui s’appelle Garfield, le vieux bourbon avec un glaçon, les femmes, les vespas rouges, la mythologie, les romans de SF, sa machine à écrire qui ne marche plus, son lit, son peignoir en flanelle qui prend soin de sa peau délicate.

PSEUDO : Jack. PRÉNOM : Disons que Jack est un surnom mais tout le monde m'appelle comme ça au quotidien. ÂGE : 17 ans, pour une semaine, encore ! . PAYS : France. PRÉSENCE : tout dépend de mes devoirs mais généralement, tout les jours. OÙ AS TU TROUVÉ LE FORUM : bazzart. TON AVIS DESSUS :il est sublyyyyme. CODE RÈGLEMENT : then i'm grew up. TON MOT DE LA FIN :

CODE RÉSERVATION AVATAR ❖ à remplir si vous voulez que l'on vous réserve votre avatar :

Code:

[code][color=chocolate]❖[/color] <span class="réservée">ANDREW GARFIELD </span> - [size=10]a. sullivan hopkins[/size][/code]

“ i'm broken. do you hear me ? ”

tout le monde à une histoire à raconter

« Dîtes M’sieur, vous nous apprenez l’Histoire mais on ne connaît pas la vôtre… ». C’était un matin d’hiver, il y a quelques mois. En plein milieu d’un cours sur Pearl Harbour, l’un de mes élèves les plus sérieux avait lancé cette question, comme ça. Un électrochoc. J’arrêtais d’écrire au tableau et me retournais, totalement perturbé. Est-ce que c’était bien de parler de ma vie à mes élèves, rompant ainsi une partie de notre relation basée sur l’autorité mais aussi, le mystère de la vie d’un professeur ? J’avais refusé. « Cela ne te regarde pas. Je suis ton professeur, tu n’as rien à savoir de moi ». Quelques jours plus tard, il est mort. Sans rien connaître de moi, son professeur d’histoire avec qui il passait une bonne partie de sa journée, cinq fois par semaine. Maintenant, j’écris ses quelques mots sur mon ordinaire et je compte donner à ses camarades ce mot. Pour qu’il ne demeure plus dans l’ignorance.

Je suis le deuxième enfant de la famille Hopkins. Mes parents se sont rencontrés étant enfant et se sont aimés dès l’adolescence, passionnément. Ils n’ont jamais été très riches, jamais vraiment pauvres. Ils s’étaient mariés à leur majorité et mon frère, Hokward, était arrivé dix-huit mois plus tard. Quant à moi, j’étais né six ans après. Un peu inespéré et inattendu, j’étais un accident. Mais un accident qui rend heureux ! On vivait à quatre sur le salaire de maçon de mon père. Je me souviens que ma mère, qui nous élevait, mon frère et moi, nous disait souvent que les fins de mois allaient être périlleuses. Elle nous disait aussi qu’elle allait bien mais en réalité, un cancer foudroyant la rongeait. Maman est morte. J’avais sept ans. Comme tous les midis, je rentrais de l’école pour manger avec elle alors qu’Hokward déjeunait à la cantine du collège, bien trop chère pour nous, pour rester avec ses copains. J’ai ouvert la porte et j’ai tout de suite comprit que quelque chose n’allait pas. On ne sentait pas l’odeur de nourriture, on n’entendait pas les couverts tintés sur la table. Maman était là, étendue sur le canapé. Elle semblait dormir. Dormir pour l’éternité.

J’avais sept ans et l’Enfer est venu s’installer chez moi. Mon père était la réincarnation du diable. Hokward avait arrêté d’aller à l’école, par choix, pour travailler et aider mon père sur les chantiers. Mais moi, j’étais trop jeune. Jugé inutile par les deux hommes de la famille. Ainsi, cela m’avait donné le droit à des brimades, à de la violence verbale pure et dure. J’étais le souffre-douleur, celui sur qui mon père se défoulait. Je me souviens qu’un jour, en ramenant une bonne note de l’école, joyeux, il m’a giflé avant de me dire : « ce n’est pas ça qui va nous ramener du fric et d’la bouffe, Sullivan ». Ca à continuer pendant des années, l’Enfer. Et ça s’est empiré au lycée. Elève sérieux, on me fuyait. J’étais le mec infréquentable qui vivait dans une caravane – on n’avait pas assez d’argent pour continuer à vivre à l’appartement – et qui passait sa vie, la tête plongée dans un bouquin d’Histoire. Puis il y avait cette garce de Jolene, qui riait encore plus. On ne pouvait pas se supporter. On s’insultait et parfois, l’envie de la frapper me prenait mais je m’abstenais car après tout, même conne, elle restait une fille. Solitaire et seul. Je me sentais en trop partout où j’allais. Je n’avais qu’un seul ami : la vieille machine à écrire de maman. J’ai commencé à coucher sur du papier mes pensées, mes sentiments, ma haine, ma rancœur.

C’est en faculté d’histoire que j’ai découvert le bonheur à travers Lily-Rose. Femme inaccessible fruit de mes fantasmes, elle n’avait jamais prêté attention à moi. A ses yeux j’étais le petit prodige de l’histoire qui lui faisait de la concurrence pour la place de major. A la fin de notre première année d’études, on s’est retrouvé tous les deux à égalité sur la première place. Pour fêter ça, elle m’a invité à prendre un verre. J’avais dix-neuf ans et c’était mon premier rendez-vous avec une fille. Par la suite, les rencarts se sont multipliés mais effrayé face à l’inconnu d’une vie en couple, j’ai tus mon amour jusqu’au jour où elle m’as déclaré le sien. « Sullivan, je … je crois que je suis amoureuse. ». J’avais levé la tête, un peu décontenancé. Sans comprendre qu’elle parlait de moi. « De toi ». Alors, un sourire éclatant s’était affiché sur mes lèvres. Et je m’étais levé, l’avait pris dans mes bras et embrasser, en guise de réponse. Nous sommes restés ensemble pendant nos sept années d’études. C’est la seule femme avec qui j’ai jamais goûté aux plaisirs charnels. Puis un jour, alors que nous préparions notre mariage et que je travaillais au lycée de quartier de New-York, Lily-Rose m’as annoncé qu’elle était enceinte. D’un autre.

Je n’ai jamais eu d’autres relations. Je me suis plongé corps et âmes dans mon travail ainsi que dans ma passion, l’écriture. Aujourd’hui, célibataire depuis deux ans, j’ai envie de tourner la page. Je me suis inscrit sur un site de rencontres et depuis quelques semaines, je dialogue avec une certaine Jolene. Bien loin d’être celle qui me martyrisait au lycée. Et je continue d’écrire ce roman que j’aimerais publier, un jour. Je vis seul dans un appartement modeste, coupé de mon père et assez loin d’Howkard, mon frère.