Adélia Carmina, Diàs-Tomas

“Inside my heart is breaking My make-up may be flaking But my smile still stays on”

NOM & PRENOM(S) : Diàs-Tomas, Adélia Carmina SURNOM(S) : Adé & Addie & Carmi ÂGE : 25 ans DATE ET LIEU DE NAISSANCE : 31 mai 1986 à Los Angeles ORIGINE : mexicaines ÉTUDES OU PROFESSION : styliste chez Jole's SITUATION : célibataire GROUPE : CONFESSIONS OF A SHOPAHOLIC AVATAR : Naya Riviera

Ҩ Mon portrait chinois

❖ un animal : un chat ❖ un oiseau : un aigle ❖ un monstre : Méduse ❖ une saison : l'été ❖ une fleur : une orchidée ❖ un fruit : la fraise ❖ un plat : une paella ❖ un parfum de glace : chocolat ❖ une couleur : le rouge ❖ une chanson : Keep holdin' on ❖ un livre : Sex in the City ❖ un film : the Bridesmaids ❖ un endroit : la plage ❖ une ville : New York

❖ une planète : Venus ❖ un sentiment : la joie ❖ un défaut : l'exubérance ❖ une qualité : le perfectionnisme ❖ un art : la peinture ❖ une langue : l'espagnol ❖ une fête : Thanksgiving ❖ un objet : un crayon ❖ un élément : le feu ❖ un péché capital : la gourmandise ❖ un jeu : le poker ❖ un chiffre : le 3 ❖ une expression : Desaparecer ! ❖ un verbe : profiter

Ҩ mon caractère, mes tocs, mes manies ...

❖ 001. franche. ❖ 002. dévouée ❖ 003. passionnée.
❖ 004. manipulatrice ❖ 005. déroutante ❖ 006. volage

❖ LIKE A VOODO O HONEY :
Adélia est végétarienne depuis ses 15 ans, d’abord pour embêter ses parents, puis, ayant pris, l’habitude, elle a continué Ҩ Elle a découvert sa bisexualité lors d’une soirée universitaire, et l’a rapidement assumé Ҩ Elle sait qu’elle est jolie, et joue sur ses atouts dès qu’elle en a besoin, même pour avoir un job Ҩ Son talent d’achille, ce sont les chaussures, elle tuerait pour une paire de Jimmy Choo en soldes Ҩ Dans Sex & The City, elle s’identifie le plus à Samantha Ҩ Elle n’a jamais été ivre au point d’en vomir, elle sait se contrôler Ҩ Elle a déjà fait un saut à l’élastique, à Las Vegas, cadeau pour ses 21 ans Ҩ Elle n’a pas peur des serpents et a déjà posé avec un boa autour du cou Ҩ Elle est issue d’une famille nombreuse, mais ne s’est jamais bien entendue avec ses sœurs, en partie à cause des petits amis qu’elles se piquaient l’une à l’autre Ҩ Elle parle parfaitement l’espagnol, et se déclare bilingue Ҩ Elle est déjà sortie avec un policier et l’a menotté à un lit, un de ses fantasmes Ҩ Elle porte toujours de la lingerie assortie, car on ne sait jamais sur qui on tombera au détour d’une rue Ҩ Elle chante comme une casserole et s’est déjà faite huer à un karaoké.

PSEUDO : amaryllis PRÉNOM : pauline ÂGE : majeure et vaccinée PAYS : France PRÉSENCE : 5/7 OÙ AS TU TROUVÉ LE FORUM : via les partenaires de Down By The Lake, mais j'y avais déjà fait un tour sans trouver de scénarios qui me convenaient via PUB RPG TON AVIS DESSUS : J'ai eu un coup de coeur, ça veut tout dire je pense ;) CODE RÈGLEMENT : then i'm grew up. TON MOT DE LA FIN : écrire ici

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[color=chocolate]❖[/color] <span class="réservée">NAYA RIVERA</span> - [size=10]Adélia C. Diàs-Tomas[/size]

“ There's nothing you can say Nothing you can do There's no other way when it comes to the truth ”

tout le monde à une histoire à raconter

Ma famille ? Pas grand-chose a en dire, j’ai déménagé de l’appartement familial à 18 ans, des rêves plein la tête, direction New York, et la section stylisme et design de son université. Et pour arriver à être prise, j’ai fait mon possible. Je n’ai jamais été une bonne élève, et si je dois être franche, rester assisse des heures à écouter des professeurs me gonflait royalement. J’étais toujours assise au fond de la classe, près du radiateur, à écoutait quand ça me chantait, à gribouiller dans un coin de mes feuilles de cours la plupart du temps. Je dessinais depuis que j’étais gamine, tout et n’importe quoi, des objets, des personnes croisées, des idées. Et j’en ai passé des heures de colle à rattraper le travail que je ne faisais pas pendant les heures de cours. Et d’un autre côté, j’avais toujours tellement aimé les belles choses, les beaux vêtements, que je ne pouvais pas forcément m’offrir puisque étant issue d’une famille nombreuse, avec uniquement des sœurs qui elles aussi avaient envie d’être bien habillées. Forcément, plus petite, j’ai souffert du « tiens, tu pourras récupérer le jean de la sœur aînée, il ne lui va plus mais doit être pile à ta taille » ou du « on a du racheter de nouvelles chaussures à Eva, mais tu devrais avoir la même pointure qu’elle a ton âge, et puis le rose te va si bien … » J’aurai aimé avoir des vêtements rien qu’à moi, que moi seule choisirait, mais avec le peu d’argent de poche que je recevais chaque fin de mois, difficile d’avoir des goûts de luxe. J’ai pris l’habitude de fréquenter les brocantes et les friperies dès l’âge de douze ans, seule car avec mes sœurs, nous n’avons jamais été très proches du style meilleures amies, il y avait bien trop de jalousie entre nous. Mais je trouvais rarement mon bonheur dans ce type de « boutique ». Trop grand, trop petit, trop terne, pas assez mon style. Celui des magazines que j’achetais en cachette. J’ai découvert une vieille machine à coudre chez ma grand’mère un jour, elle ne pouvait plus l’utiliser car elle ne voyait plus assez bien, mais elle m’en a expliqué les grandes lignes, et après quelques semaines d’entrainement, j’étais capable de retoucher ces tenues sans goût aux miens. Et je me sentais rudement fière d’y arriver. Fini les commentaires désobligeants sur mes tenues et le fait de devoir prendre les vêtements trop petits pour mes ainées. Et un coup, sans vraiment de raison particulière, je me suis dit que mes gribouillages sur le coin d’une feuille et mes connaissances en couture pourraient être en réalité un métier. Je n’avais de toute façon pas envie de finir serveuse dans un restaurant miteux comme ma sœur la plus âgée qui avait quitté le lycée à 16 ans parce que les cours la gonflaient de trop, et qui regrettait amèrement son choix. Pendant mon année de senior au lycée, j’ai tout fait pour faire oublier ma mauvaise conduite passée, pris des cours de dessins en option pour montrer ma bonne motivation et surtout, j’ai passé des heures à travailler comme caissière dans une supérette pour économiser autant d’argent de possible. Parce que je ne voulais pas d’une école de stylisme médiocre, je voulais le meilleur pour moi, je voulais aller à New York. Je voulais m’éloigner le plus possible de ma famille, bien trop envahissante à mon goût et réussir par moi-même.

New York ! Le rêve américain pour toute fille qui a envie de réussir, la ville de rêve pour toutes les fan de shopping, même si trop de choses étaient hors de ma portée. Pour le moment je me disais. Je m’imaginais déjà mon diplôme en poche, un bon salaire, et une paire de Jimmy Choo aux pieds. Sauf que la réalité était différente, je rêvais de l’Uper East Side, mais mon premier appartement était à la limite de Harlem, et ma colocataire un peu folle sur les bords. Les cours à l’instituts étaient ce dont j’avais besoin, mais la concurrence y était rude. Il n’y avait pas de place pour l’amitié. Tant mieux, ces filles m’énervaient, trop étaient nées une couleur en argent dans la bouche et pensaient que tout leur était du. Je préférais me rapprocher des professeurs, ceux de la gente masculine tant qu’à faire, même si je louchais depuis mes seize ans des deux côtés. Oui, j’avoue, j’ai couché avec un professeur de design pour des bonnes notes, non, je n’en ai pas honte. Il faut parfois des « sacrifices » pour réussir dans la vie. Deux ans de formation, un stage chez un couturier encore méconnu et j’avais un diplôme en poche. Point négatif, ma grande gueule et ma franchise étaient connues de tous, et je mis six mois à trouver un travail. J’ai du retourner travailler derrière une caisse sordide en attendant, en maudissant encore une fois ces filles de la haute à qui tout réussissait. Mon premier contrat ? Un pur hasard, mais je l’ai eu grâce à mon culot. Une boîte à la mode, une soirée où j’avais été recrutée en tant qu’extra. Je tombe sur Henry Johnson, un jeune PDG qui essayait de percer dans le milieu, riche, et beau comme un dieu. Je lui ai fait les yeux doux toute la soirée, j’ai testé son lit king-size plus tard dans la soirée. Le lundi matin qui suivait, j’avais rendez-vous avec sa DRH, mon book sous le bras. J’étais engagée. Six mois. J’avais pu déménager dans un appartement moins glauque, et sans colocataire à Brooklyn, je connaissais les adresses des ventes privées de marques les plus prestigieuses, et j’y avais mes entrées. Je faisais un tour dans le lit d’Henry de temps en temps pour lui rappeler oh combien j’étais talentueuse. Sauf qu’un jour, je ne sais pas pourquoi, peut-être parce qu’il a trouvé une fille plus à son goût, il a rompu, et je me suis retrouvée licenciée trois jours plus tard. Retour à la case départ. Mais cette fois-ci, hors de question de retourner dans un supermarché. Je suis allée démarcher tous les magasins, toutes les marques, tous les jeunes créateurs. La chance m’a sourit quand Jolene m’a rappelée. Elle était la seule que mon aventure avec Henry n’avait pas échaudée. J’ai dit oui tout de suite. Jo, c’est le genre de femme que j’aime fréquenter : déterminée, organisée, qui sait ce qu’elle veut. Elle était agréable à regarder en plus. Même si je savais bien que lorgner sur elle n’était pas une bonne idée, j’avais retenu la leçon de mon contrat d’avant. N’empêche que, j’ai l’impression qu’il y a un truc, quelque chose qui se passe quand je la frôle, elle est à la fois gênée et … autre chose, mais je suis incapable de mettre un nom dessus. Mais pour l’instant, je me contente d’être bonne dans mon domaine, dessiner, créer, coudre. Je peux toujours assouvir mes envies en dehors, New York ne manque ni de femmes, ni d’hommes …