Narcisse Gabriel, St James

“une citation de votre choix ici, une citation de votre choix ici, une citation de votre choix ici, une citation de votre choix ici. ”

NOM & PRENOM(S) : St James, Gabriel Narcise. SURNOM(S) : Gaby, Gab, ou Narce. ÂGE : ving-sept ans. DATE ET LIEU DE NAISSANCE : auc choix pour la date, à Miami pour le lieu. ORIGINE : il est américain pur souche. ÉTUDES OU PROFESSION : au choix, en sachant qu'il est riche il a reçu une très bonne education dans une école privée.SITUATION : veuf. GROUPE : very bad trip. AVATAR : alex pettyfer NÉGOCIABILITÉ : totalement négociable, bien que je me permette un veto :)

Ҩ someone like me

❖ 001. anticonformiste. ❖ 002. courageux. ❖ 003. curieux.
❖ 004. violent. ❖ 005. têtu. ❖ 006. impoli.

❖ IT'S MY LIFE : L'histoire de Gaby est relativement libre à partir de son adolescence. Néanmoins, avant, je suis contrainte de vous imposer certains détails important.
- Il a grandit à Miami dans une famille très riche.
- Son père, souvent absent, le battait lorsqu'il commettait la moindre erreur.
- Sa mère, éperdument amoureuse de son mari ne se souciait pas de Gaby, fruit d'une ancienne femme au père.
- il a rencontré celle qui deviendrait sa femme dès le plus jeune age puisque c'était sa voisine.
- Il a fugué à de nombreuses reprises.
- il est partit de chez lui à dix-sept ans.
- il s'est marié l'année suivante avec son ancienne voisine qu'il aimait éperdument.
- Elle est morte d'un cancer il y a quatre ans.
- C'est Gaby qui a dut la tuer car elle ne supportait plus d'être malade.
- Il s'est isolé en Irlande, c'est là qu'il a rencontré Heaven.
- Il est venu à New-York pour la revoir.

Ҩ you and i, on the road for NYC

« Je peux m'assoir ? » Heaven le va la tête, surprise. Plongée dans un Emily Brontë bien connu, elle profitait du calme de la ville, contraste total avec l'effervescence de New-York qu'elle venait à peine de quitter. Elle regarda un instant le jeune homme, puis autour. Il lui semblait ne pas avoir compris la question. « Pardon ? » demanda-t-elle surprise. « Je ne veux pas vous importuner, surtout, mais, il n'y a plus aucune place et je meurs de soif ! Qui eu cru que même ici, à Glasgow, on pouvait mourir de soif ! » il rigolait. Personne n'avait rigolé ou quoi que ce soit s'en approchant depuis des mois. C'était bizarre. Elle marmonna une sorte de oui, on éloignant la pile de bouquin qui occupait la chaise en face d'elle. Il s'assit. Pendant un long moment, aucun mot ne fut échangés. Heaven tentait de se concentrer sur son livre, mais l'irruption du jeune homme et les regards qu'il lui jetait à la volée la perturbait. Elle n'arrivait plus à se concentrer. Finalement, elle ferma le bouquin. « Je suis désolé, je ne voulais vraiment pas vous déranger ! » s'excusa le jeune homme une nouvelle fois, alors qu'elle s’apprêtait à partir. « Attendez ! S'il vous plait, ne partez pas. ». Heaven s’arrêta net. Elle dévisagea l'inconnu sans comprendre. Etait-ce un de ces beauf moyens qui n'ont rien d'autre à faire que de draguer une pauvre femme enceinte ? Est-ce qu'elle l'avait connu dans son enfance, quand tout était encore si simple et insouciant ? Il avait réussi à l'intriguer. C'était comme un tout nouveau bouquin dont elle venait de dévorer la première page. Elle voulait connaître la suite. « Je m'appelle Gabriel St James. Je sais qu'on ne se connait pas, mais j'ai besoin de compagnie aujourd'hui. Vous comprenez, je ... il s'est passé quelque chose et j'ai besoin de quelqu'un. N'importe qui. Juste parler. » Il avait baisser la tête, cachant ses yeux, ne laissant entendre qu'une voix brisée qu'elle ne connaissait que trop bien. La voix brisée de quelqu'un qui avait connu l'enfer d'une perte, d'une mort. Elle savait ce que c'était. Elle était ici pour ça. Oublier. Reconstruire. Elle se rassit. Et ils parlèrent.


Il se leva précipitamment alors qu'un premier médecin sortait de la chambre. « Docteur ! Comment va-t-elle ? Comment va l'enfant ? » « La mère et la petite vont biens. Vous êtes le père ? » Gabriel serra la mâchoire. Non il n'était pas le père. Lui, ce n'était que le soutient. Cependant, s'il disait ça, ils ne le laisseraient pas entrer. « Oui » souffla-t-il, « C'est moi. » Alors on le laissa entrer. Elle était là, sa chevelure flamboyante encadrant son visage d'ange. Entre ses bras maigre, une petit bout d'elle s'agitait. « Tu es venu ! Gabriel, je te présent April. April, voilà ton parrain. » Elle semblait soulagé. Comme si enfin le calvaire était fini. Gabriel comprenait d'où venait ce soulagement. Elle venait d'extirper de son corps le reste de souffrance qu'elle avait enduré. Il savait pour le viol. Il savait tout. C'était surtout cela qui les unissait et pas l'enfant.

« Je pars Gabriel. » la voix de Heaven était chevrotante. Elle semblait défaillir à tout moment. « Comment ça ? » « J'ai eu une proposition. A New-York. » Il resta silencieux. Il s'en était douté. Il savait qu'elle y retournerait. Il savait aussi que ce n'était pas tant l'offre qu'on lui proposait qui la poussait à y retourner. C'était LUI. Sully. Elle lui en avait parlé, bien sûr. Mais il avait l'espoir qu'elle ai oublié. Qu'elle l'ai oublié lui, pour le remplace à Gabriel, lui-même. C'était étrange, il avait. Presque aussi mal que la fois ou sa femme lui avait annoncé sa maladie. Depuis combien de temps n'avait-il plus eu aussi mal ? La réponse, il la connaissait, mais elle était d'autant plus douloureuse. Il se contenta de serrer les dents. « Si c'est vraiment ce que tu veux. Rien ne te retient ici,je suppose. » Ce fut à elle de serrer les dents. Si elle savait ce qu'elle perdait. Mais elle ne voyait d'autre choix. Le silence se faisait pesant. April avait arrêté de pleurer. Aucun des deux adultes ne savaient quoi faire. Ils avaient apprit à seulement parler. Dire au revoir, ils ne connaissaient pas. Enfin, Gabriel ne connaissait pas. Partagé entre l'envie de l'embrasser ou de simplement la laisser filer, il restait immobile. Elle choisit de faire demi-tour. Il la retint. Tenant son poignet si fort qu'il lui faisait mal, il l'attira à lui et l'embrassa. Il avait espéré qu'elle le lui rendrait. Elle la repoussa. Elle lui brisa le cœur. Elle partit.

« Qu'est-ce que tu fiche ici ! » siffla-t-elle entre deux rayons. « Moi aussi, j'ai eu une opportunité ! Alors je suis venu. Et puis j'ai lu dans le journal que tu étais la nouvelle conservatrice, alors je sis passé te voir. » Elle le regarda comme s'il était fou. Cela le vexa. Elle ne savait pas quoi faire. Tout semblait si compliqué. Après deux ans passé à Glasgow, deux ans où ils s'étaient mutuellement occupés l'un de l'autre, elle ne pouvait pas juste l'ignorer. Mais après ce baiser, après ce départ. Que faire ? Elle en avait peur soudain. Peur qu'il brise l'équilibre qu'elle tentait d'instaurer. Et elle le savait, il n'était pas là pour lui. Il était là pour elle.